PSG – Le Mans 0-1, 18/02/06, Ligue 1 05-06
Samedi 18.02.2006, Championnat de France, Ligue 1, 27e journée (6e place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – LE MANS U.C. 72 0:1 (0:1)
– 39 655 spectateurs. But : Fauré, 5′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Stéphane Pichot, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Édouard Cissé, Modeste M’Bami, Vikash Dhorasoo (Bonaventure Kalou, 46′), Jérôme Rothen (Cristian Rodriguez, 58′) – Pedro Pauleta, Fabrice Pancrate. Entraîneur : Guy Lacombe.
Avertissement à Mario Yepes.
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Photos du match :
Compte-rendu (psg.fr) :
Paris coince !
Face à de valeureux Manceaux, le PSG s’est incliné au Parc des Princes sur un but de Fauré dès la 5e minute et concède du terrain dans la course à l’Europe. En manque de réussite, les Parisiens rétrogradent à la 6e place et devront impérativement réagir face à Nantes.
Accroché sur sa pelouse face à des Mucistes solidaires et généreux, le PSG reste à quai alors que Bordeaux prend plus que jamais position dans la roue de l’ogre lyonnais. Incisifs l’espace de trente minutes, juste après le but de Fauré, les coéquipiers de Pauleta se sont trop souvent pris les pieds dans le gazon pour espérer mieux.
Monsieur Thual est pourtant le premier à se mettre en action. L’homme en jaune indique le point de penalty après une main (involontaire ?) de Rozehnal dans sa surface. Fauré, fraîchement débarqué dans la Sarthe, ne se pose pas de questions et prend Alonzo à contre-pied (0-1, 5e). Mais voilà, la dernière fois que Le Mans a ouvert le score au Parc, les Mucistes sont repartis avec cinq buts dans la musette. De quoi donner du baume au cœur au public parisien, nombreux en ce dernier jour de vacances scolaires.
Piqués au vif, les Parisiens vont donc réagir de la plus belle des manières. Le Mans bafouille sa relance et Pelé est tout heureux de repousser la frappe de Cissé (200e match en L1 ce soir !) à l’entrée de la surface (15e). Deux corners et quelques frappes plus tard, Pelé a les gants qui chauffent mais fait toujours bonne garde. Jusqu’à quand ?
En attendant, Fauré a le cuir chevelu qui le démange et Alonzo doit se détendre de tout son long pour capter sa déviation de la tête (27e). Les deux équipes se répondent du tac au tac et à une frappe de Pauleta (30e), succède un débordement de Fanchone (40e). L’égalisation ou le K.-O., le sort n’a pas encore choisi son camp.
Un but refusé
Alors que le jeu parisien manque considérablement de spontanéité, la vitesse d’exécution de Matsui pose des problèmes à l’arrière-garde rouge et bleu. Fauré, toujours de la tête, est à deux doigts d’en profiter (51e). Réclamé par les deux virages, Rodriguez fait alors son entrée en jeu à la place de Rothen, auteur d’un bon match pour son retour à la compétition (58e).
Les bras croisés, debout devant son banc, Guy Lacombe cherche la solution pour faire sauter le verrou muciste décidément robuste. Moins enlevée qu’en première période, la rencontre s’apparente désormais en un véritable combat tactique. Pauleta profite d’une mauvaise relance de Fischer pour lancer Kalou en profondeur. Mais alors que l’Ivoirien attendait le ballon à droite, le Portugais lui glisse à gauche (71e), ce qui a le don d’agacer le Parc de moins en moins patient avec son équipe.
Puisque le collectif semble grippé, Kalou cherche l’exploit individuel, mais sa frappe est repoussée par le talon de Pelé (72e). Fanchone manque le coche et offre au PSG une dernière lueur d’espoir (81e). Celle-ci interviendra du bien nommé Bonaventure Kalou. Le ballon passe d’une tête à l’autre et c’est donc finalement l’international ivoirien qui propulse le cuir au fond du but de Pelé (86e). Le Parc exulte, mais ne sachant pas réellement si la balle avait franchi la ligne, Monsieur Thual préfère sanctionner l’attaquant parisien d’un ascenseur peu évident.
On en restera donc là. La tristesse parisienne contraste avec la joie des Manceaux partis célébrer cette victoire avec leurs supporters. Le compteur du PSG tourne au ralenti depuis quatre rencontres (trois nuls et une défaite) alors que les grosses écuries s’apprêtent à débarquer dans la capitale. Des échéances extrêmement difficiles mais qui entraîneront certainement une réaction d’orgueil des joueurs parisiens.
Le stade :
Rétroliens/Pings