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PSG – Botafogo 1-3, 06/08/84, Tournoi de Genève 1984

Lundi 06.08.1984, Tournoi de Genève, demi-finale à Genève, au stade des Charmilles :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – BOTAFOGO F.R. (Bré.) 1:3 (1:3)
– 5 000 spectateurs environ. Buts : Dominique Rocheteau, 3′, Baltazar, 15′, Baltazar, 19′, Helinho, 32′. Arbitre : M. Gachter.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Franck Tanasi, Gérard Janvion, Dominique Bathenay (Yannick Guillochon, 74′), Alain Couriol – Luis Fernandez, Jean-François Charbonnier, Gérard Lanthier, Safet Sušić (Nambatingue Toko, 46′) – Richard Niederbacher, Dominique Rocheteau. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Botafogo : Paulo Sergio – Josimar, Guilherme, Wagner, Oswaldo – Ataide, Ademir, Berg (Ondino, 83′) – Roberto (Luis Alberto, 86′), Baltazar, Elio. Entraîneur : ?.
Avertissements : Ademir, Luis Fernandez, Paulo Sergio.


Maillot sans doute utilisé :

Maillot domicile 1984-85


Programme :


Compte-rendu (Le Matin) :

Botafogo était vexé. Il a donné la leçon à Paris Saint-Germain

Un Brésilien, même peu en forme, même n’appartenant pas au gratin du football de son pays, cela reste un Brésilien. C’est-à-dire un virtuose du ballon, capable des « trucs » les plus invraisemblables, de dribbles félins, de frappes de mules, de râteaux et de triangulations dans un mouchoir.

Alors, quand ce Brésilien est vexé d’avoir été humilié au récent tournoi de Paris et que, de plus, il bénéficie d’une certaine réussite, le spectacle est garanti, l’adversaire déclassé.

Ce fut le cas hier soir d’un Paris SG trahi par une défense centrale lourde et lente, affaiblie par la totale incapacité de son milieu de terrain à organiser le jeu, Susic étant inexistant: En fait, seuls Lanthier et Rocheteau surnagèrent.

Ce sont eux, d’ailleurs, qui fabriquèrent le but parisien, une percée du premier étant victorieusement conclue par le second. Mais Baltazar devait par deux tirs extraordinaires de précision et de puissance replacer très vite son équipe en tête. Du gauche, puis du droit, il trouvait la lucarne de Baratelli impuissant. Alors commençait un petit festival, Robertinho, superbe de vivacité et de facilité, et Helinho, donnant le tournis à leurs adversaires. Quand, au terme d’une irrésistible percée, ce dernier jouait les perce-murailles pour crucifier le gardien français, on com-prit que Paris devrait se soumettre à la loi des Cariocas.

Et de fait, sans être aussi brillante qu’en première mi-temps, l’équipe brésilienne tint solidement le match en main, le remportant finalement d’une manière aisée, face à de très décevants adversaires.


Le stade :

Le stade des Charmilles

Le stade des Charmilles


 

Loic
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