Nancy – PSG 2-1, 31/03/12, Ligue 1 11-12

Samedi 31.03.2012, Championnat de France, Ligue 1, 30e journée (2e place), à Nancy, au Stade Marcel-Picot :
A.S. NANCY-LORRAINE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:1 (1:0)
– 18 802 spectateurs. Buts : B.Traoré, 18′ ; Momo Sissoko, 50′, Mollo, 89′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sirigu – Christophe Jallet, Milan Biševac, Zoumana Camara, Sylvain Armand (Maxwell Scherrer, 79′) – Momo Sissoko (Marcos Ceará, 86′), Mathieu Bodmer, Blaise Matuidi – Jérémy Ménez (Kévin Gameiro, 79′), Javier Pastore – Guillaume Hoarau. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Avertissements à Mathieu Bodmer, Guillaume Hoarau et Javier Pastore.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 2011-12 (collection MaillotsPSG)

Programme :

(collection La Mémoire du PSG)

Photos du match :

Blaise Matuide et Zoumana Camara encerclant Niculae (Ch. Gavelle)

Mathieu Bodmer passe Traoré (Ch. Gavelle)

La joie de Momo Sissoko et de Guillaume Hoarau après l’égalisation parisienne (Ch. Gavelle, psg.fr)

Démarrage de Sylvain Armand devant Niculae (Ch. Gavelle)

Centre de Javier Pastore (Ch. Gavelle)

Vidéo :

Compte-rendu (psgmag)

Une semaine après le match nul concédé à domicile face à Bordeaux, et la perte de la place de leader, le PSG se déplace sur la pelouse synthétique de Nancy. Les Lorrains se présentent dans une formation à cinq défenseurs, avec de nombreux anciens Monégasques comme Puygrenier, Niculae, Bakar et Mollo. Du côté parisien, Carlo Ancelotti a procédé à de nombreux changements : Alex et Thiago Motta ne figurent pas sur la feuille de match ; Sakho, Nene et Tiéné sont sur le banc. Tout ceci profite à Bisevac, Camara, Armand, Bodmer et Matuidi, qui débutent tous la rencontre. Momo Sissoko porte pour la première fois le brassard de capitaine.

Le match en bref

Paris a la possession de balle en ce début de rencontre, et livre sa meilleure entame depuis plusieurs semaines. Tout se passe dans le camp nancéen, mais rien n’aboutit. Sur un contre, le ballon parvient à Mollo sur son côté gauche. Celui-ci est face à Jallet au coin de la surface et adresse une petite passe latérale pour Traoré. Zoumana Camara glisse, et le joueur nancéen a alors le champ libre pour aller défier Sirigu et ouvrir le score (1-0, 18e). Ce but permet aux joueurs de Jean Fernandez de rentrer enfin dans leur rencontre ; trois minutes plus tard, Karaboué envoie une frappe sur le sommet de la barre transversale. Paris essaie de réagir avec Pastore qui effectue une remise dans la surface pour Ménez. L’ailier parisien reprend de la tête à côté, et se fait ensuite percuter par Ndy Assembé de façon assez litigieuse.

Ensuite, sur une action de Matuidi, Armand reçoit la balle dans la surface. Il envoie un petit centre, repris par la tête de Hoarau, mais c’est là encore hors-cadre. En fin de première période, Nancy n’est pas loin du break sur deux actions. C’est d’abord Traoré, servi par Niculae, qui se présente face à Sirigu. Le gardien italien sort bien et repousse le ballon. Puis c’est Sané qui envoie une grosse frappe du gauche à ras de terre, tout près du montant parisien. La mi-temps est sifflée peu après.

À la reprise, il n’y a aucun changement de joueur, mais Paris arrive cette fois-ci à se montrer dangereux. Depuis le côté gauche, Sylvain Armand a tout le temps de centrer, et trouve Sissoko qui, lancé, envoie une tête piquée dans les cages adverses (1-1, 50e). Commence alors une phase d’intense domination pour Paris. Sur un centre de Jallet, Hoarau envoie une bonne tête à côté. Puis Sylvain Armand frappe de loin, et Ndy Assembé repousse difficilement en corner. Sur l’action qui suit, Paris fait parfaitement circuler le ballon, et Jallet centre pour Hoarau : celui-ci fait une tête plongeante que le portier adverse parvient à sortir.

Cela continue avec Pastore qui sert Ménez en profondeur, mais le gardien sort parfaitement à sa rencontre. Sur un ballon qui traîne sur corner, Hoarau envoie un ballon au-dessus. Enfin Matuidi réalise une percée dans la surface conclue par un tir, repoussée par Ndy Assembé. À un quart d’heure de la fin, Carlo Ancelotti procède à plusieurs changements : Maxwell et Gameiro puis Cearà rentrent — aux places d’Armand, Ménez et Sissoko. Paris continue à dominer, mais le match perd en intensité. Et à la dernière minute, sur un contre, Moukandjo est lancé en profondeur. Il temporise à l’angle de la surface, sert en retrait Mollo qui contrôle et frappe du gauche. Sirigu est battu et Nancy prend l’avantage (2-1, 89e). Juste derrière, Gameiro a un bon ballon dans la surface, mais Ndy Assembé sort parfaitement à sa rencontre, pour la dernière occasion du match.

Paris s’incline, pour la première fois en championnat avec Carlo Ancelotti, et ne parvient pas à reprendre la place de leader à Montpellier, qui ne jouait pas ce week-end.

Réactions (lequipe.fr) :

Ancelotti n’est «pas inquiet»

Battus à Nancy (1-2), les Parisiens sont cependant unanimes : le doute ne s’est pas invité dans leurs esprits, et ils sont déjà tournés vers le match contre l’OM, dimanche prochain.

Quelque part, perdre à Nancy quand on squatte le haut du tableau de la Ligue 1, est devenu d’une banalité consternante. Après Lyon (0-2, le 3 mars), puis Montpellier (0-1, le 17 mars), le PSG est lui-aussi passé dans l’essoreuse lorraine. Cette saison, les Parisiens auront donc perdu leurs deux confrontations avec l’ASNL, mais l’échec de samedi soir « n’est pas mérité », de l’aveu même de Carlo Ancelotti.

L’entraîneur italien, qui a parlé de « grosse déception », a juré n’avoir rien à reprocher à ses joueurs. « Autant je n’étais pas content après le match contre Bordeaux (1-1), autant là, je ne suis déçu que par le résultat, pas par la prestation de l’équipe. Franchement, je le répète, nous ne méritions pas de perdre ce match.» Comme Leonardo un peu plus tôt, qui avait résumé la prestation de PSG avant de s’engouffrer dans une luxueuse berline allemande avec chauffeur par « une bonne première mi-temps et une très bonne seconde mi-temps », Ancelotti a étonnement fait abstraction des quarante-cinq premières minutes très quelconques d’une formation très largement remaniée.

Sirigu : « Soit tu te suicides, soit tu rebondis »

« Changer plusieurs joueurs était une bonne solution », a soutenu Ancelotti, « satisfait par la prestation de Pastore. » Et surtout, les Parisiens qui ont bien voulu s’épancher après ce troisième match de championnat sans victoire, ont récité le même discours, dénué de tout sentiment pessimiste. « Il y a deux solutions : soit tu te suicides, soit tu rebondis et tu réagis », a ironisé Salvatore Sirigu. « Evidemment, quand on ne gagne pas, on cogite un peu. On a manqué de réalisme défensivement et offensivement », a admis Blaise Matuidi. « Mais il faut retenir l’état d’esprit. Dimanche prochain, il y aura un match à part, contre Marseille. » L’opportunité pour Carlo Ancelotti,, qui assure « ne pas être inquiet », après la première défaite du PSG en Ligue 1 sous son ère, « de renouer avec la victoire. » Et qu’en pensent les Marseillais ?

Le stade :

Le stade Marcel-Picot