PSG – Dinamo Zagreb 1-0, 16/07/02, match amical 02-03
Mardi 16.07.2002, match amical au Petit-Quevilly, au Stade Robert-Diochon :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – DINAMO ZAGREB (Cro.) 1:0 (0:0)
– 3 000 spectateurs environ. Buts : Aloisio 57′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Talal El-Karkouri, Lionel Potillon – Paulo César (Francis Llacer, 86′), Alex Nyarko (Frédéric Déhu, 46′), Hugo Leal (Romain Rocchi, 58′), André Luiz (Felipe Teixeira, 82′), Didier Domi – Fabrice Fiorèse (Martin Cardetti, 66′), Aloisio (Alioune Touré, 73′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements : Cesar Prates, Lionel Potillon, Frédéric Déhu, Didier Domi.
Maillot sans doute utilisé :
Billet :
Compte-rendu (psgmag) :
Mardi soir à Rouen, la première victoire parisienne de la saison face au Dynamo Zagreb n’a pas fait que rassurer des supporters avides de victoires. C’est un José Aloisio très en forme qui a offert la victoire aux siens sur penalty (58e). Et même si cela n’occulte pas les défaites à Châteauroux (2-1) puis à Amiens (3-0), cette victoire a le mérite de permettre de « positiver ». Une défaite supplémentaire « aurait fait désordre » soulignait à l’issue de la rencontre, Lionel Letizi, avant d’être complété par Talal El Karkouri qui espère que « cette victoire en annoncera d’autres ». Et à voir les sourires et les plaisanteries fuser à la sortie du vestiaire parisien, on se dit qu’il ne manquait que cela à un groupe en construction. Sous un soleil estival, les Parisiens ont donc jeter un froid à tous ceux qui doutaient de ce PSG-là. Et s’ils n’ont disposé du Dynamo Zagreb (1-0) que grâce à un penalty transformé par José Aloisio, on retiendra que l’état de forme actuelle de cet homme laisse augurer de prometteuses heures. C’est donc le deuxième but de l’attaquant parisien (après celui marqué contre Châteauroux), et ce début de saison tambour battant rappelle étrangement celui de la saison dernière.
Mais pour parvenir à ce résultat, il a fallu contourner les plans d’un certain Miroslav Blazevic, l’ancien sélectionneur croate devenu le patron du plus fameux club croate. Pour autant, la jeune formation du Dynamo Zagreb ne semble pas disposée à poser de véritables problèmes aux joueurs de Luis Fernandez. Les coéquipiers de Cristobal, promu capitaine pour l’occasion, tentent de reproduire les enchaînements travaillés le matin même à l’entraînement. L’intention est louable mais l’exécution manque de vitesse, de fluidité. Et ce n’est pas faute de bien préparer ses actions ou même de se parler, mais c’est indéniable qu’il manque encore quelque chose. Patience donc. Pourtant, lorsque Paulo Cesar sur un bel enchaînement voit sa reprise de volée filer au-dessus de la cage croate, on se dit que le match peut enfin commencer (38e).
Les fantômes du vieux stade Robert-Diochon, en pleine restructuration par ailleurs, ne se réveilleront pourtant pas. Le seul changement effectué à la mi-temps est l’entrée en jeu de Dehu en lieu et place de Nyarko. On se dit que les Parisiens sont animés d’autres intentions. Paulo Cesar encore lui, percute et centre pour Domi qui voit sa reprise heurter le poteau de Butina (46e). Les Parisiens prennent l’ascendant physiquement sur des croates frileux. Aloisio à la pointe du combat pousse la défense du Dynamo à la faute. L’attaquant parisien est même généreusement récompensé de ses efforts quand Pascal Garibian lui accorde un penalty. Il le transforme pour le plus grand bonheur des supporters parisiens massés derrière le but croate (57e).
Les Parisiens ne se contentent pas de ce but et persistent sur cette nouvelle dynamique. André Luiz confirme son rôle de métronome de l’équipe en prenant effectivement la direction du jeu parisien avec cette puissante frappe détournée par Butina (59e). Un centre parfait de Paulo Cesar trouve la tête plongeante d’Aloisio, mais le ballon flirte avec le poteau croate (67e). « Les places vont être chères cette saison » commentait Luis Fernandez, et si l’on se réfère à la convaincante entrée en jeu de Frédéric Dehu, très performant en première intention, on peut dire que le coach a vu juste. Mais on ne va surtout pas s’en plaindre. Lors des trente dernières minutes, c’est au tour du jeune et prometteur Romain Rocchi de se mettre en valeur. Après lui, ce sera à Letizi de prendre le relais comme sur ce coup franc de Smoje (90e) qu’il détourne sur le poteau. Pour la petite histoire, on retiendra que l’invincibilité parisienne à Rouen continue. Mais ce n’est qu’une première pierre. Il faut s’en persuader.
Le stade :
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