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PSG – Bordeaux 3-1 ap, 13/02/05, Coupe de France 04-05

Edouard Cissé échape à Mavuba

Dimanche 13.02.2005, Coupe de France, 1/16 de finale à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. GIRONDINS DE BORDEAUX  3:1  après prolongations (0:1, 1:1)
– 38 000 spectateurs environ. Buts : Chamakh, 42′ ; Mario Yepes, 87′ ; Pedro Pauleta, 96′, Pedro Pauleta, 117′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, José-Karl Pierre-Fanfan, Mario Yepes, Sylvain Armand – Fabrice Pancrate, Lorik Cana (Charles-Édouard Coridon, 80′), Édouard Cissé, Sergueï Sémak (Selim Benachour, 56′) – Reinaldo da Cruz, Pedro Pauleta (Hélder Cristóvão, 117′). Entraîneur : Laurent Fournier.
Avertissements à Bernard Mendy et Reinaldo da Cruz.
Expulsion : Chamakh, 43′.


Maillot utilisé (en version à manches longues, avec les sponsors 04-05) :

Maillot domicile Coupe de France 2005-06 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile Coupe de France 2005-06 (collection MaillotsPSG)


Billet  :


Photos :

Pedro Pauleta butte sur le portier girondin. Mais il le vaincra par deux fois en prolongation

Pedro Pauleta butte sur le portier girondin. Mais il le vaincra par deux fois en prolongation (Ch. Gavelle)

Sylvain Armand au milieu des bordelais

Sylvain Armand au milieu des bordelais (Ch. Gavelle)

Charles-Edouard Coridon (S. Reix)

Charles-Edouard Coridon (S. Reix)

Edouard Cissé échape à Mavuba

Edouard Cissé échape à Mavuba (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil en lutte contre la repression

Le Virage Auteuil en lutte contre la repression


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Paris s’est retrouvé !

Le fameux électrochoc a donc bien eu lieu. Et de quelle manière ! Après quarante-cinq premières minutes hésitantes, les hommes de Laurent Fournier se sont totalement libérés. Super Mario, puis Pauleta à deux reprises, ont ainsi répondu à Chamakh, buteur malheureux. Paris respire enfin.

Après une première période qui laissait présager du pire, le PSG a parfaitement réagi en seconde. Accrocheurs, déterminés, les Parisiens ont répondu aux attentes de leur nouvel entraîneur et du public. Un succès prometteur, même si les portes de L’Abbé Deschamps (Auxerre-PSG en 8e) ne se sont ouvertes pour Paris que lors des prolongations.

Laurent Fournier l’avait annoncé, « il n’y aura pas de bouleversement ». Sur les dix joueurs de champ alignés ce soir par le nouvel entraîneur du PSG, neuf étaient ainsi déjà titulaires face à Lens. Cissé remis de sa blessure réintègre le rectangle vert et, turnover oblige, Alonzo prend place dans le but. Le changement dans la continuité donc.

Rien de nouveau non plus au niveau de l’ambiance, ni de l’arbitrage d’ailleurs, avec un homme en noir – en jaune pour l’occasion – toujours aussi peu enclin à siffler en faveur des Rouge et Bleu. Le décor est planté et alors qu’un quart d’heure de jeu s’est déjà écoulé aucune action nette n’est à mettre au compteur de l’une des deux formations.

Paris combine pourtant bien, notamment dans le couloir gauche entre Semak et Reinaldo. Mais alors qu’un mélange de pluie et de neige tombe sur la capitale, Meriem s’infiltre entre Yepes et Pierre-Fanfan avant d’être pris en sandwich par Alonzo et le capitaine parisien, bien revenu (23e). Cantonnés jusqu’alors à effectuer un pressing défensif, les attaquants Rouge et Bleu vont enfin avoir l’occasion de se montrer.

Pauleta tente en effet une audacieuse bicyclette sur un service de Semak (25e). Un geste difficile, apprécié par le Parc. Les Bordelais restent cependant les plus dangereux et après avoir trouvé une première fois le poteau d’Alonzo (33e), Francia sert Chamakh (Laslandes, 31e) qui ajuste Alonzo de la tête (0-1, 41e). Déjà averti quatre minutes plus tôt, le buteur bordelais écope d’un second avertissement synonyme de rouge pour avoir enlevé son maillot. Stupide ! Bordeaux mène, mais jouera 45 minutes à dix.

La pression Rouge et Bleu ne tarde pas à payer. Pauleta s’excentre à gauche du but de Ramé et offre à Semak une balle d’égalisation (52e). Au moment de laisser sa place à Benachour, le Russe doit encore se demander comment sa frappe n’a pas terminé sa course au fond du but. En attendant Paris pousse et peut occasionnellement compter sur quelques encouragements. La combinaison s’avère gagnante, puisqu’en dix minutes Paris s’est procuré autant d’occasions que lors de la première période.

Super Mario relance Paris

Les gestes d’anti-jeu de Ramé ne laissent pas indifférent le Parc et galvanisent du même coup les hommes de Fournier. Reste cependant à concrétiser cette domination sur le tableau d’affichage, alors que monsieur Veissière ne daigne toujours pas siffler en faveur des locaux bien que le pied de Darcheville semble terminer sa course sur celui de Reinaldo (65e).

Le jeu se déroule dans la moitié de terrain bordelaise et l’apport de Benachour saute aux yeux. C’est pourtant Pancrate qui envoie Pauleta à l’assaut du but girondin. Le Portugais pique son ballon, mais une jambe de Ramé écarte le danger (70e). Une nouvelle frappe de l’Aigle des Açores termine sa course dans les bras de Ramé (75e). C’est ensuite une frappe de Cana qui inquiète les hommes de Pavon (78e).

Les occasions se succèdent, mais Bordeaux a toujours un pied à l’Abbé Deschamps.
Pauleta de la tête (81e), Benachour du droit (84e)… rien ne veut rentrer ! Conscient de l’urgence de la situation, « El Rey » se rend alors aux avant-postes placer une frappe dont il a le secret après un service de Benachour. Et boum ! Le Parc peut exploser (1-1, 87e).

Le PSG aurait pu s’éviter les prolongations sur une ultime frappe de Reinaldo qui flirta avec le montant de droit de Ramé (90e), mais Paris se contente allégrement de ce score de parité à la fin du temps réglementaire. D’entrée le PSG marque de son empreinte cette prolongation à l’image de cette puissante frappe signée Pauleta (92e).

Pancrate décale Reinaldo qui lève les yeux et sert idéalement Pauleta. Le Portugais ouvre son pied et permet au PSG de prendre l’avantage (2-1, 94e). Le Parc exulte et les crochets de Benachour font alors lever les derniers réfractaires. Réduit à neuf après la sortie sur blessure de Riera (110e), Bordeaux offre à Paris de véritables boulevards dans lesquels Pancrate s’engouffre aisément (116e).

Le rôle de matador incombera finalement à Pauleta qui, d’un nouveau plat du pied, met définitivement un terme aux espoirs bordelais (3-1, 117e). Le tout sur une nouvelle passe décisive de Benachour, véritable petit prince du Parc ce soir. La messe est donc dite et Paris a maintenant une semaine pour préparer dans la sérénité son prochain déplacement à Strasbourg.

Réactions :

Laurent Fournier (Entraîneur du PSG)

« On a eu du mal à rentrer dans le match, sans doute par crainte de mal faire. Mais au niveau de l’envie, de l’état d’esprit et de la détermination, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Après l’ouverture du score, ils ont bien réagi et ils ont produit du jeu. La victoire est donc logique. A la mi-temps, je leur ai demandé de passer par les côtés sans se presser et de jouer simple. Mais ce sont bien les joueurs qui ont été déterminants, pas moi. Déjà de voir des sourires dans le vestiaire, c’était une première victoire. Maintenant, il faut faire preuve d’humilité et continuer à travailler. »

José Pierre-Fanfan (Défenseur et capitaine du PSG)

« Ce soir, il était important pour nous de renouer avec la victoire. L’objectif était de passer ce tour et de retrouver un esprit conquérant. Bien sûr, on ne va pas tout changer du jour au lendemain, mais on a fait preuve de détermination, en plus d’un coup du sort avec l’expulsion de Chamakh, et nous méritons sincèrement cette victoire. Nous avions également à cœur de récupérer notre stade. Tout n’a pas été parfait, mais les supporters ont pu voir une équipe engagée, qui n’a pas baissé les bras. Nous avions besoin d’eux, et nous en aurons encore besoin jusqu’à la fin de la saison. J’ai toujours dit que notre salut passerait par une victoire. Nous en avons une, reste à confirmer en championnat. »

Mario Yepes (Défenseur du PSG)

« A la mi-temps, on s’est dit qu’il fallait réagir. Nous les avons plus provoqués en seconde période et nous nous sommes créés plus d’occasions. Sur mon but, je reçois le ballon un peu à gauche et je frappe sans réfléchir… Parfois, ça m’arrive, je me trompe et je marque (Rires) ! »

Jérôme Alonzo (Gardien de but du PSG)

« Comme on l’avait dit cette semaine, cette victoire n’est un gage de rien du tout. Ce serait trop facile. Mais ce soir, c’est un vrai bonheur, car ça n’a pas été facile pour nous ces dernières semaines. Nous avons montré un peu de crispation au départ, mais finalement le public a vu que nous étions là pour mouiller le maillot… Et quand on joue avec 35 000 spectateurs derrière nous, ce n’est plus le même sport. Il ne faut pas non plus oublier l’expulsion de Marouane (Chamakh) qui influe aussi sur le match. Cela ne fait pas de mal un peu de réussite. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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