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PSG – Caen 3-2, 19/03/77, Coupe de France 76-77

Samedi 19.03.1977, Coupe de France, 1/16 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.M. CAEN (D2)  3:2 (3:0)
– 5 468 spectateurs. Buts : François M’Pelé, 27′, Jean-Pierre Tokoto, 30′, François M’Pelé, 40′ ; Bouffandeau, 75′, Marie, 80′. Arbitre : M. Delmer.
L’équipe du PSG : Ilja Pantelić – Gérard Cenzato, Denis Bauda, Jean-Marc Pilorget, Dominique Lokoli – Philippe Redon (Ridha Ali Messaoud, 70′), Jacky Laposte, Francis Piasecki – Jean-Pierre Tokoto, François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.
L’équipe de Caen : Douville – Ilbert, Lunel, Gautier, Largouet – Carreau, Bouffandeau, Solas – Jacobs (Theault, 46′), Marie, Tranchant. Entraîneur : Mouilleron.


Maillot utilisé :

Maillot Coupe de France 1976-77


Programme :


Photos du match :

Francis Piasecki échappe au tacle de Carreau mais butte sur Douville, sous les yeux de François M’Pelé et de Lunel (A. Lecoq, archive N. Jardin)

François M’Pelé, auteur d’un doublé, prend ici le meilleur sur Lunel (archives N. Jardin)


Compte-rendu (France Football) :

Quand Paris musarde

Vasovic joueur, fut, on le sait, le libero du grand Ajax. Est-ce pour cela que ce poste -primordial- tracasse plus que tout autre Vasovic entraîneur ? On sait que depuis le début de saison, le technicien du Paris S.-G. cherchait un titulaire valable pour commander sa défense et qu’il y fit passer successivement Cenzatto, Lokoli et Renaut. C’est ce dernier qui finit par s’imposer de façon convaincante.

Samedi devant Caen, Renaut étant indisponible, Vasovic tenta une autre expérience avec Pilorget. Elle ne dura qu’une mi-temps (la première) ; et même si l’équipe parisienne parvint alors à faire la décision en un quart d’heure (deux buts de M’Pelé, un but de Tokoto), la  » libération  » de Pilorget ne fut pas tellement concluante. Et celle de Cenzatto à son tour transformé en sentinelle après le repos, le fut encore moins, les ardents et habiles petits avants caennais parvenant à marquer deux buts et à combler une partie de leur retard…

Mercredi devant Nantes, Vasovic reconstruira certainement son système habituel avec la défense centrale Novi – Renaut. C ‘est une garantie de sécurité.

Mais il faudra aussi que les demis et les avants parisiens ne commettent plus le péché d’orgueil d’un dribble superflu et d’un jeu individualiste à l’extrême. Tous sont habiles et doués. Cela les entraine très vite à la facilité. Cela les expose au danger.

Seul, finalement un garçon comme M’Pelé ne sacrifie jamais l’intérêt de l’équipe à ses qualités personnelles de buteur qui restent remarquables. A le regarder jouer samedi, trois jours après Liverpool, on se prenait à rêver aux possibilités qu’il offrirait à l’équipe stéphanoise par son jeu de tête, son opportunisme, sa frappe et son sens de la remise…

Quant aux Caennais, ils n’ont pas raté leur  » sortie  » parisienne. Ils ont démontré, collectivement et individuellement, que le football français se portait bien décidément et ne s’arrêtait pas à Saint-Etienne ou à Nantes…

L’ancien Angevin et Red Starman Jacques Mouilleron y fait du bon travail : de son passage au S.C.O., il a gardé l’amour du travail bien fait. Et la formation caennaise suit ses conseils, qui va de l’avant et cherche toujours à construire même quand les événements ne lui sont pas favorables.

Et puis le stade Malherbe (qu’accompagnait samedi une grosse poignée de supporters enthousiastes) possède des attaquants de qualité : jeunes, vifs, remuants, très habiles, comme les trois avants de pointe Jacobs, Marie et Tranchant, comme ce numéro 8 Bouffandeau qui ne déparerait certainement pas une équipe de Division 1.

En Normandie comme ailleurs, il y a décidément un joli blé qui lève…


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

 

Loic
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