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PSG – Barcelone 3-2, 30/09/14, Ligue des Champions 14-15

La joie du jeune italien (Ch. Gavelle)

Mardi 30.09.2014, Ligue des Champions, Groupe F, 2ème journée (1ère place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – F.C. BARCELONE  3:2 (2:1)
– 46 400 spectateurs. Buts : David Luiz, 10′, Messi, 12′, Marco Verratti, 26′; Blaise Matuidi, 54′, Neymar, 56′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Grégory Van der Wiel, Marcos Marquinhos, David Luiz, Maxwell Scherrer – Marco Verratti (Yohan Cabaye, 71′), Thiago Motta, Blaise Matuidi – Lucas Moura (Jean-Christophe Bahebeck, 81′), Javier Pastore (Clément Chantôme, 86′), Edinson Cavani. Entraîneur : Laurent Blanc.
Avertissement à Marcos Marquinhos.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2014-15

Maillot domicile 2014-15


Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi (R. Martin)

Les parisiens avant le coup d’envoi (R. Martin)

L'ouverture du score de David Luiz!

L’ouverture du score de David Luiz!

Marco Verratti aura choisi son match pour marquer pour la 1ère fois sous nos couleurs! (S. Mantey)

Marco Verratti aura choisi son match pour marquer pour la 1ère fois sous nos couleurs! (S. Mantey)

La joie du jeune italien (Ch. Gavelle)

La joie du jeune italien (Ch. Gavelle)

Lucas, qui aura tout donné, victime de crampes.

Lucas, qui aura tout donné, victime de crampes.

Marquinhos après son incroyable sauvetage dans les arrêts de jeu

Marquinhos après son incroyable sauvetage dans les arrêts de jeu (S. Mantey)

Le score final (S. Mantey)

Le score final (S. Mantey)

Les unes de l'Equipe et du Parisien, qui, encore 24 heures avant parlaient de crise et de remplacement de Laurent blanc pour trois matchs nuls...

Les unes de l’Equipe et du Parisien, qui, encore 24 heures avant parlaient de crise et de remplacement de Laurent blanc pour trois matchs nuls…


Vidéo (cliquez sur l’image) :


Compte-rendu (lequipe.fr) :

Le grand Paris

Le PSG s’est offert une victoire prestigieuse et précieuse mardi contre le FC Barcelone (3-2). David Luiz, Verratti et Matuidi ont inscrit les trois buts pour les Parisiens qui prennent la tête de leur groupe.

Il est des matches qui en disent long sur le réel potentiel d’une équipe. Des matches qu’il ne faut surtout pas manquer, sous peine de le regretter. Face au Barça, ce mardi pour son premier sommet de la saison, le PSG a réussi le test. Sans Ibrahimovic, Thiago Silva ni Lavezzi. Vainqueur d’un duel de haute volée (3-2), le candidat auto-proclamé à la succession du Real Madrid s’est complètement relancé après son nul inaugural à Amsterdam (1-1). Face à un adversaire catalan, lui aussi totalement revenu au premier plan, Paris a non seulement fait taire les critiques mais il a aussi impressionné et pris les commandes du groupe F.

Dès l’entame de la rencontre, le scénario s’est bien goupillé. A nouveau organisé dans son traditionnel 4-3-3, mais avec Javier Pastore en attaque, l’Argentin et ses partenaires ont pressé très haut les Catalans. La récompense ne s’est pas fait attendre longtemps, avec le lancement des hostilités par David Luiz (10e), auquel Messi a répondu aussitôt. Laurent Blanc avait annoncé que seul un «collectif hyper-performant» pourrait poser des problèmes à ces Blaugrana, qui n’avaient jusque-là pas encore encaissé le moindre but. Le voeu du coach parisien a été exaucé. Tous très impliqués, à l’image de Marco Verratti, buteur pour la première fois de sa carrière à Paris, sur corner (26e), mais aussi de Blaise Matuidi, homme à tout faire et lui aussi buteur peu après la reprise (54e), les Parisiens ont ainsi porté leur invincibilité à domicile à trente matches européens. Qu’importe les dernières sueurs froides (74e, 82e et 86e). On appelle ça marquer les esprits.

Le frisson : le Barça ne s’est pas laissé distancer

Toujours devant au tableau d’affichage, le PSG a pourtant laissé le Barça marquer par deux fois juste après avoir scoré. Dans la foulée de l’ouverture du score de David Luiz, c’est d’abord Lionel Messi qui a égalisé à la suite d’un une-deux parfait avec Iniesta (11e). Et sur l’action suivant le break de Blaise Matuidi, c’est Neymar qui s’est chargé de réduire l’écart (56e). Ces deux réponses immédiates du Barça ont eu le don de calmer les ardeurs parisiennes et de forcer les champions de France à ne pas tomber dans l’euphorie. Par les temps qui courent, l’équipe de Laurent Blanc n’étant pas au meilleur de sa forme, ces aléas auraient pu la faire replonger dans le doute. Mais à l’inverse, les Parisiens se sont aussitôt remobilisés à chaque fois pour finir ce qu’ils avaient commencé. En beauté.

L’homme du match : David Luiz

Contraint de jouer très tôt à son retour du Mondial pour pallier l’absence de son copain Thiago Silva, David Luiz, qui s’estimait avant la rencontre à «60% de (s)es capacités» en raison notamment d’une blessure à un genou, a su élever son niveau de jeu le moment venu. Apparu emprunté jusque-là, lent et souvent sans idée au moment de relancer, l’international brésilien a montré tout autre chose face au Barça. Agressif, à la fois sur les phases défensives mais aussi offensives, comme sur cette montée rageuse avant la pause (39e), l’ancien joueur de Chelsea a surtout lancé le match en ouvrant le score à l’issue d’un superbe enchaînement contrôle-frappe en plein cœur de la surface catalane, sur un coup franc de Lucas (10e). Son premier but avec le PSG a semblé le galvaniser. Car jusqu’au bout ensuite, il n’a pas ménagé ses efforts, aux quatre coins du terrain, au point même de se retrouver parfois en position d’attaquant, pour presser l’adversaire le plus haut possible. Son entente avec Marquinhos est meilleure de match en match et son jeune compatriote s’est distingué par un sauvetage décisif, célébré comme un but.

Réactions :

Le même mot était dans toutes les bouches après la rencontre : «Solidarité.» Si le PSG a réussi l’exploit de s’imposer face au Barça (3-2), mardi au terme d’un match plein, c’est parce que les joueurs parisiens «ont joué ensemble», selon Marquinhos. «On s’est tous aidés les uns, les autres, a ajouté le Brésilien. La clé du match, ça a été le collectif. C’est ça qui nous a permis de gagner». Dans le même esprit, Blaise Matuidi a développé l’idée que cette fois, le club parisien n’était pas dans la position du favori. Et c’est peut-être justement ce qui l’a libéré. «On a joué comme toutes les équipes qui jouent contre nous en Championnat, a-t-il expliqué. Elles se transcendent. On a fait pareil ce (mardi) soir. Maintenant il faut essayer d’avoir ce même état d’esprit tout le temps, parce qu’on sait que les qualités, on les a.»

Les qualités techniques et tactiques notamment. «Le coach a trouvé la bonne stratégie», a relevé David Luiz, en référence au retour à l’habituel 4-3-3, mais non pas avec Cavani en pointe, pour pallier le forfait d’Ibrahimovic, mais bien Pastore, qui a couvert un terrain phénoménal, comme premier défenseur. «On a montré plus d’agressivité aujourd’hui, on a réalisé un bon pressing, a souligné Salvatore Sirigu. On a juste subi dans les moments de pression de Barcelone mais pas trop. Et on a fait un bon travail dans la possession, a poursuivi le gardien italien. Il faut être intelligent quand on a le ballon. Quand tu ne l’as pas, il faut presser pour le récupérer. J’espère qu’on reverra des matches de cette intensité-là.»

Matuidi : «Ils sont tombés sur 14 guerriers»

Cette «grande victoire», décrite comme telle par Matuidi, n’a pas été acquise sans douleur pour autant. «On a beaucoup souffert», a lâché Mawell. «Je ne connais pas d’équipe qui a la possession du ballon contre le Barça. Il fallait mettre d’autres ingrédients, a encore indiqué Matuidi. Il fallait aussi ne pas avoir peur quand on n’avait pas le ballon, c’est ce qu’on a essayé de faire aussi. Le Barça a démontré qu’il était aussi une grande équipe. C’était un très beau match, mais ils sont tombés sur quatorze guerriers. Je pense que c’est ce qui a fait la différence. On se savait attendus, c’était un véritable test et on a répondu présent.»

« Nasser al-Khelaïfi, que ressentez-vous après cette victoire du PSG contre le Barça ?

Je suis très heureux et très fier de toute l’équipe, de l’entraîneur et des supporters. C’était un match très important pour nous. Je suis toujours resté confiant malgré la période difficile qu’on vient de traverser. C’est la plus belle victoire de ma vie.

Malgré les résultats décevants du début de saison, vous n’avez jamais douté des qualités de votre équipe ?

Non, tous les joueurs ont prouvé aujourd’hui qu’ils étaient de grands joueurs. On a joué contre la meilleure équipe du monde, en plus sans Zlatan (Ibrahimovic), sans Thiago (Silva), sans Lavezzi. Nous avions besoin de cette victoire. Si on est là aujourd’hui, c’est qu’on a une grande équipe et des grands joueurs. C’est la réponse de tout le monde pour ceux qui disent que nous n’allons pas bien. On est sur la bonne voie.

La pression était-elle plus forte aujourd’hui ?

Il y a toujours de la pression. Mais c’est de la pression positive. On en a besoin. Ça a été vraiment difficile pour nous ces derniers temps, il fallait gagner parce qu’on ne jouait pas contre n’importe qui. C’était Barcelone en face, avec tous leurs meilleurs joueurs.

Est-ce que ce succès lance la saison du PSG ?

Oui, c’est un nouveau départ. J’espère que ça ira mieux maintenant pour nous tous. On a montré un bon état d’esprit, on va essayer de continuer comme ça. Tout le monde s’est donné à 200%, aujourd’hui, on a vu un collectif, une vraie équipe. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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