PSG – Barcelone 1-1, 19/04/77, match amical 76-77
Mardi 19.04.1977, match amical à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. BARCELONE (Esp.) 1:1 (0:0)
– 20 000 spectateurs environ. Buts : Jean-Pierre Tokoto, 60′, Cruyff, 79′. Arbitre : M. Pauchard.
L’équipe du PSG : Michel Bensoussan – Jean-Marc Pilorget, Jacques Novi, Éric Renaut (Bernard Moraly, 52′), Dominique Lokoli – Jacky Laposte, Lionel Justier, ? Alonso (Francis Piasecki, 38′) – Jean-Pierre Tokoto, Rida Ali Messaoud, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.
L’équipe de Barcelone : Artola – Ramos (Macizo, 55′), Costas, Olmo, De la Cruz – Neeskens (Clares, 33′), Carreño, Sanchez – Cruyff, Asensi, Mir. Entraîneur : ?.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Vidéo :
Compte-rendu (Blograna.com, 2013) :
En ce 19 avril où apparemment aucune des 2 équipes n’était lancée dans le sprint final de son championnat et/ou d’une Coupe d’Europe, la venue de Cruyff et sa clique n’a déplacé que 20 000 supporters à la porte d’Auteuil, chiffre qui fait branque comparé au million de demandes de billets pour le match du 2 avril. A la surprise générale, c’est M. Didier Pauchard qui est choisi au sifflet. 36 ans plus tard, on peine toujours à y croire…
Dans son maillot Hechter Original (à ne pas confondre avec un célèbre bonbon au caramel), la première radio de France klaxonnant bien fort sur la poitrine, le Paris-Saint-Germain est sur le point de clôturer une saison insipide à la 14ème place du Championnat, époque pré-Thiriez où la L1 s’appelait encore 1ère Division. L’effectif de l’époque, savant mélange de coupes afros et de nuques longues (un avant-goût de Charly Coridon et Jean-Luc Sassus), devra attendre le mercato estival suivant pour se renforcer et voir débarquer la frange sage de Jean-Michel Larqué et la calvitie frisée de Carlos Bianchi.
En avril 1977, les buts parisiens sont gardés par Michel Bensoussan, qui avait laissé à David les clés du magasin. Devant lui, la légende. Membre des Quatre Mousquetaires, recordman de matches joués avec Paris, Jean-Marc Pilorget, un pilier de l’histoire du club. Soit par définition un mec que Zlatan ne connaît pas, puisqu’avant cette année, il n’y avait rien. En toute honnêteté, je ne dois qu’à Wikipedia d’en savoir plus sur le sujet que le Pinocchio Suédois. Wikipedia qui, comme chacun, a ses limites, coupable de détails approximatifs quant à la position précise de Pilorget : un banal et globalisant « défenseur » aura raison de s’avoir s’il était latéral, stoppeur ou libéro (oui, en 1977, on ne parlait pas de défenseur central mais de stoppeur, et de libéro).
S’il est besoin d’enfoncer le clou sur ces temps surannés, il suffit de braquer les projecteurs vers les cartes d’identité. Le PSG 77, c’est du Michel (Bensoussan), du Gérard (Centazo), du Bernard (Moraly), du Francis (Piazecki), du Jean-Pierre (Tokoto) et du François (Brisson) mais qui ne chantaient pas. Bref, une véritable équipe de Jacky (Novi et Laposte, ce n’est pas pour rien s’ils étaient deux…). La seule tête d’affiche un tant soit peu tangible, la resta du moment, arpentait l’aile gauche et s’appelait Mustapha Dahleb. Un Fennec recruté à Sedan…
Dans le camp d’en face, le prénom en vogue vient d’un pays plat, connu entre autres pour ses canaux, ses tulipes, ses moulins, ses bars où l’on peut fumer des cigarettes qui font rire et, pour les plus pointus de la chose du ballon, son football total. Et donc, pour ses Johan, Cruyff et Neeskens. Neeskens qui aura d’ailleurs un lien excessivement fort avec le Paris Saint-Germain, puisqu’il inspirera les parents Kebano, au moment de se pointer à la mairie de Montereau pour annoncer fièrement le prénom de leur fils à l’administration française. Un monument de la formation parisienne… (actuellement au Stade Malherbe de Caen en L2, pour ceux que ça intéressent).
A part ça ? A part ça les tauliers n’ont pas tous fait le déplacement, puisque ni Migueli ni Charly Rexach ne participent à la partie. Concernant le reste de l’équipe, on vous évitera les jeux de mots Ruquierisants du genre, en attaque « Mir avait pris l’Express », ou encore en défense « De La Cruz, célèbre pour son tableau La Libertad Guiando El Pueblo ».
Venu disputer ce match à la fin d’une saison qu’il clôturera sans trophée, le Barça ramène un nul anecdotique, grâce à un but de Cruyff. Un résultat qui serait plutôt favorable le 2 avril…
Le stade :
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C’était au temps où mouss remplissait le parc a lui tout seul