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PSG – Lille 2-2, 12/05/01, Division 1 00-01

Laurent Robert en dribble

Samedi 12.05.2001, Championnat de France, Division 1, 33e journée (11e place)
à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – LILLE O.S.C.  2:2 (0:1)
– 43 283 spectateurs. Buts : Br.Cheyrou, 12′ ; Mikel Arteta, 56′, Br.Cheyrou, 69′, Mickaёl Madar, 89′.
L’Équipe du PSG : Dominique Casagrande – Jimmy Algérino, Frédéric Déhu, Sylvain Distin, Didier Domi – Marcos Vampeta (Mickaёl Madar, 80′), Peter Luccin (Édouard Cissé, 75′), Ali Benarbia (Christian Corrêa, 51′), Mikel Arteta – Nicolas Anelka, Laurent Robert. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Frédéric Déhu.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Laurent Robert face à Ndiaye (JC. Pichon)

Laurent Robert face à Ndiaye (JC. Pichon)

La joie des parisiens après le but de Mickel Arteta

La joie des parisiens après le but de Mickel Arteta

Sylvain Distin et Peter Luccin (Ch. Gavelle)

Sylvain Distin et Peter Luccin (Ch. Gavelle)

Dominique Casagrande (Ch. Gavelle)

Dominique Casagrande (Ch. Gavelle)

Laurent Robert en dribble

Laurent Robert en dribble

Le Kop de Boulogne

Le Kop de Boulogne


Résumé vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Dans la gueule des Dogues

Vahid Halilhodzic avait bien préparé son coup. En laissant aux Parisiens le choix des armes, les Lillois en ont profité pour surprendre leur adversaire d’un soir. Un choix payant puisqu’il s’en est même fallu de peu que les Nordistes ne repartent avec une place en Ligue des champions en poche. Pour sa part, Paris doit beaucoup à Madar mais surtout à Robert, ce soir. Le premier pour l’égalisation finale, le second pour avoir été à l’origine des deux buts.

Il n’y a donc plus rien à espérer de ce premier championnat du siècle. Exit l’Europe, même par la petite porte, et c’est ainsi que l’on retiendra que Paris a réalisé sa plus mauvaise saison parmi l’élite depuis l’arrivée de Canal +. A l’image de l’exercice, les bonnes intentions parisiennes ont vite laissé transpirer un cruel manque de confiance. C’est ainsi. Les Parisiens ont été bousculés par des Lillois qui ont su attendre pour mieux les surprendre. Ce soir, le public nombreux du Parc a pu constater la différence qu’il existe entre une formation sûre d’elle, et une autre qui ne l’est pas.

Au bout du compte, Luis et sa bande n’ont pu offrir ce qu’ils espéraient tant : une victoire. L’occasion était unique, pour leur dernière sortie au Parc, de saluer une équipe parisienne passée par tous les états cette saison. Les supporters se contenteront donc d’une difficile frustration.

Pourtant, comme dans les belles histoires, tout avait bien commencé. Il y a eu tout d’abord le soleil. Puis, une annonce chatoyante : Ronaldinho est Parisien. Le Président Perpère est venu l’annoncer lui-même sur la pelouse, accompagné du joueur et de son frère et agent, Roberto Assis. Deux petits mots du prodige brésilien suffisent à soulever une clameur dans le stade : « Bonjour Paris ! » Il n’en fallait pas plus de toute façon.

Les appétits sont donc aiguisés, le spectacle n’a plus qu’à commencer. D’un Brésilien à l’autre, il n’y a un qu’un ballon, c’est ainsi que Vampeta adresse la première frappe de la soirée, mais elle est hors cadre (2e). Robert, l’homme en forme du moment, adresse trois minutes plus tard une belle passe en profondeur pour Anelka, mais le centre de l’ancien « gunner » est repoussé. Paris a fait le choix de ne pas laisser Lille prendre les devants, et c’est exactement ce que chacun attend.

Lille sur sa première vraie occasion

Pourtant, sur sa première véritable occasion, les Nordistes vont trouver l’ouverture. Sur une faute de Domi à l’entrée de la surface, Cheyrou trompe avec sa patte gauche Casagrande, d’un tir parfaitement enroulé qui contourne le mur (11e). Et voilà Paris contraint de sortir plus vite le ballon. Arteta, qui semble ne pas se retrouver le long de son couloir gauche, se replace en milieu plus axial. Du coup, ça va nettement mieux pour tout le monde. Robert a plus de place dans son couloir, Vampeta et Luccin lâchent plus vite les ballons puisqu’ils ont moins à chercher le soutien.

Reste que c’est encore Lille qui se crée l’action la plus dangereuse après l’ouverture du score. D’Amico s’échappe, et oblige Casagrande à un arrêt à bout portant. Bakari a suivi (il n’a cessé au passage de faire faute sur Distin), mais le ballon s’envole dans les nuages (14e). Anelka a quelques espaces qui pourraient bien faire son affaire. Sur un dégagement de Cygan qui heurte Landrain, l’international récupère la balle, mais la main ferme de Wimbée suffit à faire avorter cette attaque (26e). Juste avant la pause, c’est Arteta qui prend sa chance, mais sa tentative est sans danger (31e).

Deux coups-francs de Robert

Un avertissement sans frais pour les Lillois, puisque c’est l’ex-Barcelonais qui va remettre Paris dans la droit chemin. Le long de son couloir gauche, Robert joue rapidement un coup-franc au premier poteau pour la tête de Christian. La défense lilloise repousse l’assaut dans la ligne de mire du jeune espagnol, qui reprend d’une volée gagnante (56e). On se dit que les visiteurs vont être obligés de se découvrir un peu plus. Déhu (tir, 66e), Christian (tir hors cadre, 69e) redonnent notamment des couleurs aux joueurs de Luis Fernandez.

Mais une fois encore, c’est au moment où l’on s’y attend le moins que les Dogues vont mordre. Peyrelade, particulièrement bien inspiré ce soir, trouve Cheyrou au second poteau de son centre. Algerino a beau se jeter, le buteur de la première période remet ça (70e). Landrain est même à deux doigts de tuer la rencontre, cinq minutes plus tard, mais cette fois, sa tête est boxée par Casagrande.

Luis tente alors le tout pour le tout. Il fait entrer en jeu deux attaquants (Christian et Madar), ce qui en fait quatre sur la pelouse (avec Anelka et Robert). Un choix judicieux puisque c’est ce vieux roublard de Madar qui trouve la faille sur un nouveau coup-franc puissant de Robert, dont Mickey coupe la trajectoire au premier poteau (89e). Il y a bien Murati qui tente de surprendre « Casa » sur un corner direct peu après, mais l’international albanais trouve la barre sur sa route. Paris vient peut-être d’échapper au pire. Mais finalement, qu’y a-t-il de pire qu’une telle saison ?


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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