Nantes – PSG 2-0,  06/03/81, Coupe de France 80-81

Samedi 07.03.1981, Coupe de France, 1/16 de finale, match aller à Nantes, au Stade Marcel-Saupin :
F.C. NANTES – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (1:0)
– 14 905 spectateurs. Buts : Baronchelli, 6′ ; Touré, 85’. Arbitre : M. Benali.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-Marc Pilorget, Thierry Morin, Éric Renaut, Luis Fernandez – Jean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, Mustapha Dahleb – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Boubacar Sarr. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Nantes : Bertrand-Demanes – Ayache, Rio, Michel, Bossis – Trossero, Müller, Rampillon – Baronchelli, Pécout (Touré, ?’), Amisse. Entraîneur : Vincent.

Maillot utilisé :

Maillot domicile Coupe de France 1980-81

Programme :

(collection La Mémoire du PSG)

Photos du match :

Le plongeon de Dominique Baratelli dans les pieds de Baronchelli et Pécout n’empêchera pas l’ouverture du score nantaise (R. Giron)

Vidéo :

Compte-rendu (France Football) :

Pour une rentrée en touche

Le fait du match, ce fut peut-être la blessure de Pécout qui provoqua la rentrée de José Touré au poste de centre-avant. Le jeune attaquant nantais eut bien du mal à se défaire de l’emprise de Morin, le stoppeur parisien ; mais à cinq minutes de la fin, Touré sut profiter à point nommé d’un moment d’hésitation et d’inattention des défenseurs adverses pour récupérer une passe de Baronchelli et pour venir marquer à bout portant un second but capital qui rassurait les Jaunes avant le voyage à Paris. Il faut dire que ce deuxième but tant redouté par les Parisiens provoqua la colère de ces derniers. Car il fut précédé d’un incident d’arbitrage qui eut des répercussior graves, puisqu’il amena l’exploit de Touré. M. Benali, l’arbitre, accordant à tort aux Nantais une rentrée de touche qui rapidement jouée par les Jaunes surprit complètement les Parisiens en pleine discussion et un instant déconcentrés. C’est peut-être ainsi que se joua le sort de ce seizième.

Réactions :

Georges Peyroche est revenu de Nantes déçu mais satisfait en fin de compte du comportement de son équipe parisienne. « Après avoir analysé le match, je m’aperçois en effet que nous avons fait souvent le jeu, que nous avons pris deux buts stupides et que nous avons confirmé un redressement technique amorcé contre Nice. Il est vrai que les retouches appportées à l’équipe avec le retour de Renaut en libero, les rentrées de Lemoult et Dahleb au milieu, ont remis de l’ordre dans notre jeu. La complémentarité reste une vérité première en football. Il est seulement dommage que nous gâchions nos chances, d’abord par des petites bêtises en défense qui coûtent cher. et surtout par des faiblesses dans la finition, devant le but adverse.

« Confiance intacte donc pour le retour ?
– J’estime que rien n’est perdu, nous n’en sommes pour l’instant qu’à la mi-temps et nous sommes menés 0-2. J’ai déjà dit à nos joueurs que cette situation n’était pas sans rappeler un ou deux matches où, cette saison, nous nous étions retrouvés dans la même position. Devant Laval et Saint-Etienne par exemple, où menés 0-2 à la mi-temps. nous avions renversé ou redressé la vapeur. Tout sera question de récupération et de fraîcheur physique. Et il me semble que nous avons fini mieux que les Nantais samedi, ce qui peut être encourageant. D’autre part, le terrain du Parc, qui est grand, empêche l’équipe visiteuse de jouer défensivement. Mais il faudra se méfier tout de même d’une formation nantaise toujours capable de marquer des buts à l’extérieur et qui semble traverser actuellement une période de réussite très favorable. Le tout pour nous sera d’emballer le match dès le départ afin d’obtenir l’adhésion du public et si possible de marquer rapidement ce but qui remettrait peut-être tout en question. Si Dahleb renouvelle son match de Nantes en particulier, je pense que nous ne sommes pas encore éliminés. Et puis, après tout, la réussite et la chance peuvent, elles aussi, tourner un jour ou l’autre.

Le stade :

Le stade Marcel-Saupin