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PSG – Marseille 2-1, 04/05/99, Division 1 98-99

9899_PSG_OM_SimoneMardi 04.05.1999, Championnat de France, Division 1, 32e journée (8e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – OLYMPIQUE DE MARSEILLE  2:1 (0:1)
– 44 939 spectateurs. Buts : Fl.Maurice, 21′ ; Marco Simone, 84′, Bruno Rodriguez, 88′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino (Jérôme Leroy, 76′), Alain Goma, Éric Rabésandratana, Aliou Cissé – Adaílton Martins (Bruno Rodriguez, 61′), Pierre Ducrocq, Bruno Carotti, Igor Yanovski (Augustine Okocha, 71′) – Marco Simone, Mickaël Madar. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Alain Goma et Marco Simone.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1998-99 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1998-99 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Mickaël Madar devance Luccin

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Luccin entre Eric Rabesandratana et Marco Simone

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L’italien sera l’homme du match. Il est ici à la lutte avec Blanc…

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Encore Simone face à Blanc

Passe de l'attaquant italien

Passe de l’attaquant italien

Intervention de Pierre Ducrocq sur Dugarry

Intervention de Pierre Ducrocq sur Dugarry

La joie de Marco Simone après son égalisation à 6 minutes de la fin (Presse Sports)

88ème, Bruno Rodriguez dribble Porato et s'en va inscrire le but de la victoire!

88ème, Bruno Rodriguez dribble Porato et s’en va inscrire le but de la victoire!

Le buteur laisse éclater sa joie : le PSG vient de renverser la vapeur ! (Presse Sports)

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Le tifo du Virage Auteuil…

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… et celui du Kop de Boulogne


Vidéo:


Compte-rendu (psgmag.net)

Nous sommes à trois journées de la fin, et cet antépénultième match de la saison ne présente pas vraiment d’enjeu pour le PSG, qui peut au mieux rêver de l’Intertoto. Sauf que l’adversaire qui se présente ce soir-là est l’OM, finaliste de la coupe UEFA et au coude-à-coude avec Bordeaux pour remporter le titre de champion de France. Ainsi l’objectif pour cette rencontre devient tout à fait naturel : sauver sa saison en gagnant un match de prestige face au grand rival, et satisfaire les bas instincts des supporters en entravant sérieusement sa course vers la première place. La tension est grande et l’avant-match est marqué par des affrontements assez violents entre des supporters marseillais et des membres du Virage Auteuil sur la pelouse du Parc des Princes.

Philippe Bergeroo, l’entraîneur parisien, est privé de son défenseur central Christian Wörns, suspendu. Il titularise donc en défense centrale Bruno Carotti. Celui-ci est pleinement responsable du but encaissé par son équipe dès la 21e minute : il effectue une tête en retrait vers son gardien, sans voir que l’attaquant adverse rôde. Florian Maurice profite donc de la bévue pour aller ouvrir le score tranquillement. Le défenseur marseillais Laurent Blanc s’inspirera d’ailleurs de ce geste décisif de Carotti pour le reproduire en finale de coupe UEFA dix jours plus tard.

Ce but, cruel, intervient contre le cours du jeu. En effet, l’attaque à trois pointes — Adailton, Madar, Simone — alignée par le grand basque est très remuante. Adailton a d’ailleurs plusieurs fois l’occasion d’égaliser, mais rate le cadre par maladresse. Le temps défile, et le PSG ne parvient pas à revenir. Bergeroo veut à tout prix remporter la rencontre et fait rentrer successivement Bruno Rodriguez, Jérôme Leroy, et Jay-Jay Okocha — à la place d’Adailton, Igor Yanovski et Jimmy Algérino. L’OM est alors complètement asphyxié, et les dix dernières minutes de la rencontre sont tout simplement renversantes. À la 84e, le capitaine Simone hérite du ballon à l’entrée de la surface et place une frappe soudaine et sèche sur laquelle Porato ne peut rien. Explosion de joie du Parc des Princes, et Simone vient fêter sa joie devant le virage marseillais en exhibant son tatouage représentant Batman… Mais ça ne s’arrête pas là : alors que le match nul est déjà un bon résultat, l’équipe est euphorique. À la 88e, Madar sert idéalement Rodriguez : celui-ci dribble Porato et donne un avantage définitif à son équipe. Et même à 2-1, la pression ne retombe pas, puisque dans les minutes qui suivent, Jay-Jay Okocha réalise sa célèbre feinte — une sorte de feinte de corps croisée avec un passement de jambe — sur le côté gauche et centre pour la tête de Madar, qui trouve le poteau.

La victoire est là, que les Parisiens célèbrent devant un public qui leur pardonne presque la saison médiocre effectuée. Les Marseillais sont quant à eux médusés, d’autant que dans le même temps, Bordeaux est allé s’imposer à Lens 4-2, dans les dernières minutes également. Contrairement à l’hypothèse farfelue martelée par Rolland Courbis depuis des années, le championnat s’est joué dans les dix dernières minutes de la 32e journée, quand Marseille s’est fait surclasser par son adversaire, et non pas lors d’un supposé match arrangé entre Paris et Bordeaux.


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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