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PSG – Metz 1-2, 22/03/85, Division 1 84-85

Vendredi 22.03.1985, Championnat de France, Division 1, 29e journée (10e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. METZ  1:2 (0:0)
– 8 000 spectateurs environ. Buts : Bocandé, 59′, Dominique Rocheteau, 62′ sur penalty, Kurbos, 71′.
L’Équipe du PSG : Jean-Michel Moutier – Yannick Guillochon, Thierry Tinmar, Dominique Bathenay, Thierry Bacconnier – Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Safet Sušić, Gérard Lanthier – Nambatingue Toko (William Njo-Léa, 46′), Dominique Rocheteau. Entraîneur : Georges Peyroche.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1984-85 (collection MaillotsPSG)


Programme :


Photos du match :

Dominique Rocheteau à la lutte avec Barraja (archives V. Rousselet-Blanc)

Safet Susic bousculé… (archives V. Rousselet-Blanc)

… puis au sol dans la surface de réparation, ce qui ne semble pas du goût de Gérard Lanthier… (archives V. Rousselet-Blanc)

Dominique Rocheteau transforme le penalty en découlant : 1-1 (archives V. Rousselet-Blanc)

La joie des Messins Bernad, Rohr et Sonor

Ettore supplanté par son poteau sur une tentative de Jean-Claude Lemoult (archives V. Rousselet-Blanc)


Compte-rendu (France Football) :

59′ : Bocande reprend de la tête, près du poteau. un ballon dégagé en arrière par la tête de Guillochon, à la lutte avec Kurbos. (0-1).
62′ : centre de N’Jo-Léa Pour Susic qui, à la lutte avec un défenseur messin, s’écroule : penalty transformé par Rocheleau. (1-1).
71′ : Bocande s’échappe sur l’aile gauche avant ce balancer un petit centre pour Kurbos qui, de la tête, marque devant une défense figée. (1-2).

Non, tu n’as pas changé

Décidément, le Paris-S.-G. ne change pas. On l’a retrouvé vendredi soir tel qu’on le connaissait avec ses grosses faiblesses et ses coups de génie. Dommage que les premières l’emportent, car une fois de plus les Parisiens se sont normalement inclinés face à des Lorrains à la maîtrise impressionnante, du numéro 2 au numéro 11, Georges Peyroche le reconnaissait d’ailleurs à l’issue de la rencontre : « Une fois de plus, je remarque qu’il faut attendre qu’il y ait le feu à la maison pour que l’on se mette à bien jouer. Il y a là un phénomène psychique que je ne m’explique pas. »

Et de fait, le penalty sifflé pour une faute sur Susic dans la surface venait trois minutes après un but bien peu savoureux mais mérité pour les Messins avec, au départ, une énième montée de Sonor qui lance Bocande. Mais, entre-temps, Tinmar dévie le ballon sur le couple Guillochon-Kurbos. Le Parisien dévie de la tête le ballon derrière lui, où se trouve près du poteau gauche ce vieux Jules, qui n’a plus qu’à déposer, de la tête, le ballon dans les filets parisiens. Tout le monde, là-dessus, était resté bien figé. Tout comme sur le second but lorrain, le centre de Bocande trouvant la tête de Kurbos à la réception sans que personne ne bronche dans la défense parisienne (71′).

Certes, il serait injuste de ne pas faire état de la furieuse réaction de Fernandez et des siens qui se solda par trois énormes occasions en fin de match, dont la plus belle fut sans discussion ce centre-tir violent de Lemoult qui percuta le poteau gauche d’Ettore pour longer ensuite la ligne de but. Mais personne ne profita du cadeau et une fois de plus les Parisiens s’en allaient tout penauds.

Compte-rendu (Paris-SG) :

Paris Saint-Germain Story.

Résumé des épisodes précédents : Le P.S.-G., à la conquête des continents européens, a fait naufrage dans les eaux troubles du championnat. Coulé par un navire hongrois, le Vidéoton, le trois-mâts parisien est transformé en radeau. Les rescapés, sous les ordres du Capitaine Luis, voguent en direction de la coupe de France. Soudain, deux bateaux lorrains apparaissent. Le premier, le Messin tirent une salve sur l’embarcation du P.S.-G. Le radeau prend l’eau. Les côtes de l’Europe ne sont plus en vue, mais les hommes à l’habit de lumière ne sont pas morts. L’espoir est toujours présent. Réussiront-ils à couler le Nancéen, le second bâtiment lorrain ? Suite au prochain numéro.

Dévoré par les Lensois, enfoncé par les médias, le sympathique Paris S.-G. se noie dans les profondeurs du classement. La presse est sans pitié : « Le rouge est mis ! Opération porte ouverte ! », « sûr pour le Racing et le P.S.-G. ».

Que de mauvaises nouvelles Et à qui la faute ? Au Paris bien sur ! Mais (car il y a toujours un mais dans les belles histoires) le club de la capitale va remporter la coupe de France et les soit-disant supporters vont revenir au Parc, et le club va retrouver la une des journaux et le noyé du championnat va se noyer dans le seau à champagne de la coupe de France.

Maintenant les joueurs, faites en sorte que je ne passe pas pour un menteur.

Le P.S.-G. a toujours adopté la politique du sous-marin. Et un sous-marin ça ne coule jamais !


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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