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Nantes – PSG 1-2, 25/11/01, Division 1 01-02

Barholomew Ogbeche dans la surface nantaise

Dimanche 25.11.2001, Championnat de France, Division 1, 15e journée (8e place) à Nantes, au Stade de la Beaujoire (Louis-Fonteneau) :
F.C. NANTES-ATLANTIQUE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (1:0)
– 33 966 spectateurs. Buts : Bonilla, 31′ ; Bartholomew Ogbeche, 57′, Ronaldinho Gaùcho, 62′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Bernard Mendy (Talal El-Karkouri, 46′), Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze, Lionel Potillon – Mikel Arteta, Frédéric Déhu, Hugo Leal, Francis Llacer – Bartholomew Ogbeche (Édouard Cissé, 69′), Laurent Leroy (Ronaldinho Gaùcho, 46′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Talal El-Karkouri, Gabriel Heinze et Ronaldinho Gaùcho.
Expulsion : Lionel Potillon, 35′.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2001-02 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2001-02 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi, avec leurs supporters au second plan

Les parisiens avant le coup d’envoi, avec leurs supporters au second plan

Tacle de Gabriel Heinze

Tacle de Gabriel Heinze

Lionel Potillon

Lionel Potillon

Hugo Leal

Hugo Leal

L'expulsion de Lionel Potillon

L’expulsion de Lionel Potillon

Barholomew Ogbeche dans la surface nantaise

Barholomew Ogbeche égalise!

Mikel Arteta

Mikel Arteta

« Bartho » Ogbeche

Ronaldinho balle au pied

Ronaldinho balle au pied

La joie de Ronie après son but: 2-1 pour Paris!

La joie de Ronie après son but: 2-1 pour Paris!

Tentative de Mikel Arteta

Tentative de Mikel Arteta


Vidéo :


Compte-rendu (psgmag) :

Les Nantais ne se sont pas vraiment passionnés pour le sommet Franco-Allemand qui se déroulait sous leur fenêtre. Pour les inconditionnels des Canaris, le « vrai » sommet se joue ce soir, au stade de la Beaujoire. « Victoire impérative » pouvait-on lire ici ou là dans la presse locale. Car les résultats de la 15e journée, qui a débuté hier, ne sont pas favorables aux Nantais. Les victoires de Metz et de Sedan obligent le FCNA a l’emporter ce soir, sous peine d’être distancé dans la course au maintien. En face, au PSG, le discours de Luis Fernandez est similaire. Seules les motivations sont différentes. Car c’est bien toujours le haut du classement que le PSG vise. Et tout autre résultat qu’une victoire éloignerait le PSG de ses objectifs. C’est donc sur un tempo endiablé que les deux équipes démarrent ce match. Pas de round d’observation. Ziani est le premier à ouvrir les hostilités, sa frappe à l’entrée de la surface est contrée par Ogbèche, puis termine sa course dans les bras de Letizi (5ème).
Nantes, qui peut compter pour le première fois de la saison sur le duo Moldovan-Bonilla, fait bien circuler le ballon. C’est pourtant sur coup-franc que Nantes se crée sa première véritable occasion. Fabbri envoie le cuir à la hauteur du point de penalty, et après un cafouillage le ballon rebondit sur la cuisse de Heinze et manque de prendre Letizi à contre pied (13ème). Tout doucement le FCNA prend position dans la moitié de terrain Rouge et Bleu. Letizi est une nouvelle fois obligé de se déployer pour claquer en corner une frappe de Moldovan (17ème). Puis c’est au tour de Quint de prendre sa chance de loin (17ème). Esseulé en pointe, Leroy a beau jouer les essuie-glaces devant la défense nantaise, ça n’est pas suffisant car Paris subit. Et à force de reculer face aux coups de butoir nantais, Paris va se faire surprendre sur un bon travail côté droit de Quint. L’ancien sedanais centre en retrait pour Bonilla, qui sans se poser de question arme une lourde frappe qui vient s’écraser au fond des buts de Letizi (30ème). Paris accuse le coup, et Potillon commet l’irréparable quelques minutes plus tard. En retard, il tacle par derrière Da Rocha. Monsieur Poulat prend ses responsabilités et exclut le défenseur parisien (35ème).

Menés 1-0 et réduits à dix, la tâche s’annonce ardue pour les Parisiens. La domination nantaise s’accentue et Quint, sur un centre de Moldovan, croit bien doubler la mise pour les siens, mais sa reprise de l’intérieur du pied s’écrase sur l’arête de la transversale de Letizi (44ème). Il reste maintenant quarante-cinq minutes au PSG pour tenter de relever la tête, et essayer d’inquiéter Landreau qui n’a pas eu le moindre arrêt à faire en première période. Si Ronaldinho est entré en jeu à la pause, l’étincelle va venir de Heinze. Déjà monstrueux à Ibrox Park, l’Italo-argentin déborde côté droit et centre au point de penalty. Ogbèche, de l’extérieur du droit remet le PSG sur les bons rails et renvoie les Canaris à leurs doutes (57ème). C’est le premier but chez les pros du jeune attaquant nigérian. Cinq minutes plus tard, Heinze, encore lui, provoque la défense nantaise et glisse le ballon à Roni. Le Brésilien enveloppe sa balle qui vient mourir au fond des filets (62ème). Landreau qui n’a toujours pas effectué le moindre arrêt va chercher pour la deuxième fois le ballon au fond de ses buts.

Les changements de Luis à la pause ont porté leurs fruits. Le PSG et sa colonie respirent, alors que les Canaris ont tendance à s’emmêler les crampons. Paris va maintenant s’accrocher à ce bon résultat. Pour tenir le score, Luis remplace Ogbèche par Cissé (67ème). Les données sont désormais simple : Paris va s’arc-bouter en défense et Nantes jouer sa dernière carte (André remplace Moldovan, et Olembé, Delhommeau). La Beaujoire s’éteint au fur et à mesure que les minutes s’égrainent. De leur côté, les Parisiens récoltent nombre de cartons jaunes pour des gestes d’anti-jeu. Les lignes se distancent de plus en plus, offrant des boulevards aux attaquants des deux équipes. Roni est d’ailleurs à deux doigts d’en profiter, après une longue chevauchée, mais sa frappe vient flirter avec le mauvais côté du poteau de Landreau (85ème). La fin de la rencontre semble interminable. Les trois minutes de temps additionnel paraissent ne pas s’écouler. Un dernier coup-franc de Vahirua, un ultime arrêt de Letizi. Et puis la délivrance. Il y a même une banderole pour finir : « Jeudi, on veut des guerriers ». Tout est dit.

Les réactions :

Luis Fernandez : « Ça a été difficile, vu les circonstances. Après avoir joué un gros match à Glasgow jeudi, nous avons eu du mal à rentrer dans cette rencontre. Après avoir été menés puis réduits à dix, mes joueurs ont fait preuve de ressources exceptionnelles pour revenir. Ce groupe, j’y crois et j’y ai toujours cru. Je l’ai choisi, observé et ce soir j’en suis fier. Les trois prochaines années, je sais que ce groupe arrivera à maturité, si on le laisse tranquille. Maintenant, tout le monde à la tête au match de jeudi face à Marseille. Et je voudrais que l’on ne pense qu’au football et au jeu. »

Frédéric Déhu : « Malheureusement, comme d’habitude, nous avons mal débuté le match. Nous avons évolué une bonne partie du match à dix. En seconde période, il fallait avoir un esprit guerrier et conquérant. Nous nous sommes créé peu d’occasions, mais nous avons su être réalistes. Nous sommes enfin récompensés de nos efforts. Maintenant, nous avons quatre jours pour préparer le grand rendez-vous de Marseille. »

Les notes du Parisien :

Letizi (6). Efficace sur une reprise de Moldovan (18ème), il ne peut pas grand-chose en revanche sur la frappe victorieuse de Bonilla (31ème). Beaucoup de sérénité en fin de match.
Llacer (5). Latéral droit, le danger est venu de son côté en première période. Il n’empêche pas le centre de Quint sur l’action qui amène le but nantais. Il passe à gauche après le repos pendant quelques minutes, avant de filer à nouveau de l’autre côté pour bloquer le couloir.

Pochettino (5,5). Défenseur central, l’Argentin a souffert face à la vivacité du jeu nantais. Il est surtout en retard sur Bonilla lorsque celui-ci ouvre le score. Plus à l’aise après le repos avec Déhu à ses côtés.

Heinze (7,5). Au poste de défenseur central, il commence son match par des interventions musclées mais nécessaires pour couper l’élan nantais. Repositionné milieu gauche en seconde période, il adresse une passe décisive à Ogbèche pour l’égalisation, puis une autre à Ronaldinho. Il est indispensable au PSG. Une prestation de haut niveau.

Déhu (6,5). Il a d’abord évolué comme un véritable libero au-dessus de sa défense. Chargé d’assurer le lien entre sa ligne arrière et son milieu de terrain, il a surtout bouché les trous. Auteur de retours efficaces, il redescend en défense centrale après l’expulsion de Potillon. Incontournable dans ses 16 mètres.

Potillon (2). Fatigue ou manque de lucidité ? Peut-être les deux à la fois. Auteur d’un tacle sévère sur Da Rocha, à la hauteur du mollet, le latéral gauche parisien est logiquement expulsé par l’arbitre.

Mendy (3,5). Milieu droit, il a joué à contretemps, perdant un nombre important de ballons. A la pause, il est remplacé par El Karkouri (5,5) qui est venu prendre sa place dans une défense à trois.

Arteta (7). Milieu axial, les circonstances l’ont obligé à parer au plus pressé. Il a peu à peu trouvé des espaces, notamment lorsque le PSG s’est retrouvé à dix.

Hugo Leal (6). Lui aussi milieu axial, il n’a pas réalisé grand-chose de bon en première période. Après le repos, deux ouvertures à l’origine des buts du PSG.

Leroy (5). Seul en pointe, il a encore couvert des kilomètres, malheureusement en pure perte. Remplacé à la mi-temps par Ronaldinho (6). Le Brésilien a mis 18 minutes pour marquer et offrir la victoire au PSG. Auteur d’une percée extraordinaire.

Ogbèche (6). On lui a demandé d’occuper le côté gauche. Il a souffert dans ce rôle. D’une déviation opportuniste, il remet le PSG sur les rails. Remplacé par Cissé (68ème) qui est venu renforcer l’entre-jeu.


Le stade :

Le Stade Louis-Fonteneau, dit La Beaujoire

Le Stade Louis-Fonteneau, dit La Beaujoire


 

Loic
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