PSG – Bastia 3-1, 08/02/13, Ligue 1 12-13
Vendredi 08.02.2013, Championnat de France, Ligue 1, 24e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – S.C. BASTIA 3:1 (0:0)
– 44 619 spectateurs. Buts : Jérémy Ménez, 56′, Zlatan Ibrahimović, 71′ sur penalty, Khazri, 83′, Ezequiel Lavezzi, 89′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Grégory Van der Wiel, Alex Costa, Sylvain Armand, Maxwell Scherrer – Lucas Moura (Ezequiel Lavezzi, 75′), Clément Chantôme, Marco Verratti, Javier Pastore (Blaise Matuidi, 72′) – Kévin Gameiro (Zlatan Ibrahimović, 66′), Jérémy Ménez. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Vidéo (le résumé de PSGzine) :
Compte-rendu (lequipe.fr) :
Paris, mission accomplie
Vainqueur de Bastia (3-1) au Parc, vendredi, le PSG relègue provisoirement Lyon (2e) à six longueurs. Et se rassure à quatre jours de son déplacement à Valence en Ligue des champions.
Entre les matches internationaux et un huitième de finale aller de Ligue des champions à Valence mardi, Paris retrouvait la Ligue 1, son objectif principal, sans beaucoup de certitudes. En dominant Bastia vendredi au Parc des Princes (3-1), le PSG s’est offert une marge provisoire de six points sur son dauphin lyonnais. Mission accomplie, sans plus. Car si les troupes de Carlo Ancelotti ont nettement dominé et se sont procuré les occasions les plus nettes, elles sont loin d’avoir eu la partie facile face à des Corses accrocheurs. En laissant Ibrahimovic sur le banc au coup d’envoi, le technicien italien a fait comprendre l’importance du déplacement en Espagne la semaine prochaine, quitte à prendre le risque de souffrir face à Bastia.
Ménez libère le PSG
Titularisé à la place du Suédois à la pointe de l’attaque parisienne, Kevin Gameiro s’est procuré les occasions d’ouvrir le score mais la réussite l’a fui pendant ses 65 minutes de présence sur le terrain. Il a notamment trouvé le poteau sur un centre-tir de Ménez (25e) avant de buter à deux reprises sur Landreau, d’abord sur une superbe »Madjer » (55e) puis sur un duel face au gardien corse (60e). Entre ces deux dernières opportunités, Jérémy Ménez a libéré le leader de la Ligue 1 sur une frappe du gauche à l’entrée de la surface qui semblait pourtant à la portée du dernier rempart du Sporting (1-0, 60e). Les »Merci Landreau ! » moqueurs des supporters parisiens resteront d’ailleurs comme un mauvais souvenir pour l’ancien portier du PSG.
Sirigu s’arrête à 949 minutes d’invincibilité
Ce dernier n’a en revanche rien pu faire sur le penalty d’Ibrahimovic, entré en jeu cinq minutes plus tôt, qui a fait suite à une faute sur de Palmieri sur Lucas à la limite de la surface (2-0, 70e). A l’image de sa nouvelle équipe, le Brésilien a été très bon dans les 25 premières minutes, avant de nettement baisser le pied. Ses premières touches de balle et ses décalages ont fait la différence et il aurait pu marquer son premier but avec Paris s’il n’avait pas manqué le cadre, seul au point de penalty (25e). Cela aurait récompensé la belle entame de Paris, bien plus timide par la suite. Les sifflets à la mi-temps sont venus rappeler que Paris peut encore beaucoup mieux faire. Et la fin de la rencontre a confirmé que cette équipe n’est pas encore le monstre qui est censé tout écraser en Championnat. Le superbe coup-franc de Khazri (2-1, 82e), en plus de stopper la série d’invincibilité de Sirigu à 949 minutes, a ainsi fait trembler le PSG, qui aurait pu se faire rejoindre sans un sauvetage de Van Der Wiel (84e) et une tête trop enlevée de Modeste (85e). A l’affût, Lavezzi s’est occupé de tuer le suspense (3-1, 88e) mais Paris s’est offert une belle frayeur. Un avertissement sans frais avant de retrouver les joutes européennes.
Réactions :
«On voulait gagner, on a gagné, c’est bien.» Pas très bavard après la victoire de ses joueurs contre Bastia ce vendredi (3-1), Carlo Ancelotti a résumé le sentiment des Parisiens à la sortie des vestiaires. «Il fallait prendre les trois points pour se tourner sereinement vers Valence. Maintenant, on peut y penser», a enchaîné Blaise Matuidi, qui est entré à 20 minutes de la fin, lui qui en a disputé 45 mercredi avec l’équipe de France. Sans sortir un grand match, le PSG a accompli sa mission, à savoir mettre la pression sur Lyon, qui se retrouve à six points avant la réception de Lille dimanche.
De là à affirmer que la venue de Bastia a permis de préparer au mieux le déplacement de mardi en Ligue des champions, il y a un pas que certains n’ont pas franchi. «Le match n’a pas été parfait, a résumé Ancelotti. On a joué sur un faux rythme en première période. C’était mieux ensuite. Disons que le travail a été fait.» Sans plus. Autre point positif pour le coach parisien : «Certains joueurs ont pu récupérer (Ibrahimovic et Matuidi étaient sur le banc, Sakho en tribunes, ndlr), il n’y a pas eu de blessures, donc c’est l’essentiel.» Et Leonardo de se réjouir «du bon comportement» des joueurs alignés vendredi soir. «Ils ont voulu cette victoire, ils l’ont méritée, a affirmé le directeur sportif. En ce qui concerne le turn-over, on n’a pas le choix. On ne peut pas jouer 48 heures après un match international. C’est déjà difficile de préparer un match quand 10 joueurs importants sont avec leur sélection dans la semaine, alors là… Je ne veux pas entrer dans la polémique mais où est la logique de cette programmation ?»
La tête déjà à Valence
Si Paris n’avait pas récupéré les 3 points, la question aurait pu se poser mais avec la victoire, le cœur n’était pas à la polémique, mais plutôt à ce match de mardi. «Enfin le retour de la Ligue des champions !» en souriait Leonardo. «Je suis impatient d’y être, a quant à lui déclaré Matuidi. Ça va être une première pour moi (de jouer un huitième de finale de Ligue des champions), ce sont des matches excitants à jouer. On sera tous très motivés.» Surtout si tout se passe pour le mieux en Championnat. Finalement, dans cette soirée presque parfaite, seule la fin de l’invincibilité de Sirigu, battu sur un coup-franc de Khazri après 949 minutes sans encaisser de but, a fait office d’anicroche. «Je ne l’ai pas réalisé sur le coup, des coéquipiers me l’ont dit dans le vestiaire», en a plaisanté le buteur bastiais. «On voulait faire durer cette série et on n’a pas réussi, tant pis», a quant à lui lâché, presque fataliste, le gardien parisien. Lui aussi n’avait pas trop envie de traîner vendredi soir. Comme ses équipiers, il est déjà tourné vers Mestalla et une affiche européenne qui promet…
Le stade :
- Les matchs du 10 décembre - décembre 10, 2024
- Les matchs du 9 décembre - décembre 9, 2024
- Les matchs du 8 décembre - décembre 8, 2024