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PSG – Laval 0-0, 17/12/83, Division 1 83-84

Samedi 17.12.1983, Championnat de France, Division 1, 23e journée (5e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE LAVALLOIS  0:0 (0:0)
– 18 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Girard.
L’Équipe du PSG : Dominique BaratelliThierry Morin, Jean-Marc Pilorget, Pascal Zaremba, Thierry BacconnierYannick Guillochon, Jean-Claude Lemoult, Mustapha Dahleb (Marcel De Falco, 36′), Safet SusicAlain Couriol, Michel N’Gom. Entraîneur : Lucien Leduc.
L’équipe de Laval : Godart – Pérard, Sorin, Bozon, Miton – Rabier, Goudet, Souto, Thordarsson – Sène, Stéfanini (Paillard, 80’). Entraîneur : Le Milinaire.


Maillots utilisés :

domicile hiver 1983 1984

Maillot domicile 1983-84

domicile été 1983 1984

Maillot domicile 1983-84


Programme :


Photos du match :

Jean-Marc Pilorget, balle au pied (archives V. Rousselet-Blanc)

Jean-Marc Pilorget et Yannick Guillochon ne peuvent qu’accompagner du regard un Lavallois (archives V. Rousselet-Blanc)

Safet Susic face à Rabier et Stefanini (Ph. Caron)

Encore Pilorget, auteur d’un bon match (archives V. Rousselet-Blanc)


Compte-rendu (France Football) :

Il est temps que l’année se termine pour Paris, si l’on en juge par le piètre spectacle qu’Il a proposé aux spectateurs du Parc. Privé au tout dernier moment d’Assad et de Rocheteau et, au bout d’une trentaine de minutes de jeu, de Dahleb, PSG fut trop diminué sur le plan offensif pour pouvoir espérer le gain du match. Paris a fait Illusion en première mi-temps, se créant quelques occasions, mais N’Gom les gâcha toutes. Dès lors, on vit surtout l’équipe lavalloise déployer son jeu, et s’assurer le point du match nul sans grande difficulté.

Réactions :

Baratelli : « Une certaine saturation »

Pour sa dernière sortie de l’année, le Paris-Saint-Germain n’a pas emballé les foules, concédant un nouveau match nul et blanc contre Laval, après celui enregistré quinze jours plus tôt face à Nantes. La trêve survient donc à point nommé pour les Parisiens, par ailleurs handicapés par une cascade de blessures. Tel est l’avis de Dominique Baratelli, lequel voit dans la nouvelle assise défensive de l’équipe un signe encourageant.

« Dominique, Laval est une équipe qui, décidément, ne vous réussit guère…
– C’est exact. C’est la seconde saison de suite qu’elle nous prend trois points sur quatre. Chaque fois que nous la rencontrons, elle joue sans complexe, et ie point qu’elle nous a arraché au Parc est tout à fait mérité. Il y a, comme cela, en football, des équipes qui ne vous réussissent pas. Cela dit, j’avoue que Lavai est une belle équipe, et qu’elle possède avec Thordarsson et Sène deux excellents attaquants. On ne les connaît pas tellement, car les feux de l’actualité ne sont pas braqués sur eux, mais ils représentent un danger certain.

– Votre résultat nul contre Laval survient après le 0-0 concédé face à Nantes. Auriez-vous du mal à vous exprimer sur votre terrain ?
– Je pense que c’est un phénomène général qui concerne toutes les équipes. Je note, par exemple. que Monaco a été accroché par Metz. Comment l’expliquer ? Est-ce parce que les équipes éprouvent de plus en plus de difficultés à conduire le jeu ? Est-ce parce que les équipes visiteuses sont de plus en plus ambitieuses et que le jeu en contre leur convient bien ? Je n’ai pas de réponse satisfaisante. Je vous signale néanmoins que, si nous avons raté notre match contre Laval, nous avons réalisé une belle partie contre Nantes, et que les deux 0-0 sont à apprécier différemment.

– Paris ne vous pas paru trop limité offensivement ?
– Non, on avait des joueurs offensifs contre Laval… De toute façon, il n’y a pas eu de problème pour constituer l’équipe, car il n’y avait que treize joueurs valides. Les problèmes tactiques, voyez-vous, m’apparaissent secondaires. Le principal est la cohésion générale de l’équipe, que je trouve bonne.

– La défense n’a pas encaissé le moindre but depuis trois matches, c’est plutôt un signe encourageant ?
– C’est un signe de stabilité, et je m’en réjouis. C’est d’autant plus encourageant que Lucien Leduc a dû procéder à de nombreux changements aux postes d’arrières latéraux. Même quand on ne confectionne pas de beau jeu, il y a désormais, à Paris, une assise défensive qui nous permet de nous en tirer sans trop de dégâts. C’est important. Et c’est pourquoi je suis finalement assez satisfait de ce 0-0.

– La trêve survient-elle à un bon moment selon vous ?
– Certainement : nous ressentons tous une certaine saturation, et les vacances arrivent à point nommé. Je veux profiter de l’occasion pour parler du calendrier du Championnat, un problème d’actualité. J’ai lu que Giresse aimerait que les matches se déroulent tous les samedis. Je partage son opinion. Avec un peu de bonne volonté, il ne devrait pas être difficile de dégager trente-huit samedis consacrés au Championnat. Il en resterait encore quelques-uns pour l’équipe de France et les vacances. Dans le calendrier actuel, il y a trop de cassures. Nous sommes très sollicités certaines périodes, et pas du tout à d’autres. A l’arrivée, nous payons cette débauche d’énergie. Tout le monde gagnerait à disputer un Championnat plus régulier, plus stable, plus équilibré. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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