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PSG – Bordeaux 1-2, 29/10/00, Division 1 00-01

La réduction du score de Sylvain Distin sur corner

Dimanche 29.10.2000, Championnat de France, Division 1, 13e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX  1:2 (0:1)
– 43 432 spectateurs. Buts : Pauleta, 22′ ; Pauleta, 74′, Ramé csc, 91′.
L’Équipe du PSG : Dominique Casagrande – Jimmy Algérino, Talal El-Karkouri, Sylvain Distin, Bernard Mendy (Igor Yanovski, 46′) – Stéphane Dalmat (Augustine Okocha, 55′), Frédéric Déhu (Édouard Cissé, 72′), Pierre Ducrocq, Laurent Robert – Christian Corrêa, Nicolas Anelka. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Expulsion : Dugarry, 72′.


Maillot utilisé (à manches longues) :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :

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Programme :


Photos du match :

Le superbe coup-franc de Pauleta, qui achèvera le PSG un peu plus tard d'un lob depuis le rond central! (Ch. Gavelle)

Le superbe coup-franc de Pauleta, qui achèvera le PSG un peu plus tard d’un lob depuis le rond central! (F. Prat)

La joie de Pauleta, une scène qui deviendra classique au Parc (N. Luttiau)

La joie de Pauleta, une scène qui deviendra classique au Parc (N. Luttiau)

L'action où Dugarry va mettre un coup de coude à Talal El-Karkouri et récolter son second carton jaune de la soirée...

L’action où Dugarry va mettre un coup de coude à Talal El-Karkouri et récolter son second carton jaune de la soirée…

La réduction du score de Sylvain Distin sur corner

La réduction du score de Sylvain Distin sur corner

Le superbe tifo du Virage Auteuil

Le superbe tifo du Virage Auteuil (Mouvement Ultra)


Compte-rendu (sportal via psgmag) :

Bordeaux a mis fin à la belle série du PSG sur sa pelouse fétiche. Plus entreprenants et réalistes, les « Marine » et leur buteur vedette Pauleta se sont joués d’une équipe parisienne déstabilisée par les absences de quelques – uns de ses titulaires, et qui n’avait plus perdu depuis le 6 septembre en Championnat. Menés jusqu’à la dernière minute, les joueurs de la Capitale ont peiné et manqué d’application. Bordeaux, incrédule, n’a pas laissé passer sa chance. Philippe Bergeroo et Elie Baup avaient du revoir leur groupe habituel. Côté parisien, une seule surprise à signaler : la présence de Dominique Casagrande dans le but. Lionel Letizi qui avait pris une balle dans le plexus la veille à l’entraînement a renoncé au dernier moment. Pour le reste, rien de bien surprenant. Peter Luccin et Éric Rabesandratana, suspendus, Talal El Karkouri a hérité d’une place de titulaire. Okocha étant, lui, toujours maintenu sur le banc. Ali Benarbia n’a toujours pas réapparu dans l’effectif. La sanction dure. Côté girondin, Elie Baup a subi les conséquences d’une infirmerie bondée. Marc Wilmots, Alexei Smertin et Lilian Laslandes, avaient été contraints de déclarer forfait. Bordeaux n’en gardait pas moins une ossature « classique ».
ROCHE OVATIONNÉ, LES DEUX ÉQUIPES SE TESTENT

Pour son grand retour au Parc des Princes, Alain Roche est ovationné, contrairement à Christophe Dugarry rapidement pris en grippe par les supporters parisiens. Comme souvent lors des matches au sommet, les deux équipes se testent. Bordeaux ne cache pas ses intentions bien longtemps. Sur son premier ballon, Pauleta alerte Dugarry en profondeur (2ème). Paris réagit aussitôt par Stéphane Dalmat à la recherche de ses attaquants (3ème). Les défenses sont bien en place. Christian essaie de se frayer une brèche mais sa reprise, plein axe, ne pose aucun problème à Ulrich Ramé (5ème). Après plusieurs tentatives, Bordeaux se rapproche de la cage de Casagrande. Laurent Batlles lance Pauleta. Le Portugais entre dans la surface et centre pour l’ancien toulousain qui avait suivi mais l’ailier girondin manque le cadre (13ème).

BORDEAUX DÉVELOPPE SON JEU… ET MARQUE

Les espaces sont rares et le marquage serré. Dans tous les bons coups, les champions de France 1999 privent le milieu de terrain parisien de nombreux ballons. Anelka et Christian sont désœuvrés. Servi par Pierre Ducrocq, le Brésilien voit son ballon repoussé par la défense (18ème). Plus serein, les pensionnaires du Haillan développent leur jeu. Obtenant un coup franc bien placé aux 25 mètres, ils ouvrent même le score: Pauleta et Dugarry discutent au pied du ballon. Le champion d’Europe pousse pour son coéquipier qui tire en force. Bien parti, Casagrande est battu (0-1, 22ème). Les supporters du Parc, peu habitués à tel scénario depuis le début de saison, sont médusés.

PARIS RÉAGIT ET DOMINE LE DERNIER QUART D’HEURE

La réaction parisienne ne se fait pas attendre. Christian tente de trouver Robert au second poteau mais Ramé, assisté d’un des ses défenseurs, écarte le danger (24ème). Puis Anelka part seul. Trop attentiste dans la surface, l’ex – Madrilène se fait chiper la balle par Ramé, vigilant (26ème). Le dernier quart d’heure est parisien. Les joueurs de la capitale rivalisent de maladresse. Le missile lointain de Frédéric Déhu (31ème), le tir dévissé de Robert (34ème) ou les corners inexploités ne permettent pas à l’équipe de Bergeroo de revenir au score. Mi – temps, Bordeaux est en train de réaliser la bonne opération.

PARIS POUSSE, OKOCHA RENTRE, DUGARRY EST EXCLU

Maintenant la pression exercée avant la pause, Paris repart à toute vitesse. Mais la précision est toujours absente. Ainsi, Robert à l’entrée de la surface bute sur François Grenet (46ème). Bordeaux riposte. Pauleta, se croyant hors – jeu, temporise et se présente devant Casagrande. Le gardien parisien s’interpose de belle manière (49ème). Les actions se succèdent : Christian prolonge pour Anelka, Ramé veille (52ème). Sur la contre – attaque, Pauleta tente un lobe dans le but vide. Crispé, le Parc suit la chute du ballon… qui retombe sur le haut de la cage (53ème). Survient l’entrée d’Augustine Okocha (55ème). Bordeaux souffre devant la percussion parisienne. Robert dévisse une nouvelle fois (55ème). Anelka tire à droite (65ème). Solidaires, les Bordelais tiennent le score. Mais Dugarry, bien nerveux depuis le début de la partie, qui venait d’écoper d’un carton jaune s’autorise un coup de coude sur El Karkouri, qui en rajoute. Le capitaine bordelais est exclu (72ème). Les affaires girondines se compliquent.

PAULETA LOBE CASA AVANCÉ

Et l’inattendu survient. Déconcentrés par leur supériorité numérique, les Parisiens concèdent un second but. Pauleta, en plein rond central, voit Casagrande loin de son but et s’essaie à un lobe qui fait mouche. Le retour désespéré du gardien ne pourra pas empêcher le ballon de franchir la ligne (0-2, 74ème). S’ensuit alors une véritable course au score. Tous les Bleus y vont de leur tir ou de leur tête inexorablement repoussés par une défense bordelaise volontaire et un peu chanceuse. La frappe d’Anelka dans les arrêts de jeu finira une nouvelle fois dans les gants de Ramé. A la dernière seconde, Paris sauvera néanmoins l’honneur. Sur un corner de Robert, la balle ricoche sur la transversale bordelaise avant d’être poussée par le dos de Distin dans le but (1-2, 94ème) (finalement attribué à Ramé contre son camp). Paris n’avait plus perdu depuis le 6 septembre à Troyes et Bordeaux réalise son 4ème succès à l’extérieur cette saison. Rosenborg est bien loin…

Réactions :

Elie Baup : « Si on avait pris autant de points à la maison qu’à l’extérieur, notre classement ne serait pas le même. Nous avons été bien organisés, solidaires. L’expulsion de Dugarry est exagérée. C’est vraiment dommage. Mais le but de Pauleta est venu arranger les choses. Il va falloir récupérer et penser à Lille. C’est une belle soirée. Je suis très satisfait. Gagner ici ne sera pas donné à tout le monde. »
Frédéric Déhu : « J’ai reçu un coup pendant le match. Cela ne servait à rien de rester sur le terrain. Si on regarde bien le match, nos adversaires ont fait beaucoup de fautes sur les ballons aériens, ce qui explique ma certaine lassitude. Nous avons manqué de fraîcheur. A la mi – temps, nous nous sommes demandés comment allaient réagir les Bordelais après leur match face au Celtic. Ils sont venus nous chercher très haut. Nous n’avons pas su développer un jeu très cohérent. En deuxième période, nous avons essayé de revenir au score, sans réussite. Nous avons brûlé notre joker. Nous allons maintenant devoir aller chercher à l’extérieur les points perdus ce soir. »

Pierre Ducrocq : « On a joué une période sur deux. Après Rosenborg, on était sur une autre planète. Nous n’avons pas su redescendre. Il faut se remettre en question, même si le deuxième but est un but venu d’ailleurs. Nous avons payé cash toutes nos erreurs. Nous avions recadré le tout à la mi – temps. C’est dommage qu’on n’ait pas sur le faire sur le terrain. Il ne fait pas oublier que le Championnat est notre pain quotidien. Il ne faut nous en prendre qu’à nous mêmes. »

Jimmy Algerino : « Nous n’avons pas été appliqués sur les derniers gestes. Nous n’avons pas sur concrétiser nos occasions. Les Bordelais ont fait un match sérieux, il faut les en féliciter. Il est sûr que l’absence de certains de nos titulaires était préjudiciable. Mais les remplaçants ont livré le match qu’il fallait. »

François Grenet : « Nous avons réalisé une belle opération arithmétique et un bon match. Nous avons essayé, avec nos modestes moyens, de surprendre Paris. Nous avons joué avec beaucoup de lucidité et cela nous a souri. Nous avons profité de leur lenteur. En deuxième période, on a laissé passer l’orage. Le but de Pauleta était un but d’anthologie, comme il y en a toutes les 4 ou 5 saisons. Il était pour nous ce soir. Heureusement, parce qu’il nous a été bien utile en fin de match. »

Alain Roche : « J’ai ressenti beaucoup d’émotion par l’accueil du public et par le fait d’aller dans l’autre vestiaire. L’équipe a été très généreuse, bien organisée et très concentrée. Nous avons montré que nous étions capables de bien réagir après le match du Celtic. J’aimerais bien que l’on confirme cette performance à la maison. On a défendu becs et ongles jusqu’à la fin. Concernant notre prochain match, j’adore cette équipe de Lille. Elle est bien organisée et essaie de bien jouer au ballon. J’admire son axe central, avec ses deux briscards. Je ne suis pas surpris de son classement actuel. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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