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PSG – Châteauroux 0-2, 25/10/70, Division 2 70-71

Dimanche 25.10.1970, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 9e journée (6e place) à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – L.B. CHÂTEAUROUX  0:2 (0:1)
– 2 498 spectateurs. Buts : Hasson, 22′ ; Walker, 75′. Arbitre : M. Beghien.
L’équipe du PSG : Patrice PyJean Djorkaeff, Jean-Claude Fitte-Duval, Roland Mitoraj, Fernando CruzJean-Pierre Destrumelle, Bernard BéreauJean-Louis Brost (puis Pierre Phélipon), Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Châteauroux : Olejnick – Ugolin, Perreau, Compas, Marcon – Walker, Perrot – Sroka, Hasson, Gully, Paillet. Entraîneur : Strappe.


Maillot utilisé :

extérieur 1970-71

Second maillot 1970-71


Photos du match :

Roland Mitoraj face à Olejnick

Jean-Louis Brost butte sur le portier castelroussin

Jean-Louis Brost butte sur le portier castelroussin

Olejnick, toujours lui, prend le meilleur sur Jean-Claude Bras

Fernando Cruz (archives Y. Corler)


Vidéo :

PSG 0-2 Chateauroux 1970/71 résumé

PSG 0-2 Chateauroux 1970/71 résumé

Publiée par Video PSG sur Mardi 16 juin 2020


Compte rendu (La Liberté de la Vallée de la Seine) :

Première défaite du Paris-Saint Germain F.-C. sur son terrain

Le Paris-St-Germain a connu l’amertume de sa première défaite en championnat. Et sur son terrain du stade des Loges qui plus est. Il y avait environ 2.500 spectateurs pour assister à cet événement.

On comprend fort bien, surtout après l’avoir vue évoluer pendant la première moitié de la première mi-temps, comment l’équipe de Châteauroux a pu « passer » 4 buts à l’équipe brestoise lors de sa rencontre précédente. Elle s’est montrée sous un excellent jour, avec des attaquants vifs, mobiles, toujours prompts à s’emparer de la balle, et appuyés sur une solide défense, au sein de laquelle le tandem central Compas-Perreau excella à relancer le champ.

Contre Paris-St-Germain, Châteauroux n’eut pas autant le champ libre que contre Brest, car les locaux s’assurèrent le plus souvent le monopole du ballon. Mais la solidité de cette équipe, son sang-froid, son opportunisme, lui permirent de triompher par 2 buts à 0 d’un Paris-St-Germain en petite forme, et qui fut dimanche incapable de conclure.

Manque de réussite et de punch

Pendant la première période de jeu, les hommes de Phelipon s’assurèrent nettement l’avantage aux corners, mais les attaquants castelroussins montraient par moments le bout de l’oreille. Leur premier but vint à la 23ème minute, par leur avant-centre Hasson, qui sur une contre-attaque, exploita une erreur de Béréau, à peu près à hauteur die la ligne médiane, passa Fitte-Duval qui jouait en retrait, et trompa Py et Fitte-Duval revenu précipitamment. Les hommes de Phelipon réagirent alors quelque peu. Leur plus dangereuse occasion fut à la 38ème minute, lorsque sur coup franc Cruz passa de l’aile gauche à Mitoraj, qui de biais tira de près, obligeant un défenseur de Châteauroux à dégager de justesse. Mais, malgré leur, domination territoriale, ils manquèrent de réussite et de punch.

La défaite était déjà consommée

On crut qu’ils se reprendraient bien en seconde mi-temps. Coup sur coup, Guignedoux amorça deux belles attaques, dont l’une à la 50ème minute se termina par une tête liftée de Prost dans l’angle des buts castelroussins. Mais le rythme se ralentit par la suite.

Phelipon à la 70ème minute, rentra sur le terrain à la place de Brost, fit jouer Bras à l’aile droite, Béreau à l’aile gauche et Mitoraj au centre de la défense à la place de ce dernier et, du milieu du terrain, tenta de galvaniser ses hommes. Mais leur défaite était déjà consommée, et tût même aggravée à la 75e minute par un deuxième but acquis dans des conditions un peu analogues au premier, Walker reprenant une balle mal contrôlée par Cruz au milieu du terrain, et dribblant Mitoraj et Cruz revenus trop tard.

De cette rencontre, seul Guignedoux émergea véritablement. La défense, toujours privée de Guicci, commit des erreurs. Djorkaeff à droite fit une rentrée moyenne, tandis qu’à l’aile gauche, Cruz, qui assurément fit la preuve qu’il pouvait être un attaquant à l’occasion, allia le meilleur et le moins bon. Mitoraj au milieu du terrain fit bien ce qu’il fit mais sembla manquer de punch, tandis que Destrumelle alimenta bien l’attaque. Au sein de cette dernière, Prost manqua dans chacune de ses entreprises de ce petit rien qui fait la réussite, Brost eut quelques bonnes actions, et Bras commit de nombreuses maladresses. Mais, dans l’ensemble, on a vu une équipe qui semblait semblait fatiguée qui manquait de tranchant.


Le stade :

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre

Vue aérienne du Stade Georges-Lefèvre


Loic
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