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PSG – Athletic Bilbao 1-1, 25/07/98, amical 98-99

Pierre Ducrocq balle au pied

Samedi 25.07.1998, match amical de pré-saison, à Evry, au stade Robert-Bobin :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – ATHLETIC CLUB BILBAO (Esp.) 1:1 (1:1)
– 5 000 spectateurs environ. Buts : Urzaiz, 17′, Bruno Carotti, 29′. Arbitre inconnu.
L’équipe du PSG : Dominique Casagrande – Nicolas Laspalles (Jimmy Algérino, 46′), Éric Rabésandratana (Aliou Cissé, 84′), Christian Wörns, Didier Domi – Jérôme Leroy, Yann Lachuer, Bruno Carotti (Alain Goma, 46′), Pierre Ducrocq (Francis Llacer, 84′) – Patrice Loko (Laurent Leroy, 79′), Nicolas Ouédec. Entraîneur : Alain Giresse.
L’équipe de Bilbao : Imanol Etxeberria – Larrainzar, Carlos Garcia, Roberto Rios (Ferreira, 82′), Lasa (Larrazabal, 57′) – Imaz, Urrutia (Nagore, 52′), Lacruz, Alkiza (Mikel, 78′) – Ezquerro (Bolo, 82′), Urzaiz (Javi Gonzales, 57′). Entraîneur : L. Fernandez.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1998-99 (version du commerce, collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1998-99 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi (O. Andrivon)

Les parisiens avant le coup d’envoi (O. Andrivon)

Le défenseur allemand Christian Wörns

Le défenseur allemand Christian Wörns

Nicolas Ouedec tente d’échapper à Imaz

De nouveau le défenseur allemand...

De nouveau le défenseur allemand…

Pierre Ducrocq balle au pied

Pierre Ducrocq balle au pied


Compte-rend (L’Equipe) :

Les « Nantais » du PSG en forme

Eux, bien sûr, sont là. Cernés par les photographes, Fernandez et Giresse discutent à voix basse, tandis que les Basques de Luis et les Parisiens de Gigi s’échauffent dans la douceur d’Evry-Bondoufle.

A quelques mètres, c’est en anglais qu’un autre duo converse. Gérard Houiller et Roy Evans, le tandem technique de Liverpool, sont venus « observer un joueur de Bilbao » , assure l’ancien DTN. Et si Jérôme Leroy les intéressait aussi ? Charles Biétry et Marco Simone, quant à eux, avaient prévu de ne pas se rendre au Stade Robert-Bobin.

Sur le terrain, une présence capte l’attention, celle de Christian Wörns, qui arbore pour la première fois le rouge et le bleu de Paris. Un œil vigilant sur le remuant Urzaiz, le stoppeur allemand, après seulement quelques jours d’entrainement, ne dégage pas la monumentale assurance de ses apparitions « mondialiste » . Mais si sa condition physique est encore limitée, l’Allemand se veut sérieux dans le replacement, et peut, à l’occasion venir créer le surnombre au milieu.

Un milieu parisien au sein duquel Jérôme Leroy et Yann Lachuer tentent de combiner et d’accélérer le jeu en cette première période assez plaisante.

Un Loko prometteur

Mais c’est Nicolas Ouédec, épaulé par un Loko prometteur, qui s’offre les premières occasions (3′, 11′). Si Paris semble prendre ses quartiers dans le camp basque, les vice-champions d’Espagne finissent par franchir la ligne médiane. Et pas pour rien. A l’entrée de la surface, côté droit, Alkiza centre sur coup franc pour Urzaiz qui, esseulé au deuxième poteau, marque de la tête à bout portant (17′). Douze minutes plus tard, Jérôme Leroy déclenche une violente frappe des vingt mètres. Corner. Et alors que la défense basque cafouille
royalement, Carotti se couche pour égaliser du droit aux six mètres.

La filière « nantaise » se recrée naturellement, le même Carotti ouvrant sur le flanc droit pour Loko qui manque son lob du pied droit (43′). Alors que Goma forme une nouvelle charnière centrale avec Wörns qui ne devait au départ jouer qu’une mi-temps, alors que Rabesandratana monte d’un cran, Loko tente à nouveau sa chance dès la reprise, en frappant en pivot après un contrôle de la poitrine dos au but (50′). Hormis un déboulé suivi d’une frappe croisée côté droit de Jérôme Leroy (47′), et une tentative de lob sur coup franc de Lachuer (81′), le PSG n’affiche plus guère d’emprise sur un match devenu bien fade.

L’excellent Javier Gonzalez, sur deux actions similaires (crochet intérieur du droit, frappe du gauche), efface tour à tour Algérino (70′) et Wörns (80′). Mais l’attaquant basque rate de peu de donner la victoire à son équipe. Les deux formations ne se départageront pas. Luis et Alain peuvent reprendre leurs discussions d’égal à égal.


Le stade :

Le stade Robert-Bobin

Le stade Robert-Bobin


 

Loic
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