Sélectionner une page

PSG – Lyon 2-2, 11/01/00, Division 1 99-00

Mardi 11.01.2000, Championnat de France, Division 1, 21e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE LYONNAIS  2:2 (1:0)
– 43 807 spectateurs. Buts : Christian Corrêa, 15′ ; Laurent Robert, 59′ sur penalty, S.Anderson, 81′, T.Vairelles, 88′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Aliou Cissé, Éric Rabésandratana, Augusto César, Igor Yanovski – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Édouard Cissé, Laurent Robert – Laurent Leroy, Christian Corrêa (Kaba Diawara, 83′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Aliou Cissé, Pierre Ducrocq et Éric Rabésandratana.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

IMG_3068

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

9900_PSG_Lyon_Benarbia

Contrôle de Benarbia

9900_PSG_Lyon_joie

Célébration d’un but parisien

Augusto Cesar (JC Pichon)

Bernard Lama et son homologue lyonnais Coupet

Bernard Lama et son homologue lyonnais Coupet


Vidéo :

Compte-rendu (psg.fr) :

Ça sent la poudre. Lyonnais et Parisiens sont vite tombés d’accord : il n’y aura pas de round d’observation. Si Vairelles, blessé en coupe de la Ligue tient sa place, l’ancien lensois se met rapidement en évidence. Sur un premier contrôle orienté, il oblige Aliou Cissé à commettre une faute.

Coup-franc côté gauche qui a le mérite de faire monter la tension dans la surface de réparation, M. Duhamel rappelle à l’ordre Aliou Cissé et Tony Vairelles qui s’échangent des amabilités. Le coup franc ne donne rien si c’est l’impression que cette rencontre ne vas pas être de tout repos pour le trio arbitral. Lyon a pris possession de l’entrejeu, mais très vite le PSG va s’appuyer sur ses hommes d’expérience.

Benarbia, comme il le fait de temps à autre depuis le début de la saison, change de côté, et passe à gauche. Conséquence : Lyon est suffisamment déstabilisé pour laisser un peu d’espace au  » Fennec d’or « . Aliou Cissé joue rapidement un coup-franc le long de son couloir, il prolonge pour Ducrocq, qui a vu son capitaine esseulé à gauche.

Benarbia s’approche de la surface et sert Yanovski qui centre instantanément au premier poteau. Devinez qui se jette ? Christian évidemment. Le Brésilien a devancé Coupet en coupant la trajectoire du ballon (14e). Paris tient son rang, celui d’un prétendant à l’Europe.

Maintenant on va voir si cette réussite se poursuit, tant il est vrai que le PSG n’a pas vraiment approché la surface de réparation lyonnaise en ce début de rencontre. Si Benarbia assure les transmissions, les messages émis à destination de la jeune garde sont parfaitement saisis. Ducrocq et Edouard Cissé se chargent de jouer les relayeurs. Lyon n’a plus l’allure des premières minutes de jeu. C’est au contraire Paris qui domine les débats. En fait, il n’y a plus grand chose à se mettre sous la dent. Un coup-franc cadré de Robert bien enveloppé oblige Coupet à boxer des deux poings le ballon loin de sa cage (37e). C’est encore ce diable de petit réunionnais qui manque de peu de doubler la mise, juste avant le mi-temps.

Robert prend le ballon au milieu du terrain, Leroy lui offre un boulevard en faisant diversion, du coup le gaucher parisien se retrouve très vite devant Coupet qui sort parfaitement pour écarter le danger (40e). Paris a joué juste, sans succomber à la pression hâtive des gones.

Les dix minutes de Lyon

C’est sur les mêmes bases que Monsieur Duhamel relance les vingt-deux acteurs de la rencontre. Paris contient bien Lyon, qui affiche des véillités plus marquantes en ce début de seconde période. Rabesandratana en excellente forme est une tour imprenable.

A ses côtés, Cesar assure d’abord un placement exemplaire, le jeune défenseur brésilien n’en rajoute pas. Il fait le métier proprement, avec application. C’est exactement ce que veut Philippe Bergeroo. Ce PSG ne fait pas dans le gala, mais dans les arts appliqués. Lyon sait qu’il n’y a pourtant pas de forteresse imprenable mais que des assauts mal donnés. Les joueurs du Rhône-Alpes en font leur profession de foi.

Malgré un Lama particulièrement inspiré, Lyon se donne de l’air sans toutefois trouvé le chemin des filets. Mais les actuels deuxièmes du championnat ont un rang à défendre. Si le jeune Malbranque est inexistant, Delmotte a lui de la reparti la long de son couloir gauche. Benarbia et Robert se croisent comme lors de la première période mais cette fois l’artifice ne déstabilise pas les Lyonnais.

En fait, c’est encore Paris qui va surprendre son visiteur d’un soir. Uras commet une faute de la main dans sa propre surface. La sanction est immédiate, et comme face à Créteil, c’est à Laurent Robert qu’est confiée l’honorable mission. L’ex montpelliérain change de style, contrairement à Créteil ce n’est pas en force qu’il s’exécute, mais tranquillement d’un plat du pied parfaitement ouvert, tiré à droite de Coupet (60e). Paris exulte. Mais Lyon est loin d’avoir dit son dernier mot.

Le dernier quart d’heure de la rencontre est lyonnais. Lama s’emploie comme un dément, et il est même sanctionné d’un coup-franc indirect dans sa surface (74e). Sur la tentative, la frappe de Blanc est finalement détournée par Ducrocq.

Lyon intensifie sa domination, et sur un corner tiré par Laigle, Anderson loge une tête qui trompe Lama (80e). Il reste dix minutes à jouer, et les compagnons de Laville donnent le tout pour le tout. Robert entretient le suspens en adressant une bonne frappe cadrée qui oblige Coupet à se coucher (89e). Dans la minute qui suit cette action, les Lyonnais bénéficient d’un corner que joue idéalement Dhorasso. Vairelles reprend d’une demi-volée peu académique. Suffisant pour battre Lama, et anéantir les espoirs d’un Paris abasourdi.


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)