PSG – Bastia 1-1, 24/09/74, Division 1 74-75
Mardi 24.09.1974, Championnat de France, Division 1, 9e journée (16e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.É.C. BASTIA 1:1 (0:1)
– 12 288 spectateurs. Buts : Krimau, 32′ ; Krimau, 80′ contre son camp. Arbitre : M. Kitabdjian.
L’équipe du PSG : Ilja Pantelić – Denis Bauda, Jacques Novi, Éric Renaut, Louis Cardiet – Jacky Laposte, Albert Poli, Jean-Pierre Dogliani – Louis Floch, François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Bastia : Gili – Travetto, Heidkamp, Orlanducci, Solas – Franceschetti, Boissard, Papi – Giordani, Merry, Lenoir. Entraîneur : Cahuzac.
Maillot utilisé (avec sponsor) :
Billet :
Photos du match :
Compte-rendu (L’Equipe) :
li était temps pour Paris-S. G.
En cette première journée automnale, ils n’étaient que 8.000 hier soir au Parc des Princes, 8.000 seulement pour voir leur équipe opposée à l’un des deuxièmes du Championnat, Bastia. C’est peu ! 8.000 qui, malgré les pétards lancés ries tribunes, ont grelotté. Car il ne faisait guère chaud et le spectacle ne les a guère réchauffés.
Jouant sur son terrain, le Paris-S.-G. se lança à l’attaque pour essayer de faire tout de suite la différence. Mais ii s’est heurté à une défense à peu près intraitable au sein de laquelle rayonnait le libero « corse » Heidkamp.
La pression parisienne n’aboutit guère cependant qu’à un certain nombre de corners car les attaquants parisiens semblaient hier manquer de tranchant.
Leurs centres, soit par Floch soit par Dahleb, surtout, le plus dangereux, le plus percutant des attaquants parisiens, n’étaient généralement guère repris. Un tir de M’Pelé, dans un angle fermé (26′), tir stoppé d’ailleurs très difficilement et en deux fois, par Gili, fut l’action la plus mordante de cette première mi-temps.
En revanche, Bastia, qui cherchait à casser le jeu de l’adversaire et à poser le sien, notamment par Franceschetti et Papi, réussit dans la première moitié du match quelques contres impressionnants. C’est ainsi que Broissart et Franceschetti alertèrent remarquablement Papi (12′) qui de peu manqua le but uniquement parce que Pantelic, extrêmement adroit et avisé, sut parfaitement fermer l’angle.
Un peu plus tard (32′), un contre bastiais devait être décisif. Un « une-deux » entre Merry (que l’on appelait jusqu’ici de son surnom Krimau) et Giordani remit la balle en possession du Marocain et celui-cl ne laissa aucune chance à Pantelic.
P.-S.-G. se trouvait ainsi mené par 1-0. Le score ne devait pas changer jusqu’à la mi-temps, malgré les efforts toujours un peu confus et sans grand tranchant de l’équipe parisienne.
Seul petit incident à signaler : Travetto, qui retint par deux fois M’Pelé, qui semblait s’en aller vers le but de Gili, fut sanctionné par un avertissement (33′).
Les Parisiens tenteront en début de la seconde mi-temps d’attaquer sur un rythme extrêmement rapide. Le jeu gagnait ainsi en intensité. Le Paris-S.-G. domina pendant une bonne dizaine de minutes, et l’on crut bien à ce moment-là qu’il allait pouvoir égaliser. Il était d’ailleurs encouragé par ses supporters qui scan-daient : « Paris, Paris, Paris ! ». Mais très intelligemment, les Corses surent se dégager, et petit à petit, gràce a leur excellent milieu de terrain notamment par Papi et Franceschetti, prirent le contrôle du leu, le match en main.
Papi se distingua surtout. C’est vers lui que semblaient converger tous les ballons. C’est lui qui les distribuait avec une rare précision. Un excellent tir de Franceschetti (53′) mit Pantelic en difficulté. C’est le premier vrai tir sur lequel il se déployait puisque le but avait été acquis sans qu’il puisse toucher le ballon.
Si l’avant centre bastiais Merry avait été un peu plus adroit, Il est probable qu’à la 62′ minute Bastia aurait mené par 2-0 car Giordani lui avait donné une passe en or, mais le Marocain gâcha une balle merveilleuse.
Cette équipe parisienne, qui avait joué la peur au ventre durant la première mi-temps, semblait se débarrasser de ses complexes vers la fin du match. Son attaque se fit alors de plus en plus pressante et Floch se distingua par quelques essais, hélas ! malheureux.
Laposte sembla donner le signal de la réussite. Il plaça (76′) un tir très dur que Gili eut quelque mal à stopper. Et puis un coup franc bien inutile, sanctionnant une faute de Broissard sur Dogliani, donna l’occasion aux Parisiens d’égaliser. Un coup franc fut tiré par Dahleb. Le mur releva sa balle qui monta, monta et surprit Gili avancé.
Paris, sur un coup franc heureux, mais bienvenu, obtenait enfin l’égalisation après laquelle il courait depuis un moment.`
La rencontre se termina sur les chapeaux de roue. Poli, quoique « cravaté » par Orlanciuccl, réussit à tirer et Gili eut un mal terrible à capter la balle.
Sur une très belle transversale de Giorciani (86′), Lenoir faillit bien marquer malgré deux sorties successives de Pantelic. Ce match se terminait donc sur une note gaie et accélérée.
A Bastia, Papi, Franceschetti, au milieu du terrain, Heidkamp et Gili en défense méritent la citation. A Paris-S.,G., Dahleb, malgré un léger fléchissement en fin de partie, et Renaut ont été les meilleurs de leur équipe.
Le stade :
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