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PSG – Avignon 1-1, 12/10/73, Division 2 73-74

Vendredi 12.10.1973, Championnat de France, Division 2, Groupe B, 9e journée (2e place) à Paris, au Stade Jean-Bouin :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE AVIGNONNAIS  1:1 (1:0)
– 804 spectateurs. Buts : Jean-Louis Brost, 22′ ; Pellegrini, 47′. Arbitre : M. Lempereur.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Éric Renaut, Jacky Bade, Jean-Louis Leonetti, Patrice Zbinden (Michel Marella, 60′) – Jean Deloffre, Jacky Laposte, Bernard Dumot – Jean-Louis Brost, Christian André, Othniel Dossevi. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe d’Avignon : Skoric – Gilles, Perlès, Jean, Palermini – Di Salvio, Calmettes – Leroy, Pellegrini, Copé, Sicard (Bussi, 75′). Entraîneur : Bourrier.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1973-74


Photos du match :

Jacky Bade plus haut que Skoric, le portier avignonais, sous les yeux de Bernard Dumot, Palermini et Jean-Louis Brost (archives MK)


Compte-rendu :

– presse (merci à Stéphane Grandvalet)

Avignon rejoint Paris-S.-G.

Le froid assez vif qui régnait hier soir avait sans doute empêche les spectateurs d’être plus nombreux pour les retrouvailles du Paris-S.-G. avec la Capitale. Et ce froid a sans doute paralysé quelque peu les acteurs de ce match, puisque cette premiere mi-temps fut Ioin d’être passionnante sans pourtant être insipide. Il fallut attendre la dixième minute pour enregistrer un fait notable, c’est-à-dire un tir de Dossevi largement au-dessus des buta de buts de Skoric et cette maladresse devait être suivie d’une autre d’un autre Sangermanois, André.

On passait son temps donc à se donner et redonner le ballon et les actions se déroulaient toujours au milieu de terrain sans passionner le foule. Pourtant, la 21e minute Paris-S-G obtint son premier corner, le gardien Skoric en provoquent un autre de suite après.

Sur ce deuxième corner, Laposte récupérait le ballon vingt mètres des buts, le passait à Brost qui, du gauche, plaça un splendide tir que Skoric ne vit pas passer (22′). Ce but, qui sembla décontracter les Parisiens redonna un peu plus d’intensité à la partie, surtout par la domination des hommes de Vicot et on vit alors quelques actions un peu enlevées, surtout de la part des Parisiens qui prenaient l’avantage sur les Avignonnais.

Les visiteurs méritaient pourtant d’avoir une chance d’égaliser quand Le Roy (39e minute) qui filait au but, fut accroché et chuta, mais l’arbitre n’estima pas qu’un penalty dut sanctionner cette faute.

Avignon qui se défendait très bien, n’avait, hélas aucun attaquant puisqu’au cours de ces 45 premières minutes on ne vit aucun un tir dans le cadre des buts gardés par Choquier, et sur un coup franc (36e) qui lui fut accordé, Avignon mit le ballon hors des buts parisiens. En revanche, Paris-Saint-Germain, qui répétons-le, était plus entreprenant grâce à Laposte, Bade, Leonetti et Brost terminait cette première période de façon très alerte, et quelques secondes avant la fin, il fallut tout le talent de Skoric pour préserver un second but.

On avait raison de penser que c’était le froid qui paralysait Avignon puisque dès qu’il revint sur le terrain en deuxième mil-tempes l’avant centre Pellegrini retrouva tous ses moyens et deux minutes après cette reprise, Il profitait d’une balle qui avait été cafouillée par défense parisienne pour reprendre et égaliser (47e).

Pendant un quart d’heur, Paris-Saint-Germain devait subir l’ascendant d’Avignon pour enfin se dégager, une belle action de Brost sonnait le réveil. Le petit ailier parisien qui avait percé, d’une façon magnifique, reprenait le ballon du pied à un mètre de hauteur, mais le ballon était repoussé par le poteau.

Ensuite le jeu s’équilibra, mais il faut bien le dire, Avignon bien meilleure figure. Nous eûmes donc une fin de partie assez égale, mais pourtant c’est Avignon qui devait rater la belle occasion quatre minutes de la fin sur une faute de Bade, Copé arriva avec le ballon seul devant Choquier, lequel ferma l’angle de tir, ce que voyant Copé donna à Pellegrini qui l’accompagnait, mais Renaut arrivant en catastrophe, réussit à subtiliser le ballon.

Ce match n’eut donc pas de vainqueur et fut plus intéressant en seconde mi-temps et permit aux Avignonnais Jean, Di Salvio, Pellegrini, Copé et surtout Le Roy de se distinguer alors qu’en face on peut donner une note favorable à Bade, Leonettl. Laposte et Brost.

– Le Courrier Républicain :

P.S.G. – AVIGNON, nul 1 à 1

P.S.G. et Avignon 1-1 (1-0) temps froid, bon terrain, bon éclairage, bon arbitrage de M. Lempereur, 1500 spectateurs environ : buts Brost (22e pour le P.S.G.), pour Avignon Pellegrini 47e. À la 60e minute Marelle a remplacé Zbinden pour Paris S.G. Bussi (75e) a remplacé Sicard pour Avignon.

Il faisait froid vendredi soir au stade de Jean Bouin, 1500 spectateurs environ s’étaient donné rendez-vous pour assister à la rencontre Paris S.G.-Avignon « un choc » attendu entre deux formations pratiquant un football offensif, hors ce furent les défenses qui le meilleur sur les attaques ce qui peut expliquer le score serré de ce match dans lequel les ana-citants des deux camps ont une grande part de responsabilité, ceux-ci faisant preuve d’un manque évident de punch mais aussi côtoyèrent aisément la maladresse aux approches des buts défendus par Chéquier (P.S.G.), Skoric (Avignon).

Pourtant cette rencontre fut loin d’être insipide notamment lors de la première période de jeu où les hommes de Vicot manoeuvrèrent intelligemment en pratiquant une circulation rapide du ballon.

En un mot ils imprégnèrent au cours de cette première mi-temps leur personnalité, les passes croisées, les dédoublements étaient monnaie courante face à une formation avignonnaise qui luttait difficilement dans la lutte pour le ballon et dans l’occupation du terrain.

Leonetti remarquable d’aisance et de facilité que lui disputait son camarade Bade orchestrèrent les attaques les plus cinglantes, mais elles butèrent dans l’effort final sur une opposition habile des avignonnais, sinon sur un excellent Skoric.

Mais le but sangermanois ne pouvait tarder et à la 22e minute à la suite d’un corner, la poste récupérait le ballon, le passait à Brost situé à vingt mètres des buts dont le tir instantané dont lui seul a le secret foudroyait Skoric totalement médusé.

La seconde période de jeu différa de la première en ce sens que la belle machine sangermanoise qui fit impression la première mi-temps et qui laissait entrevoir un succès des hommes de Vicot, sembla subitement enrayée, car incapable de poursuivre son effort et d’imprégner son football ordonné. Alors Pellegrini re-trouva tous ses moyens et deux minutes après la reprise, profitait d’une balle caffouillée pour reprendre et égaliser.

Les débats qui s’en suivirent furent plus équilibrés, Paris S.G. attaquait, mais Avignon défendait le match nul, ce qu’il parvint à réussir.

– La Liberté de la Vallée de la Seine :

Paris-St-Germain n’a pu vaincre Avignon

Jouée vendredi soir à Jean-Bouin cette rencontre qui promettait d’être passionnante, a été gêné par le froid qui a paralysé autant les joueurs, que les spectateurs.

Le début de la première période fut d’un niveau très bas à tel point que l’on avait l’impression que les joueurs des deux équipes se faisaient des politesses. Puis petit à petit l’intensité augmenta et l’on assista à un forcing du Paris-Saint-Germain, concrétisé à la 22e minute par un but de l’ailier droit Brost consécutif à un corner mal dégagé par le gardien yougoslave Skoric.

Piqués au vif les Avignonais tentèrent bien de réagir par Pellegrini, Leroy et Copé, mais Paris-Saint-Germain avait le match en main et aurait mérité de creuser l’écart notamment sur des actions très percutantes menées par Brost et Léonetti.

On s’attendait donc à un cavalier seul des Parisiens en seconde période mais il fallut vite déchanter puisque Avignon obtint l’égalisation à la 47e minute par Pellegrini qui exploita au mieux un cafouillage devant les buts de Choquier.

Dopés moralement par ce but surprise les Avignonais – monopolisèrent le ballon pendant un quart d’heure, créant des situations confuses devant les buts de Paris-Saint-Germain.

Petit à petit les Parisiens refirent surface à menacèrent en plusieurs occasions Skoric qui fit plusieurs fois étalage de toute sa classe pour conserver un match nul très équitable.


Stade :

Le stade Jean-Bouin

Le stade Jean-Bouin


Lien :

La fiche du match sur Paris.canal-historique


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