Sélectionner une page

PSG – Helsingborgs 4-1, 19/09/00, Ligue des Champions 00-01

Stéphane Dalmat (Ch. Gavelle)

Mardi 19.09.2000, Ligue des Champions, Première phase, Groupe F, 2e journée (2e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – HELSINGBORGS I.F. (Suè.)  4:1 (1:1)
– 28 000 spectateurs environ. Buts : Nicolas Anelka, 24′, B.Johansen, 45′ ; Laurent Robert, 63′, Christian Corrêa, 80′, Talal El-Karkouri, 89′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Éric Rabésandratana, Talal El-Karkouri, Bernard Mendy – Stéphane Dalmat (Igor Yanovski, 82′), Peter Luccin, Ali Benarbia (Édouard Cissé, 75′), Laurent Robert – Christian Corrêa (Laurent Leroy, 89′), Nicolas Anelka. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Talal El-Karkouri et Bernard Mendy.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d'envoi (Ch. Gavelle)

Les Parisiens avant le coup d’envoi (Ch. Gavelle)

Laurent Robert (Ch. Gavelle)

Laurent Robert (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka, buteur, remercie le passeur Ali Benarbia (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka, buteur, remercie le passeur Ali Benarbia (Ch. Gavelle)

Stéphane Dalmat (Ch. Gavelle)

Stéphane Dalmat (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Un Laurent de haut rang

Grâce notamment à un Laurent Robert des grands soirs (un but et deux passes décisives), le PSG a fait oublier son revers de Rosenborg. Et même si le Bayern n’a pas été inquiété par les Norvégiens à Munich (3-1), les Parisiens sont plus que jamais en course pour la qualification.

Devant un peu moins de 30 000 spectateurs, le PSG version Perpère a donc goûté aux joies de la scène européenne. Pour ce soir d’Europe, le Parc n’a pas fait le plein, mais les hommes de Bergeroo ont eux, fait le plein d’envie de bien faire et de réalisme. Fidèles à leur rendement habituel du côté de la Porte de Saint-Cloud, les compagnons de Rabesandratana ont passé quatre buts à des suédois pas franchement dangereux et qui n’ont pas bien maîtrisé l’art du contre. Pourtant c’est Alvaro, le Brésilien adverse qui allume la première mèche (1re), Roland Nilsson est tout heureux de contrer une première frappe cadrée de Robert, après que ce dernier lui ait fait un grand pont (4e).

Les attaquants parisiens ont choisi de porter rapidement la danger vers le but de Andersson. Sans fioritures, ni gestes inutiles. A l’image de Nicolas Anelka qui voit sa première frappe pleine course déviée du bout des gants (15e). Vitesse et efficacité vont rythmer le jeu de Paris. Un contrôle, une passe, les enchaînements vont mieux ainsi, et le PSG va très vite porter le danger dans la base suédoise. Si bien d’ailleurs, qu’après un peu plus de vingt-trois minutes de jeu, d’un joli crochet, Ali Benarbia met Roland Nilsson dans le vent. Le milieu parisien décale Anelka qui ajuste au millimètre du plat du pied droit sa frappe. Anderson est battu, et Nico savoure ce premier but européen sous les couleurs de son club de toujours (23e).

Paris a donc trouvé le bon rythme en portant rapidement la danger dans la camp adverse. Il s’en faut même de peu pour que ce ne soit un défenseur (Mendy) qui augmente le capitale parisien, mais sa frappe est détournée (29e) in extremis. En face, Helsingborgs évolue le plus souvent en contre. La système de jeu de Bergstrand (4-5-1) permet rapidement de passer de un à trois attaquants, si bien que Paris doit rester vigilant en contre. Comme sur ce centre de Dalmat qui ne demandait qu’à mourir sur la tête de Christian, un peu court, et qui se transforme en un trois contre deux en faveur des suédois. Alvaro feinte El-Karkouri puis enchaîne une frappe, mais le tir est sans danger pour Létizi (40e). Puis c’est Jesper Jansson qui allume une nouvelle mèche, mais son tir file tout droit en corner (44e). On se dirige tranquillement vers le repos lorsque Helsingborgs choisit de surprendre Paris. Sur un nouveau corner, le ballon revient sur la poitrine de Alvaro, dos au but, qui remet instantanément à Björn Johansen, qui trouve le chemin des filets (45e). Paris s’est fait surprendre juste avant la pause, et tout est donc à refaire.

Festival Robert

A peine revenus sur la pelouse, les Parisiens attaquent sur le même schéma qu’en première période. Seulement cette fois-ci, il va s’agir de ne pas se faire contrer. Sur l’engagement Nicolas Anelka se rappelle au bon souvenir de Andersson (46e). Paris enchaîne quelques minutes plus tard sur un joli mouvement qui aurait mérité mieux. Christian centre au deuxième poteau sur Dalmat dont la frappe est sauvée sur sa ligne par Matovac (51e). Robert embraye et touche du bois (transversale, 59e). Paris a la bonne carburation, et il n’en faut pas beaucoup pour que les hommes de Bergeroo reprennent le match en main. Si peu d’ailleurs que c’est une fois encore le meilleur buteur parisien qui remet Paris sur de bons rails. La frappe de Robert est pure et cadrée pleine lucarne. Sur le but de Robert, Andersson est masqué par Rabesandratana qui saute juste avant que le ballon ne le touche. C’est suffisant pour gêner le gardien et permettre à Paris de reprendre l’avantage (62e).

Avec un but d’avance, Paris n’est à l’abri de rien, et surtout pas d’un contre. Car les hommes de Bergeroo ont décidé de jouer comme ils savent si bien le faire à domicile sans s’occuper de l’adversaire du soir. La moyenne à la maison tourne autour de trois buts (treize buts en quatre matches), et Paris a décidé de faire parler la poudre ce soir. Alors pour quoi ne pas rester dans les « chiffres maison.»

Si le vétéran Nilsson (tête, 67e) puis Andersson (tir au dessus, 68e) font vivre le suspens, il n’y a plus de doute à avoir lorsque Christian catapulte sa tête à contre pied sur ce coup de patte magistral de Robert (80e). Le corner a fait mouche, et les joueurs d’Helsingborgs ont la tête dans leurs chaussettes. La fête peut bien se prolonger un peu, même si Eklund oblige Létizi à rester concentré sur cette frappe qui termine sur le poteau (86e). C’est Robert qui brûle ses dernières cartouches. Les suédois sont obligés de commettre une faute à l’entrée de la surface pour stopper le phénomène parisien. Sur le coup-franc, Robert fait glisser le ballon jusqu’à El-Karkouri qui la reprend comme elle vient à ras de terre. Andersson détourne sur son poteau, mais ce n’est pas suffisant (89e). Le spectacle est total. Le stade scande même le nom de Robert sur cet ultime coup de pied arrêté (90e). Paris a déjà fait oublier Rosenborg.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)