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PSG – Guingamp 1-1, 17/11/01, Division 1 01-02

Tentative de Nicolas Anelka

Samedi 17.11.2001, Championnat de France, Division 1, 14e journée (8e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – E.A. GUINGAMP 1:1 (0:0)
– 40 069 spectateurs. Buts : Hugo Leal, 57′, Saci, 88′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze, Lionel Potillon (Ronaldinho Gaùcho, 46′) – Mikel Arteta, Frédéric Déhu, Hugo Leal, Édouard Cissé (Bernard Mendy, 58′) – Nicolas Anelka, Alex Dias (Francis Llacer, 77′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Mikel Arteta, Frédéric Déhu et Ronaldinho Gaùcho.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2001-02 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2001-02 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Hugo Leal et Frédéric Dehu cernent Baret

Gabriel Heize à la lutte

Gabriel Heize à la lutte

Tentative de Nicolas Anelka

Tentative de Nicolas Anelka

Le Kop de Boulogne

Le Kop de Boulogne

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Vidéo:


Compte-rendu (psgmag) :

Pour célébrer leur retour dans la partie haute d’Auteuil, Supras et Lutèce Falco ont revêtu leur habit de lumière pour le coup d’envoi. Le virage Auteuil redevient ainsi la formidable caisse de résonance qu’il avait cessé d’être deux rencontres durant. Cette débauche d’énergie, côté tribunes, fait monter la température de quelques degrés et semble donner des ailes aux joueurs parisiens. Cissé est le premier à inquiéter l’arrière-garde guingampaise (5ème). Son rush, tout en zig-zag, est bien stoppé par Malouda à l’entrée de la surface de Gnanhouan, qui a remplacé au pied levé Loussouarn (entorse de la cheville). A Paris, alors que Luis Fernandez souhaitait aligner son « triangle des Bermudes », à savoir Anelka-Alex-Aloisio, il a dû composer sans son meilleur buteur, Aloisio, victime d’une béquille à l’entraînement. Mais peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Car comme la presse s’en est fait l’écho cette semaine, seule la victoire compte pour le PSG. A l’image du duel Déhu-Baret, le match se durcit au milieu du terrain. Le capitaine parisien écopera d’ailleurs d’un avertissement à la demi-heure de jeu, imité la minute suivante par Baret. L’En Avant, seizième défense du championnat avec vingt et un buts encaissés, fait mieux que résister. Emmené par son champion du Monde, Guivarc’h, Guingamp s’enhardit au fil des minutes. Fiorese est un véritable poison que Pochettino, fraîchement débarqué d’Argentine, tente de contenir. Avec succès jusqu’à présent.
L’Argentin apporte même sa contribution aux tâches offensives grâce notamment à son jeu de tête (34ème). Mais c’est un Brésilien qui aurait pu ouvrir le score. Alex, qui se débarrasse de son garde du corps, arme trop mollement sa frappe qui vient mourir dans les bras de Gnanhouan (39ème). C’est cadré, mais pas appuyé. Pendant ce temps-là, Guivarc’h accélère le long de la ligne de touche et obtient un corner. La chenille guingampaise se met en place, mais Letizi veille. Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent. Luis apporte donc une touche offensive en remplaçant à la pause Potillon par Ronaldinho. Le Brésilien se signale d’abord sur un coup-franc tiré côté droit, qui vient flirter avec le montant opposé de Gnanhouan (52ème). Les écharpes s’agitent dans les deux virages parisiens. Et elles virevolteront de plus belle cinq minutes plus tard, lorsque la frappe de Hugo Leal rebondit juste devant le portier guingampais et termine sa course au fond des filets (1-0, 57ème). Ouf ! Paris respire. Le Portugais, déjà buteur cette semaine avec la sélection espoirs du Portugal contre l’Espagne, remet donc ça sous le maillot du PSG. Le plus dur semble être fait pour les hommes de Fernandez. Mais le coach parisien, entre deux sucettes, se souvient certainement de la mauvaise blague jouée par les joueurs de Guy Lacombe, la saison dernière (victoire 3-1). Le maître mot est donc prudence…

Mais à l’inverse, tout s’accélère. Ce but semble avoir libéré Paris, et Guingamp est maintenant obligé de se découvrir. Anelka, puis Roni, font tour à tour jaillir Guy Lacombe de son banc. Le PSG est tout proche d’obtenir le KO, et Guingamp a tendance à durcir le jeu (tacle de Malouda sur Anelka, 75ème). Paris se dirige tout droit vers une précieuse victoire, mais c’est sans compter sur un coup de tête vicieux de Saci que Letizi stoppe… du mauvais côté de sa ligne, selon l’arbitre assistant, suivi dans sa décision par Monsieur Kalt (1-1, 87ème) ! Letizi a beau râler, Fernandez s’agiter, l’arbitre du match a donc validé ce but qui prive du même coup le PSG de trois points. Le match s’achèvera dans un brouhaha total. Le PSG a maintenant cinq jours pour préparer son déplacement de l’autre côté de la Manche. Et surtout, pour se refaire une santé morale.

Réactions :

Luis Fernandez : « Mener au score puis se faire rejoindre comme ça à cinq minutes de la fin du match, c’est vraiment très difficile à encaisser. Nous nous sommes une fois de plus trouvés confrontés à un adversaire venu au Parc en refusant de jouer. Dans un match comme celui-là, le plus dur est d’ouvrir le score. Après, ça se joue à un détail : un ballon qui rentre ou qui ne rentre pas, c’est à l’appréciation de l’arbitre. Je ne peux pas être content de ce résultat mais je n’y peux rien. Il faut aller de l’avant en essayant de trouver des solutions pour notre prochain match. Je n’en veux à aucun de mes joueurs. Lorsque l’on joue au PSG, on a un certain statut à respecter. C’est dans les moments difficiles que l’on voit la valeur des hommes. J’attends une réaction de leur part à Ibrox Park puis à Nantes. »
Guy Lacombe (entraîneur de Guingamp) : « C’est une bonne opération. Paris nous a plus respecté que l’an dernier, ce qui a rendu le match plus difficile. De plus, mes joueurs étaient timorés du fait de la mauvaise période dans laquelle nous nous trouvions. Le but encaissé nous a donné un coup de fouet. Nous n’avions plus rien à perdre, et nous avons tout lâché. Et après, on revient assez logiquement. Nous avons même eu des opportunités pour l’emporter. Je tiens enfin à saluer la très bonne prestation de mon gardien Gnanhouan. »

Frédéric Déhu : « C’est difficile à encaisser. Nous n’avons encore pas fait un grand match et ouvrir le score était le plus dur à réaliser. En revanche, nous avions les occasions pour tuer le match. Après, il s’est produit ce qui s’est produit. Nous n’allons pas polémiquer, l’erreur vient à la base de nous. Nous aurions du nous mettre à l’abri beaucoup plus tôt. Avoir travaillé aussi dur et ne pas en récolter les fruits, c’est très frustrant. Mais cela finira bien par payer, il faut continuer comme cela. Les points perdus au Parc, il faudra aller les chercher à l’extérieur. »

Hugo Leal : « Nous sommes très déçus de ce résultat parce que je pense que l’on jouait plutôt bien. Nous avons juste eu une baisse de concentration sur la fin. Après avoir ouvert le score, nous avons eu des opportunités pour tuer le match mais nous n’avons pas su les saisir. Après, Guingamp a bien pressé et à réussi à revenir. Nous sommes dans une période délicate mais l’équipe reste unie pour s’en sortir. Maintenant, allons à Glasgow sans peur car nous avons un groupe de qualité. Je crois même que nous pouvons y gagner. »

Lionel Letizi : « Il n’y a aucune caméra sur la ligne de but mais je peux vous dire qu’il n’y a pas but. Le ballon est entré un peu avec moi, mais pas entièrement. J’assume toujours lorsque je fais des erreurs, mais là, ce n’est pas moi le fautif. Mais c’est le football, c’est dommage que ce but anéantisse quinze jours de travail. Guingamp n’a pas eu une occasion. Ce soir, nous aurions du gagner, c’est frustrant. Nous sommes très déçus mais nous ne nous laissons pas abattre. Nous allons repartir. »

Letizi (4). Il n’avait rien eu à faire jusqu’à cette fameuse 87ème minute. Surpris par la trajectoire lobée de la tête de Saci, il pense pouvoir capter la balle au lieu de la claquer en corner. Résultat : il retombe, balle en main, au-dessus de sa ligne selon lui mais derrière pour l’arbitre assistant.
Cristobal (2,5). Le latéral droit s’est fait peur dès la vingtième seconde avec une passe en retrait mal assurée. Son match est resté placé sous le signe des hésitations et des mauvaises relances.

Pochettino (4,5). Revenu la veille d’Argentine après une dizaine d’heures d’avion, le défenseur central a repris sa place en défense centrale. Solide malgré la fatigue, il a notamment effectué un très beau sauvetage du bout du pied devant Fiorese qui filait seul au but (56ème).

Heinze (4). Arrière central ou latéral gauche après la sortie de Potillon, l’Argentin s’est montré assez nerveux. Ses interventions, efficaces en début de saison, perdent en précision.

Potillon (3,5). L’arrière gauche ne gardera pas un grand souvenir de sa moitié de match peu riche en événements. Son remplacement par Ronaldinho (4,5) (46ème) a permis au jeu parisien de retrouver davantage de créativité et d’animation côté gauche. Un joli coup-franc (53ème). Averti pour simulation (70ème).

Déhu (4,5). Positionné seul devant la défense en première période, le Capitaine a eu une grosse activité, notamment de la tête. Redescendu en défense centrale après la pause, il a colmaté pas mal de brèches. Averti (28ème).

Cissé (3,5). Élément droit du milieu parisien, il a bien débuté la rencontre avant de baisser de rythme sans doute perturbé par un coup reçu à la septième minute. Remplacé par Mendy (58ème).

Arteta (4). Dans l’axe du terrain, l’Espagnol s’est une nouvelle fois démené. Il y a parfois du déchet dans son jeu, mais son travail reste essentiel. Malheureusement, il a semblé très essoufflé en fin de rencontre et son rendement s’en est ressenti. Ses coup-francs et ses corners apportent toujours un danger certain.

Hugo Leal (4,5). Troisième homme du milieu de terrain, chargé du côté gauche, il a inscrit son premier but en championnat d’une frappe mal maîtrisée par Gnanhouan. Pour le reste, il a surtout fait preuve d’une discrétion inquiétante.

Alex (2,5). Un slalom terminé par une frappe sur le gardien, le bilan de la première mi-temps du Brésilien est maigre. Mais il est meilleur que celui de sa seconde mi-temps stérile de toute action. Il a paru ne jamais s’entendre avec Anelka. Remplacé par Llacer (78ème).

Anelka (4,5). Sans marquer, il a presque été le meilleur homme de son équipe. Ses appels de balle et ses courses rapides ou ses déviations ont souvent semé la panique dans la défense guingampaise.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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