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PSG – Lyon 1-1, 11/11/00, Division 1 00-01

Eric Rabessandratana et Frédéric Dehu à la lutte avec Anderson

Samedi 11.11.2000, Championnat de France, Division 1, 15e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE LYONNAIS  1:1 (1:1)
– 43 591 spectateurs. Buts : Laurent Robert, 41′ sur penalty, Marlet, 44′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Aliou Cissé (Godwin Okpara, 58′), Frédéric Déhu, Éric Rabésandratana, Grégory Paisley – Édouard Cissé, Pierre Ducrocq (Peter Luccin, 77′), Augustine Okocha, Laurent Robert – Laurent Leroy, Christian Corrêa. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Édouard Cissé, Peter Luccin et Éric Rabésandratana.
Expulsion : Edmilson Moraes, 41′.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :

0001_PSG_Lyon_billet


Programme :


Photos du match :

Grégory Paisley

Grégory Paisley

Eric Rabessandratana et Frédéric Dehu à la lutte avec Anderson

Eric Rabesandratana et Frédéric Dehu à la lutte avec Anderson

Augustine « Jayjay » Okocha

Les Boulogne Boys fêtaient leurs 15 ans à l'occasion de ce match

Les Boulogne Boys fêtaient leurs 15 ans à l’occasion de ce match

Le kop en feu...

Le kop en feu…

Toujours les Boys...

Toujours les Boys…

Hommage des Lutèce aux Boys

Hommage des Lutèce aux Boys

Le Virage Auteuil à l'entrée des joueurs

Le Virage Auteuil à l’entrée des joueurs


Résumé vidéo :


Compte-rendu (Vivien Brunel, psgmag) :

Pour ce duel d’Européens, Philippe Bergeroo a procédé à de nombreux changements, en fonction des blessures et des états de forme. En attaque, Leroy et Christian sont finalement rétablis, mais Anelka est bien out (c’est pourquoi il n’a pas été sélectionné pour Turquie – France, contrairement à Déhu et Robert). Le milieu Robert – Ducrocq – Okocha – E. Cissé laisse Luccin sur le banc et Dalmat dans les tribunes, alors que Déhu reprend sa place en défense centrale. Algerino et Mendy sont toujours blessés, ce qui permet à Okpara de reprendre une place sur le banc, à A. Cissé d’être titulaire en latéral droit et surtout à Grégory Paisley de retrouver les terrains de première division depuis près de deux ans (février 1999). Celui – ci a réalise d’ailleurs un début de match très satisfaisant : il s’impose dans tous les duels et se montre très rassurant pour la défense parisienne. C’est l’une des bonnes nouvelles de la soirée.
LES BOULOGNE BOYS 1985 ONT 15 ANS : BON ANNIVERSAIRE

Une autre est la fête réalisée par tout le Parc aux Boulogne Boys 1985, le premier groupe Ultra en France. Ils ont réalisé un tifo SOMPTUEUX à Boulogne, avec des bandes PVC au niveau rouge (R1 et R2) et une bâche représentant Paris en bleu bas. Aux couleurs Bleu & Rouge, cette bâche se prolonge sur tout le niveau bleu avec des feuilles de mêmes couleurs symbolisant un effet de rayons… En effet, une banderole indique « Depuis 1985, les Boys rayonnent sur la Ville Lumière ». A Auteuil, les trois associations ont rendu hommage aux Boys. On retiendra notamment celui des Supras : sur deux niveaux, ils ont indiqué « 15 années illuminées… par un groupe mythique », le tout entrecoupé d’une rangée de fumis. Bref, c’était splendide. A noter les traditionnels et toujours magiques échanges entre Auteuil et Boulogne tout au long du match, puis en fin de rencontre les voiles mythiques de Boulogne… ainsi que la bâche « Toujours vaincre » ressorti en B3, offerte par les joueurs avant le match !

PAISLEY ET OKOCHA DE RETOUR, PARIS DOMINE (UNE BARRE)

Dans les premières minutes de ce match, la domination est très largement parisienne. Les deux équipes ne se livrent pas trop, mais la domination parisienne permet au club de la Capitale de se procurer quelques bonnes occasions, notamment grâce à l’excellent Jay – Jay Okocha, qui nous montre ce soir qu’il est bel et bien de retour ! Après quelques appels de balle de Leroy en profondeur qui ne donneront rien, c’est Robert qui bénéficiera le premier du bon travail du Nigérian : aux 35 mètres, il sert Robert côté gauche d’un somptueux extérieur du droit qui feinte la défense lyonnaise. Le Réunionnais contrôle, contourne Coupet et se retrouve excentré côté gauche : il n’ose pas frapper, car un défenseur lyonnais bouchait l’angle devant sa ligne, et tente donc de donner en retrait pour Christian. La balle est contrée par Coupet, vite revenu, et Paris obtient donc un corner (9ème). Sur ce coup de pied arrêté, Frédéric Déhu vient placer sa tête au second poteau, mais elle passe… à quelques centimètres du poteau gauche de Coupet (10ème) ! Le match s’anime, pour s’emballer quelques minutes plus tard : Jay – Jay Okocha, encore lui, récupère une balle aux 30 mètres lyonnais. Il s’avance un petit peu et profite de l’espace se trouvant devant lui pour décocher une frappe du droit dont il a seul le secret : surpuissante, la balle monte lentement dans les airs… Grégory Coupet est battu, mais le ballon vient s’écraser en pleine barre transversale (14ème) !

LE MATCH S’ENDORT APRÈS LE PREMIER QUART D’HEURE

Dans les secondes qui suivent, le jeune Sydney Govou s’échappe côté droit et frappe… Au – dessus (14ème). Lyon laisse jouer les Parisiens mais se déploie vite en contre, grâce par exemple à Anderson : le Brésilien remonte la balle au milieu du terrain et lance Marlet côté gauche. Aliou Cissé se fait rattraper en vitesse pure par l’ancien Auxerrois, qui place du bout du pied une petite frappe. Cela aurait pu faire mouche… mais c’était sans compter sur Lionel Letizi, qui sort parfaitement et capte ce ballon (15ème). Après ces deux occasions coup sur coup, les deux équipes semblent retourner dans des positions plus défensives, et ne souhaitent pas trop se jeter dès le début du match. On voit ainsi beaucoup Leroy et Christian demander des ballons en profondeur, mais ils ne sont pas beaucoup servis dans les pieds. De même Robert (à gauche) et E. Cissé (à droite) sont assez absents offensivement à l’heure actuelle. Le dernier quart d’heure est donc rapidement atteint sans qu’aucune équipe ne se crée d’occasion, hormis une main volontaire de Bréchet en pleine surface !

AVANT LA MI – TEMPS : PENALTY DE ROBERT, ET ÉGALISATION

Mais Paris accélère en fin de période : servi dans la surface, Leroy essaie de contrôler la balle quand Edmilson lance sa jambe pour récupérer le ballon… Si le Brésilien pense effectivement jouer la balle, il coupe du même coup la course de Leroy, qui s’effondre sur lui. L’arbitre n’hésite pas : penalty ! Laurent Robert marque en force son onzième but de la saison en Championnat et permet au PSG d’ouvrir le score juste avant la mi – temps (1-0, 41ème), alors qu’Edmilson, en position de dernier défenseur, est exclu par Monsieur Duhamel. De plus, Joël Bats est également exclu pour avoir protesté sur le banc… Mais Lyon réagit immédiatement : Violeau, dans son camp, ouvre en profondeur pour Stève Marlet dans l’axe. La balle est renvoyée de la tête par Paisley… sur Marlet. Du bras, celui – ci bénéficie d’un contre favorable et peut aller battre Letizi en un contre un. Ce dernier est pris à contre – pied et la balle, freinée par sa jambe gauche, roule doucement au fond des filets (1-1, 43ème). Les deux minutes de temps supplémentaire ne changeront rien : les deux équipes retournent aux vestiaires sur ce résultat nul 1-1…

PARIS A DU MAL A ACCÉLÉRER, LYON JOUE LE MATCH NUL

La seconde période repart aussi doucement que la première, et il faut attendre la 54ème minute pour voir la première occasion : sur un coup – franc côté gauche, Robert place sa grosse frappe de l’extérieur, mais Coupet capte en deux temps (54ème). Quelques minutes plus tard, Okocha réalise un festival de dribbles côté gauche et sert Édouard Cissé en retrait, mais l’action ne donnera rien (57ème). A l’approche de l’heure de jeu, le match s’anime de nouveau et, après qu’Okpara soit rentré à la place d’A. Cissé (blessé), le PSG part en contre : Robert est revenu en défense face à Anderson. E. Cissé vient l’aider, récupère la balle et relance la balle au milieu de terrain. Le contre est rapidement mené, mais la passe de Leroy pour Christian est interceptée (59ème). Malgré leur supériorité numérique, les Parisiens ont du mal à prendre le jeu à leur compte, ou tout du moins à en profiter pour se créer de grosses occasions. Jacques Santini joue le match nul, en faisant rentrer Malbranque et Bak à la place de Govou et Anderson (71ème), ce qui contribue à « endormir » un peu ce match au milieu…

FIN DE MATCH INSIPIDE AU NIVEAU DU JEU, PARIS 3ème

Rabesandratana est averti quelques minutes plus tard (73ème), et les cartons se succèdent : E. Cissé (81ème) et Luccin (90ème) sont également avertis. Au niveau du jeu, on notera le remplacement de Ducrocq (sifflé par le Parc pour avoir tardé à quitter le terrain, en signe de mécontentement) par Luccin (76ème)… C’est peu, et c’est pratiquement tout ! Dans le dernier quart d’heure, Okocha tentera tant bien que mal d’organiser le jeu, mais sa technique ne permet pas de faire la différence seule, tant les Parisiens manquent de soutien dans leurs phases offensives. Sa banane côté gauche fera du même coup petit pont sur un défenseur lyonnais, mais elle ne permettra pas à Okocha de continuer son action ni à aucun autre Parisien de récupérer la balle (84ème)… C’est l’illustration des difficultés parisiennes, alors que Lyon n’essaie plus trop d’attaquer en cette fin de rencontre. Après la défaite contre Bordeaux (et celle à Auxerre), Paris laisse donc à nouveau deux points face à Lyon… Un résultat nul qui aurait pu être satisfaisant la saison passée, mais qui ne peut l’être cette saison, encore moins quand on espère quelque chose du second tour de la Ligue des Champions.

Réactions :

Philippe Bergeroo : « Sur le contenu, je suis satisfait. Nous avons une balle de deuxième but mais nous n’avons pas su la mettre au fond. Ce n’est jamais facile de jouer contre une équipe à dix. Mes gars se sont battus. La soirée aurait pu être plus difficile. Face à Bordeaux nous avions manqué de fonds de jeu. A Auxerre, nous avions été mis en difficulté au niveau des duels. Le retour de Grégory Paisley est important. Il y avait beaucoup de blessés, c’était une bonne occasion. C’est difficile de jouer tous les trois jours. L’an passé, Marseille et Bordeaux avaient eu un mois de novembre difficile. Le plus important est de ne pas se laisser décrocher en haut de tableau. »
Jacques Santini : « C’est une grande semaine, après Monaco, Paris plus la qualification en seconde phase de la Ligue des champions. Le groupe a démontré son potentiel. Le penalty? C’est vrai que je me suis emporté mais lorsque l’on est compétiteur on est souvent confronté à de telles injustices. Celui qui ne réagit pas n’est pas un vrai compétiteur. L’équipe est en grand forme mais la mini coupure est la bienvenue. Les joueurs sont bien mentalement et physiquement. De nombreux matches nous attendent. L’effectif va être très sollicité et les conditions de jeu vont être de plus en plus difficiles. »

Jean – Michel Aulas : « Lyon a fait un grand match, l’équipe est en grande forme. Mais le résultat nul est maigre. Nous avons été handicapés par l’expulsion d’Edmilson. Nous avons fait un bon début de saison, il faudra à l’avenir ne pas perdre trop de points. L’arbitrage ne nous est pas favorable depuis plusieurs matches. M. Duhamel n’est pas obligé de siffler penalty et d’expulser notre joueur. Il existe des avertissements avant les cartons rouges. L’arbitrage est un peu notre bête noire, comme à Marseille et à Bordeaux. Le penalty était pour nous la sanction suprême. »

Laurent Robert : « Nous avons eu beaucoup d’occasions, mais nous les avons manqués comme face à Helsinborg. Nous avons retrouvé notre jeu en bloc. Nous manquons encore de précision en profondeur. Le Championnat est long. Chaque fois que j’avais le ballon, j’avais deux ou trois joueurs sur mon dos. C’est bien, cela ouvre des espaces. Il va falloir changer notre tactique de jeu. Le but lyonnais nous a fait mal. Peut-être que certains joueurs sont fatigués moralement. A la mi – temps, les consignes étaient de ne pas se presser et de jouer sur les côtés. »

Lionel Letizi : « Lyon est une équipe solide. Nous rentrons dans une période difficile. C’est le début de l’hiver. Nous n’arrêtons pas d’enchaîner les matches et par une baisse de forme, les résultats ne suivent pas. Le but est bête. Plus par le fait que nous venions de marquer que par le fait de prendre le ballon entre les jambes. Après nous avons lâché du lest. Même à dix, les Lyonnais ont réussi à casser le rythme. Il faut que nous continuions à travailler pour progresser. Je suis déçu de ne pas prendre les trois points au Parc. Un match difficile à Monaco nous attend. »

Pierre Ducrocq : « Notre jeu a manqué de mouvements, de fluidité, de constance. Notre problème est dans nos têtes. Il faut se remettre au boulot et se reconcentrer. Mais je ne suis pas inquiet, nous allons réagir. Il n’y a pas que du négatif dans ce match. Il y a eu de bons duels. Mais nous avons abusé de longues passes. A 10 contre 11, c’est rageant. Mais c’est souvent le cas, l’équipe réduite jette souvent plus de forces dans la bataille. Il ne faudra pas rater les prochains matches. »

Grégory Coupet : « Il faut retenir qu’une nouvelle fois nous n’avons pas terminé à 11. Mais heureusement que nous réussissons à marquer juste après. Ce match s’inscrit dans la continuité de Monaco, d’Olympiakos. Le penalty ? On ne peut pas expliquer une telle décision. Bien sûr qu’elle est sévère. »

Sonny Anderson : « C’est une bonne semaine. Obtenir un nul ici en jouant à 10 toute une mi – temps, c’est un bon résultat. Je ne sais pas si les arbitre s’acharne sur l’OL mais c’est déjà le troisième penalty litigieux depuis le début du Championnat. Il était important de ne pas perdre de points ici. »

Stève Marlet : « Je ne sais pas s’il y a penalty, je n’ai rien vu. Je préfère faire confiance à l’arbitre (sourire). Nous n’allons pas être plus royaliste que le roi: un point de pris face au PSG, c’est déjà ça. Nous avons fait un match courageux. Nous avons eu une bonne semaine depuis Monaco. Les matches les plus importants sont ceux qui viennent. Après nous nous pencherons sur le Bayern Munich. Il faut déjà arrêter de perdre des points à la maison. La Ligue des champions? Il faudra mettre des gants et des collants. Nous avons montré que nous avions du cœur, alors nous pouvons espérer. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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