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PSG – Lens 3-4, 27/11/05, Ligue 1 05-06

Pedro Pauleta, auteur d'un doublé (Ch. Gavelle)

Dimanche 27.11.2005, Championnat de France, Ligue 1, 16e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – R.C. LENS  3:4 (1:3)
– 40 895 spectateurs. Buts : Thomert, 2′, Pedro Pauleta, 7′, Dindane, 33′, Jussiê, 41′ ; Dindane, 70′, Pedro Pauleta, 89′, Mario Yepes, 92′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Stéphane Pichot, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Bernard Mendy, Vikash Dhorasoo (Christophe Landrin, 46′), Édouard Cissé (Modeste M’Bami, 58′), Jérôme Rothen – Fabrice Pancrate (Bonaventure Kalou, 46′), Pedro Pauleta. Entraîneur : Laurent Fournier.
Avertissement à Modeste M’Bami.


Maillot utilisé (à manches longues) :

dom0506

Maillot domicile 2005-06 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Stéphane Pichot devance Thomert (Ch. Gavelle)

Stéphane Pichot devance Thomert (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta, auteur d'un doublé (Ch. Gavelle)

Pedro Pauleta, auteur d’un doublé (Ch. Gavelle)

Le Virage Auteuil

Le Virage Auteuil


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr):

Le vent du Nord

C’est une véritable tempête qui s’est abattue ce soir sur la capitale. Un vent du Nord glacial qui a eu raison de Parisiens en manque d’inspiration. En égalisant après 5 minutes de jeu, Pauleta semblait pourtant avoir fait le plus dur. Mais Paris est tombé sur plus fort que lui. Voilà tout.

Sept buts ! Cela faisait bien longtemps que les filets du Parc n’avaient pas autant tremblé. Seul hic, le PSG en a marqué un de moins que son adversaire du soir et s’incline donc logiquement face à une formation lensoise aux artilleurs retrouvés. Avec cette défaite, Paris confirme son incapacité à enchaîner les bons résultats, alors que Lens enchaîne une quatrième victoire de rang dans la capitale.

Laurent Fournier qui avait à cœur de faire fructifier la bonne récolte bordelaise aligna le même onze de départ qu’en Gironde. Stéphane Pichot prend ainsi place à droite de la défense, Bernard Mendy à gauche, alors que Sylvain Armand évolue en récupérateur et Fabrice Pancrate dans le couloir droit. Mais voilà, le premier coup de froid intervient très tôt dans la partie…

Après deux petites minutes de jeu, Thomert décoche une frappe du gauche déviée par le genou droit de Rozehnal (0-1, 2e). Le ton est donné. Alors que les drapeaux sang et or flottent encore sur le Parc, Rothen lance Pauleta du droit. Le Portugais contrôle de la poitrine et ajuste Itandje d’un petit lob (1-1, 5e). Les drapeaux changent de couleurs et les retardataires ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.

Le duel à distance que se livrent Pauleta et Cousin, les deux meilleurs buteurs de notre championnat, tient également toutes ses promesses. A la puissance du Lensois (reprise de volée, 16e), le Parisien oppose un touché de balle hors pair (frappe enroulée, 19e). La rencontre est d’une intensité rare avec deux équipes jouant crânement leur chance. Sylvain Armand en profite donc pour pointer le bout de son nez dans la surface artésienne mais la tête de l’ancien nantais est proprement stoppée par Itandje (20e).

La déferlante parisienne passée, Francis Gillot demande à ses joueurs d’aller de l’avant. Thomert, non rassasié par son but, obtient le corner, dévie de la tête la frappe de Jussiê et offre à Dindane l’occasion de redonner l’avantage aux siens (1-2, 32e). Dans la foulée, un tacle d’Edouard Cissé lance Jussiê sur orbite. Un contrôle hasardeux lui permet pourtant de remporter son duel face à Letizi et de s’ouvrir ainsi le chemin du but. C’est finalement en force que l’ailier nordiste donne un peu plus de relief au score et complique par la même occasion la tâche des Parisiens (1-3, 40e).

Les Lensois, en manches courtes, avaient-ils prémédité ce coup de «show» sur la capitale alors que le thermomètre flirte pourtant avec le 0° ? Quoi qu’il en soit, Laurent Fournier profite de la pause pour réorganiser son équipe et repasser en 4-4-2 (Kalou et Landrin remplacent Dhorasoo et Pancrate). Mais pour y croire encore, Paris doit marquer très vite. Un premier bon ballon de Mendy pour Pauleta redonne de l’espoir, et la voix qui va avec, aux fans parisiens (53e). Mais voilà, Paris se heurte régulièrement à la muraille blanche qui lui fait face. Une formation lensoise bien organisée et articulée autour d’un Cousin omniprésent offensivement.

Il y a bien ce décalage de Kalou pour Pauleta, mais après s’être déjà beaucoup dépensé, le Portugais manque son contrôle et voit ainsi Itandje jaillir dans ses pieds. La contre attaque sera assassine. Jussiê, encore, affole le milieu de terrain parisien et sert Dindane côté droit. La balle piquée de l’Ivoirien trompe Letizi et abaisse encore la température de quelques degrés (1-4, 68e). Vingt longues minutes attendent désormais les Parisiens.

Pauleta profitera bien des ultimes minutes pour améliorer ses stats. Un service de Landrin qui offre à l’Aigle des Açores sa 10e réalisation de la saison (2-4, 89e). Un but pour l’honneur, à moins que… Kalou slalome dans la défense lensoise et sert Yepes en retrait qui trompe Itandle (3-4, 92e). Le Parc se lève d’un seul homme et pousse alors ses préférés à l’assaut du but lensois. Un réveil trop tardif puisque Monsieur Bre envoie presque aussitôt les 22 acteurs sous la douche.

Réactions :

Laurent Fournier (entraîneur du PSG)
«Je n’ai pas ressenti un manque d’envie mais du mal à nous réaliser face à une équipe plus athlétique que nous. Nous n’avons pas été assez présents. Nous avons laissé les Lensois jouer. Nous n’étions pas là. Nous manquons de présence face à des équipes athlétiques. J’espère que nous pourrons trouver des solutions.»

Francis Gillot (entraîneur de Lens)
«Nous avions l’habitude de ne pas prendre de buts, nous en avons pris trois. Nous avions l’habitude de ne pas marquer, nous avons marqué quatre buts. Ce fut un gros match. Nous étions bien en jambes. Dans l’ensemble, nous étions bien en place, pressant. Cela faisait un moment que nous n’avions pas été aussi efficaces. J’espère qu’il s’agit ce soir du déclic.»

Lionel Letizi (gardien du PSG)
«Prendre 4-3 au Parc ça fait mal mais, en même temps, ce n’est pas immérité. Lens a été au-dessus de nous tout le match excepté à la fin où les Nordistes se sont relâchés un petit peu et ont encaissé deux buts. Il n’y a rien à dire de spécial. Nous étions motivés pour prendre trois points ce soir mais nous sommes tombés sur une équipe de Lens qui nous a marché dessus d’entrée de jeu. De derrière, cela avait l’air d’un roulot-compresseur.»

Olivier Thomert (milieu de terrain de Lens)
«C’est vrai que nous avons fourni un gros match ce soir, excepté les dernières minutes au cours desquelles nous prenons deux buts. C’est intéressant pour la suite. On faisait des matches nuls et nous manquions d’efficacité devant. Ces buts peuvent constituer un déclic. Ce soir, ça nous a souri.»


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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