PSG – Châteauroux 1-0, 29/09/73, Division 2 73-74
Samedi 29.09.1973, Championnat de France, Division 2, Groupe B, 7e journée (1re place), à Saint-Germain-en-Laye, au Stade Georges-Lefèvre :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – L.B. CHÂTEAUROUX 1:0 (0:0)
– 1 702 spectateurs. But : Christian André, 55′. Arbitre : M. Poncin.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Éric Renaut, Jacky Bade, Jean-Louis Léonetti, Louis Cardiet – Jean Deloffre, Jacky Laposte, Bernard Dumot – Jean-Louis Brost (Michel Marella, 79′), Christian André, Othniel Dossevi. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Châteauroux : Olejnik – Perrot, Jean, Besset, Macon – Welker, Compas – Verrier, Delestre, Mesonès, Vacher. Entraîneur : Troupel.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu :
Seulement devancé à la différence de but par le voisin du Red Star, le Paris-SG accueille à Saint-Germain la Berrichone de Châteauroux, classée septième. Les joueurs parisiens dominent la première période et se créent plusieurs belles occasion, mais la défense castelroussine ne cède pas. Il faudra attendre la seconde période pour voir un but, œuvre de l’Antillais Christian André, sur un service de Éric Renaut. De passeur, il se transformera ensuite en sauveur, sur la plus franche action des Bérichon, à un quart d’heure du terme.
– presse (merci à Stéphane Granvalet) :
L’essentiel pour Paris S.-G.
L’essentiel pour les élèves de Fontaine et de Vicot, c’était de renouer avec le succès à l’occasion de la venue de Châteauroux : un adversaire qui venait de faire une série de bons résultats. Les Sangermanois sont parvenus à leurs fins, mais avec difficulté. Il est clair que l’absence d’un garçon de la classe de Dogliani cause un préjudice certain au jeu offensif de l’équipe ; mais on pensait que le co-leader s’imposerait plus aisément.
Les Parisiens… de Saint-Germain ont, semble-t-il, raté le coach (sic !) en première mi-temps, quand ils dominèrent leurs adversaires grâce à un jeu ordonné. auquel participait les défenseurs dont on sait qu’ils sont au Paris-S.-G., les premiers attaquants. Malheureusement, les derniers possesseurs du ballon ne surent pas tromper une défense qui se regroupait promptement et parfois en nombre.
Ce qui fit que le repos fut atteint sans que les coéquipiers de Léonetti aient pu matérialiser leur net avantage, tant sur le plan de l’occupation du terrain que de la qualité du jeu. L’ouverture vint dix minutes après la reprise quand sur un coup franc tiré par Renaut, André souvent en embuscade de la tête, trompa Olejnik, lequel ne put se saisir complètement de la balle.
L’occasion était belle pour le Paris-S.-G qui venait de prendre un ascendant psychologique sur son opposant, de forcer l’allure et d’imposer sa loi. C’est alors que l’équipe de Châteauroux se rebiffa, contrainte pour refaire son retard, de sortir davantage de son trou, de prendre des risques. Et les Parisiens-banlieusards perdirent un peu de leur superbe face à une formation qui montra qu’elle n’était pas dépourvue de qualités.
Au vrai, tout au long de la dernière demi-heure de jeu, Châteauroux n’a jamais baissé les bras et rendait si l’on peut dire, coup pour coup.
La fin du match fut même un tantinet pénible pour les poulains de Justo qui durent faire front à un ultime et désespéré pressing de leurs adversaires.
Mais grâce à des joueurs chevronnés comme Cardiet, Léonetti et Deloffre, l’équipe du Paris-S.-G., possède un fond technique que n’a pas au même degré, son adversaire. Voilà pourquoi, sa victoire, pour contestée qu’elle fut. n’en est pas moins logique.
La confiance qui s’était peut-être partiellement envolée ces derniers temps, semble revenue. Mais Paris-S.-G. devra confirmer ce succès lors de ses deux prochaines sorties à Mulhouse vendredi prochain et la semaine suivante en recevant Avignon.
– La Liberté de la Vallée de la Seine :
Difficile victoire de Paris-St-G. devant Châteauroux (1-0)
Grâce à cette courte mais précieuse victoire les hommes de Vicot et Fontaine ont récupéré leur fauteuil de leader puisque le Red Star et Toulouse n’ont pu que partager les points avec Arles et Gueugnon. Cette rencontre suivie par près de 2 000 spectateurs fut intéressante de la première à la dernière minute puisque jusqu’au coup de sifflet final Châteauroux eut l’occasion d’égaliser alors que Pans Saint-Germain courait après un problématique bonus.
Des 2 périodes la première fut de loin la plus intéressante, car jouée sur un rythme beaucoup plus soutenu avec de part et d’autres d’intéressantes combinaisons à l’approche des buts et surtout de très nombreux tirs permettant aux deux excellents gardiens de but Choquier et Olejnik de se mettre en évidence. Cette première période fut marquée d’ailleurs par une nette domination de Paris.-Saint-Germain qui sous l’impulsion de ses deux arrières latéraux (Renaud et Cardiet) se créa un certain nombre d’occasions très dangereuses.
Il fallut pourtant attendre la 55e minute de jeu pour voir André sauter plus haut que tout le monde pour reprendre un coup-franc de Renaud et tromper de la tête le malheureux Olejnik qui laissa malencontreusement le balIon lui échapper.
On s’attendait à une nette domination san-germanoise mais ce fut au contraire Châteauroux qui passa la vitesse supérieure et qui faillit égaliser sur des attaques rageuses de Delestre ou Vacher.
En résumé victoire logique de Paris-S.-G. qui reprend la tête du groupe, mais Châteauroux fera souffrir beaucoup d’autres équipes.
– Le Courrier Républicain :
Football Division II : Paris Saint-Germain, un grand gagnant
P-S.G. bat Châteauroux 1-0 (0 -0) temps doux, bon terrain, 1.702 spectateurs pour 14.200 F de recettes. Arbitre M. Poncin. Buts : André (55e) pour le P.S.G. Marella remplaça Brost à la 79e minute pour le P.S.G.
Le Red Star et Toulouse en échec, Paris S.G. vainqueur de Châteauroux poursuit sa trajectoire ascendante et devint par là-même de nouveau unique leader du groupe B avec une longueur d’avance sur ses deux plus proches poursuivants.
Autant dire que ce match était attendu comme un sommet et représentait un danger pour le leader qui affrontait Châteauroux sous le signe du renouveau, une formation euphorique impitoyable vis-à-vis des grands.
Paris S.G. n’a pas trébuché et a livré l’une de ses meilleures rencontres et remporté un succès sans discussion au terme d’une opposition qui ne fut pas insipide comme pourrait le laisser à penser le score étroit de 1-0.
Victoire qui a fait grand plaisir à R. Vicot le coach sangermanois qui entrainait auparavant la bérichone. Même joie pour l’international amateur Dumot ex-joueur de Châteauroux venu rejoindre Vicot au P.S.G.
Pour affronter cette rencontre jugée périlleuse, le duo Vicot-Fontaine dû se passer des services de Dogliani toujours indisponible, par contre on enregistrait avec plaisir la rentrée de Louis Cardiet et l’apparition de Laposte et Marella.
La pluie qui était tombée quelque temps avant le match avait cessé au coup de sifflet de M. Poncin et il faut dire que d’entrée la formation Berrichone avait donné quelques espoirs à ses supporters, puisque sur une montée offensive de Compas, Paris S.G. fut mis en danger sur un centre en retrait de Messon nes que personne ne reprit. A cette alerte, les sangermanois répliquait vivement à la suite d’un travail de Laposte, André sur l’aile droite servait Brost, lequel adressait le ballon à Deloffre dont la reprise de volée foudroyante fut détournée en corner Par Olejnik au prix d’un remarquable plongeon.
Paris .S.G. attaquait sous tous les angles sous l’impulsion de son milieu de terrain les Dumot, Brost, Dosservi, André mettaient a dure contribution une défense renforcée puisque seul Delestre restait en pointe.
A la même minute, un tir terrible de Renaut des 30 mètres obligeait Olejnik à un arrêt encore exceptionnel.
Paris S.G. dominait, marquant le jeu de son emprise ou la précision des passes et la sûreté collective firent merveille. La Berrichonne tentait courageusement d’inquiéter Choquier, notamment par Delestre remarquable mais que Bade réussit parfaitement à contenir. Leonetti transcendant faisant admirer ses exceptionnelles qualités, Cardiet démontrant sa virtuosité en qualité d’arrière gauche.
Quoi qu’il en soit à la mi-temps le score était nul. La seconde période ne différa pas de la première, quant à son intensité, les deux protagonistes se livrant un combat sans merci, Châteauroux désirant préserver le gain du match nul.
Mais au fil des minutes le P.S.G. se fit plus grondant, plus rugissant que jamais reprenant le contrôle du jeu et se jouant du marquage individuel impitoyable des hommes de Troupel.
A la 55ème minute, le stade tout entier explosa lorsque Renaut sur coup de pied arrêté adressait la balle à André, lequel marqué de très près parvenait tout de même à battre Olejnik gardien titulaire de l’équipe de France amateur.
Ce but récompensait les généreux efforts Sangermanois qui ne se démunirent jamais de leur légendaire énergie.
La fin du match fut à l’actif de Châteauroux et il fallut tout le brio et la classe de Choquier pour veiller au grain, notamment sur une tête de Delestre (78e) et un tir foudroyant de Vacher des 10 mètres.
Paris Saint-Germain est le vainqueur logique et sort grandi de cette victoire qui le place sur la plus haute marche du podium. Une position où il semble bien s’y plaire et qui pourrait s’en plaindre.
Stade :
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