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PSG – Marseille 1-3, 10/09/06, Ligue 1 06-07

Fabrice Pancrate (G. Gios)

Dimanche 10.09.2006, Championnat de France, Ligue 1, 5e journée (15e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE DE MARSEILLE  1:3 (1:1)
– 44 431 spectateurs. Buts : M.Niang, 7′ sur penalty, Pedro Pauleta, 22′ sur penalty ; Nasri, 67′, Pagis, 88′.
L’Équipe du PSG : Mickaёl Landreau – Bernard Mendy, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Vikash Dhorasoo, Sammy Traoré, Édouard Cissé (Fabrice Pancrate, 71′) – Pierre-Alain Frau (Amara Diané, 62′), Bonaventure Kalou, Pedro Pauleta. Entraîneur : Guy Lacombe.
Avertissements à Édouard Cissé et Sammy Traoré.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2006-07 (collection MaillotsPSG)


Billet :

0607_PSG_OM_billet


Programme :


Photos du match :

Sortie de Mickaël Landreau

Sortie de Mickaël Landreau

Le penalty transformé par Pedro Pauleta

Le penalty transformé par Pedro Pauleta

Vikash Dhorassoo devance Niang (M. Fedouach)

Vikash Dhorassoo devance Niang (M. Fedouach)

Fabrice Pancrate (G. Gios)

Fabrice Pancrate (G. Gios)

Le superbe tifo du Kop de Boulgne

Le superbe tifo du Kop de Boulgne

Vue générale du Parc depuis Auteuil

Vue générale du Parc depuis Auteuil

Le tifo du Virage Auteuil

Le tifo du Virage Auteuil

Auteuil et la tribune G

Auteuil et la tribune G

Le Virage Auteuil (Mouvement Ultra)

Le Virage Auteuil (Mouvement Ultra)


Vidéo :


Compte-rendu (Anthony Baca, psg.fr) :

A oublier très vite

Il y a la défaite certes, mais aussi des faits de jeu qui sont parfois plus difficiles à digérer. Sans jamais démériter, les Parisiens s’inclinent donc face à Marseille après avoir concédé deux penalties. Des fautes sanctionnées une fois sur deux et qui ne riment plus à rien dès lors que le football restera un sport de contacts.

On s’attendait à un match fou, il sera déjanté ! Trois penalties, des décisions discutables, le tout donnant une piètre image de ce qui est censé être l’événement de l’année. Pourtant, après un premier contact entre Frau et Taiwo dans la surface marseillaise n’entraînant aucune réaction de Monsieur Bré, les amoureux du ballon espéraient assister à une rencontre sans encombre (3e). C’est loupé…

Sur un coup-franc tiré par Ribery, l’arbitre du centre indiqua donc finalement ce fameux rond blanc déjà source de polémiques à Sochaux. Dans le rôle du fautif, toujours Mario Yepes, Zubar endossant le costume de la victime (5e). Les 45 000 spectateurs croient au gag, mais Niang s’élance bien seul face à Landreau… et marque (6e). Sa joie est cependant de courte durée puisque M. Bré lui demande de retirer ce penalty pour avoir saccadé sa course. Une deuxième tentative qui connaît une issue similaire, Landreau ne faisant qu’effleurer ce ballon (0-1, 6e). La colère du Parc est alors immense et bruyante, celle de Guy Lacombe tout aussi forte mais plus intériorisée, d’autant plus que M’Bami peut s’essuyer les crampons en toute impunité sur les chevilles de Kalou (9e).

Cette injustice a le don de décupler l’énergie des Parisiens qui se livrent alors comme jamais. Frau (10e), Kalou (15e) puis Armand (16e) verront tour à tour leurs tentatives fuir le cadre ou être repoussées par Carrasso. Une nouvelle décision de Monsieur Bré fera à nouveau couler beaucoup d’encre cette semaine… Peut-être moins contestable que l’accrochage de Yepes sur Cana, mais tout aussi discutable, Monsieur Bré siffle donc un second penalty, celui-là, en faveur du PSG, pour un accrochage de Niang sur Traoré (21e). Comme Niang en début de match, Pauleta devra s’y reprendre à deux reprises face à Carrasso, le portier marseillais ayant repoussé le premier tir du capitaine parisien mais avec les deux pieds devant sa ligne. Faîtes tourner les ralentis….

Compensation, penalty ou pas, nouvelles directives… Allez, on n’oublie tout, on remet les compteurs à zéro, et un nouveau match commence à la 23e minute. C’est triste, mais c’est peut-être finalement mieux ainsi, même si le football ne sort pas grandi de ce début de match. Forcément la suite paraîtra plus fade, moins haletante, malgré une domination parisienne. Une tête de Kalou flirte bien avec le poteau de Carrasso (38e), alors que le tacle de Taiwo trouve lui les chevilles de Kalou (45e). Deux styles bien opposé…

Landreau tient bon

Après une bonne déviation de la tête (49e), Maoulida cède sa place à Pagis (56e) qui se signale immédiatement par une tête à bout portant bien repoussée par Landreau (58e). Dans la foulée, Pauleta affole Taiwo et cherche Frau devant le but qui ne peut dévier le ballon (60e). La dernière action pour l’ancien lyonnais qui se sera beaucoup dépensé ce soir et qui cède sa place à Diané (63e).

Quelques tergiversations plus tard, Landreau est obligé de sortir le grand jeu face à Pagis (66e). Les percussions de Ribery couloir gauche créent souvent le danger à l’image de ce centre en retrait qui trouve Niang et dont la feinte oblige Yepes à commettre l’irréparable (67e). Le penalty est cette fois logique. La première frappe de Nasri est repoussée par Landreau qui ne peut en revanche rien sur la seconde (1-2, 68e). Rageant !

Les Parisiens accusent logiquement le coup quelques minutes et seul un Landreau de gala permet à Paris d’éviter le pire. Le portier parisien s’interpose une première fois face à Lamouchi (74e), puis devant Niang avec l’aide de Dhorasoo (75e). Cette occasion laissera des séquelles sur le front de Landreau après un coup de coude de Beye.

La réaction parisienne est timide. Pauleta tente la frappe en pivot (83e), mais c’est surtout un centre-tir de Diané qui est à deux doigts de faire mouche (85e). Sur le corner, Zubar balance dans les aires Yepes sans que Monsieur Bré ne bronche. Sur la contre attaque, Pauleta se bat comme un diable pour éviter le K.-O.. Des efforts vains, puisque quelques minutes plus tard, Ribery efface Mendy et sert Pagis qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans le but (1-3, 88e). On en reste là. Taiwo peut offrir son maillot à Monsieur Bré, le PSG, tête base, rejoindra son vestiaire avec le sentiment d’avoir perdu une mascarade de match. Une soirée à oublier, très vite.

Réactions :

Guy Lacombe (Entraîneur du PSG)

« Cet arbitrage est étrange mais il faut que je vois les images avant d’en dire plus. Le match semblait équilibré puis les éléments n’ont pas joué en notre faveur. L’équipe réagit bien en égalisant même si j’aurai préféré un but dans le cours du jeu plutôt qu’un penalty. La deuxième mi-temps fût plus difficile à gérer. Il y a des défaillances que nous analyserons afin de ne pas les répéter jeudi contre Derry City. Les Marseillais ont su élever leur niveau de jeu. Avec les séquelles du match contre Sochaux, quand nous prenons le premier penalty nous prenons de nouveau un coup au moral. Je suis meurtri pour tous les gens qui aiment ce club, car perdre contre l’OM n’est jamais agréable. Nous manquons de générosité même si nous essayons de faire preuve de caractère. Je pense tout de même que nous pouvons nous battre et espérer mieux. »

Albert Emon (Entraîneur de l’OM)

« C’est une victoire de prestige et de coeur. Mes joueurs se sont beaucoup dépensés aux niveaux du jeu et de l’abnégation. Nous n’allons pas parler de tout ce qui se passe autour de ces penalties, nous les avons tirés et marqués. Marseille agit, pose le jeu, pénètre dans les 18 mètres adverses… …c’est donc une victoire méritée. C’est avant tout une performance collective et je tiens à féliciter mon groupe. Ils ont envie de bien faire et montent en puissance. L’avantage est qu’un match comme aujourd’hui peut servir de déclic afin de poursuivre notre progression. Gardons les pieds sur terre et concentrons-nous sur le match européen de jeudi. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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