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PSG – Dunkerque 1-0, 03/02/74, Coupe de France 73-74

Dimanche 03.02.1974, Coupe de France, 1/32 de finale à Amiens, au Stade Moulonguet :
PARIS ST-GERMAIN F.C. (D2) – U.S. DUNKERQUE (D2)  1:0 (0:0)
– 3 383 spectateurs. Buts : Jean-Pierre Dogliani, 53′ sur penalty. Arbitre : M. Gueskub.
L’équipe du PSG : Camille Choquier – Bernard Béreau, Éric Renaut, Jean-Louis Léonetti, Louis Cardiet – Jacky Laposte, Jean Deloffre, Jean-Pierre Dogliani – Michel Marella, François M’Pelé, Mordechaï Spiegler. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Dunkerque : Martin – Gery, Lefebvre, Darchicourt, Gorce – Fairise (Fandino, 64’), Mallet – Terrier, Garnier, Camara, Hamon. Entraîneur : Fruchart.


Maillot utilisé (avec les bandes Adidas blanches) :


Photos du match :

Tête de François M’Pelé qui devance Géri


Compte-rendu (presse, merci à Stéphane Grandvalet) :

Paris-S.-G. – Dunkerque : 1-0

Au stade Moulonguet où brillait un soleil printanier, les spectateurs sont restés sur leur faim. En effet et alors qu’il était permis d’entrevoir une rencontre animée (la fougue de Dunkerque opposée à la science de Paris Saint-Germain), le spectacle fut loin d’être celui attendu de par la faute des Nordistes qui d’entrée se replièrent dans leur coquille pour n’en sortir qu’en de très courts moments. Ce jeu ultra-défensif nuisit considérablement à l’attrait d’un match qui se transforma rapidement en une démonstration inefficace des banlieusards. En effet, si les hommes de Vicot et Fontaine firent fréquemment apprécier leur meilleure technique, après un quart d’heure de match conduit avec brio, ils se laissèrent prendre au jeu de leurs rivaux et leurs premiers essais s’étant révélés infructueux, ne tentèrent plus alors leur chance qu’avec parcimonie. Certes les déboulées de Marella, les passes habiles de Leonetti, Spiegler, M’Pelé et Deloffre, ainsi que l’excellent travail du milieu de terrain Laposte, furent vivement appréciés.

Les avants sangermanois, reconnaissons-le, multiplièrent leurs actions sans jamais trouver beaucoup d’opposition, sauf dans les vingt derniers mètres ; mais un certain manque de réussite et de force de pénétration, aussi, firent qu’ils parurent se décourager. Une chose est certaine; ils ne brillèrent pas par l’efficacité et c’est ce qui fit que sans un pénalty obtenu en seconde mi temps, on se demande s’ils seraient jamais parvenus à prendre en défaut Martin. Le pénalty fut du reste fort logique : sur un centre de Dogliani, Deloffre surgit, mais, au moment de tirer il fut projeté au sol par Mallet. Dogliani par une habile feinte en transformant le pénalty, battit le gardien dunkerquois qui tout au long du match mit à son actif de belles interventions. Cette carence des attaquants banlieusards incita par la suite les Dunkerquois à abandonner leur jeu ultra-défensif.

En deux occasions, Choquier fut ainsi bien près d’être battu : une première fois en tardant à regagner sa cage après avoir détourné le danger sur corner. il fut suppléé par son arrière Renaut (77′), et ensuite, sur deux têtes successives de Terrier et Garnier (85′) qui trouvèrent sur leur route des défenseurs parisiens.


Le stade :

Le stade Moulonguet

Le stade Moulonguet


Loic
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