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Nîmes – PSG 1-2, 28/07/78, Division 1 78-79

Vendredi 28.07.1978, Championnat de France, Division 1, 3e journée (18e place), à Nîmes, au Stade Jean-Bouin :
NÎMES OLYMPIQUE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (1:1)
– 7 830 spectateurs. Buts : Boyron, 8′, Dominique Bathenay, 31′ ; Carlos Bianchi, 49′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Jean-François Douis, Thierry Morin, Éric Renaut (Philippe Jean, 66′), Jean-Marc Pilorget – Jean-Claude Lemoult, Dominique Bathenay, François M’Pelé – François Brisson, Carlos Bianchi, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Jean-Michel Larqué.


Maillot probablement utilisé :

Maillot extérieur 1979-80

Maillot extérieur 1978-79


Programme :


Compte-rendu (France Football) :

Méconnaissables, surtout par rapport à leur production contre Monaco, les Nîmois au jeu souvent décousu, ont perdu deux points précieux qui étaient à leur portée. Au repos, leur avance était limitée à un seul but, alors qu’au vu de certaines occasions, ils auraient dû avoir une marge de sécurité suffisante. Les Parisiens surent par moments imposer leur meilleure cohésion et leur technique supérieure; et après le magistral coup franc de Bathenay, ils gelèrent le jeu et surent maintenir un faux rythme d’autant que leurs hôtes avaient perdu leur verve offensive et se montraient très brouillons et imprécis.

Le pied gauche de Bathenay

Le Paris Saint-Germain a marqué ses deux premiers buts et remporté sa première victoire mais il le doit surtout à son adversaire qui a fortement déçu. Un petit Nîmes, un très petit Nîmes même, jouant à 30 p. 100 de son régime lors de, sa victoire inaugurale contre Monaco, aurait acquis un deuxième succès avec une certaine facilité. La prestation locale a été en effet assez bizarre et surprenante, car sans avoir les atouts ou soi-disant tels de leurs visiteurs, ils avaient les moyens de triompher d’une formation opérant sur un rythme de croisière et paraissant bien timide dans ses offensives. La seule étincelle dans ce match qui sombra bientôt dans la grisaille, se situa à la 8e minute, lorsque sur une remarquable action collective orchestrée par Gamouh, les Nîmois ouvrirent la marque par Boyron. Dès lors, déchaînés, ils soumirent leurs rivaux à rude épreuve, mais Marguerite, puis Garnier, gâchèrent des occasions favorables.

Même après le but égalisateur de Bathenay, sur un coup franc magistral sous la transversale, Nîmes eut encore la possibilité de reprendre l’avantage, mais Baratelli détourna le bolide de Garnier. Trois minutes après le repos, Girard perdait la balle au centre du terrain, et Dahleb s’enfuyait le long de la ligne de touche et centrait sur Bianchi, qui ne pouvait contrôler la balle ; mais hélas Moretti parachevait l’action. Les Parisiens s’appliquèrent alors à préserver ce mince avantage en faisant bien circuler le ballon, mais sans accélérations véritables, tandis que les Nîmois se désunissaient et répliquaient par des mouvements confus, brouillons et souvent maladroits. Baratelli s’opposait à leurs tentatives et il s’en fallut même de peu en fin de match que Bianchi, peu inspiré jusqu’alors, ne réussisse un troisième but. Heureusement. Orlandini détourna en corner. On se demande quand même comment expliquer cette carence réciproque, même si la soirée était plutôt étouffante.

Les Nîmois se retrouvent donc avec deux unités seulement pour trois matches, tout comme la saison dernière d’ailleurs, ou, cependant, ils s’étaient déplacés à deux reprises. Les voilà donc réduits à redresser la situation sans plus attendre, avant de se retrouver dans une position inconfortable et alarmante. On s’est plu à déclarer et à écrire que leur équipe de quatre sous, comparée dédaigneusement à une modeste 2 CV, était incapable de s’exprimer face à des opposants plus huppés. C’est peut-être oublier que les éléments les plus cotés à la bourse des valeurs ne constituent pas obligatoirement une équipe de première force, et qu’il arrive parfois, souvent même, que les réputations les mieux établies soient quelquefois mises en échec.


Le stade :

Le stade Jean-Bouin

Le stade Jean-Bouin


 

Loic
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