PSG – Metz 2-0, 24/04/02, Division 1 01-02
Samedi 24.04.2002, Championnat de France, Division 1, 33e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. METZ 2:0 (0:0)
– 42 425 spectateurs. Buts : Fabrice Fiorèse, 61′, Ronaldinho Gaùcho, 68′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Frédéric Déhu, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze (Lionel Potillon, 87′) – Mikel Arteta, Jérôme Leroy, Augustine Okocha – Fabrice Fiorèse (Bernard Mendy, 80′), Ronaldinho Gaùcho – José Aloísio (Bartholomew Ogbeche, 46′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Augustine Okocha.
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Compte-rendu (psg.fr) :
Une coupe avant l’ivresse ?
Il y a des victoires qui valent plus que trois points. Celle-ci en fait incontestablement partie. Tout d’abord, car le PSG a assuré sa participation à la coupe UEFA et ensuite parce que Luis Fernandez devient, ce soir, l’entraîneur Rouge et Bleu le plus capé avec 101 victoires. Les buts de Fiorèse et Roni permettent donc à Paris de rêver à la Ligue des champions.
Le public est resté de longues minutes dans les travées du stade afin de connaître le résultat d’Auxerre-Monaco. Partagés finalement entre joie et déception, les supporters du PSG ont acclamé, avant de les réclamer, durant de longs instants leurs favoris. C’est tout d’abord Luis Fernandez qui viendra remercier les fans de Boulogne et dialoguer avec eux. Puis Déhu, Alonzo, Llacer… et enfin l’ensemble des joueurs.
Dès 20 heures tous les ingrédients étaient déjà réunis pour assister à un grand match. Auteuil avait enfilé ses habits de lumière pour célébrer ses dix ans et Boulogne en avait fait de même avec un tifo 100% Capitale. Les bonnes intentions des tribunes ne tardent d’ailleurs pas à trouver leur prolongement sur le terrain. Okocha effectue une longue transversale en direction de Jérôme Leroy dont le centre-tir ne trouve pas preneur (4e). Mais qu’importe, les intentions sont là et cela semble plutôt encourageant.
Très encourageant même lorsque Roni s’infiltre dans la surface, entre deux défenseurs messins, mais qui voit sa frappe contrée in-extremis (8e). Les Parisiens effectuent un pressing permanent qui gêne considérablement les relances du FC Metz. Mais une fois le premier quart d’heure consommé, les Grenats pointent alors le bout de leur nez dans la surface de Letizi. Un portier parisien impérial sur une puissante frappe de Baticle à bout portant (17e).
Ronaldinhesque…
Et puis le but de l’année s’est joué à quelques centimètres. Une claquette de Songo’o après une frappe monstrueuse de Roni suite à un corner qu’il a lui même frappé (34e). Un geste tout simplement Ronaldinhesque. Le Parc, de nouveau comble, apprécie. Ce sera même l’explosion de joie quand les écrans géants affichent le score de Monaco-Auxerre (1-0). La minute du temps additionnel se joue alors dans une ambiance de folie. Pas suffisant cependant pour accompagner le cuir au fond des filets de Songo’o.
Reste quarante-cinq minutes pour toucher du doigt un bonheur un peu fou. Et c’est encore Roni qui donne le » la « . Seul au second poteau, le Brésilien voit sa tête filer au dessus de la barre (58e). La délivrance arrivera finalement deux minutes plus tard. Après une puissante frappe de Cristobal, repoussée sur sa ligne par Songo’o, Fiorèse surgit et du bout du pied libère tout le Parc (60e). Le stade de la porte de Saint-Cloud devient alors la formidable caisse de résonance qu’il devrait être à chaque rencontre. » Allez Paris… »
Roni encore et toujours
Metz joue alors son va-tout et Gilbert Gress décide de remplacer un milieu par un attaquant. Qu’importe, Roni se lance de nouveau dans un slalom endiablé, évite la sortie de Songo’o, et pique sa balle au dessus du défenseur (2-0, 68e). Du grand art ! Et surtout un avantage bien plus rassurant pour le PSG. Les Messins, obligés de se découvrir, offrent en cette fin de match des espaces aux attaquants parisiens. Fiorèse, ou encore Mendy bien lancé par Ogbeche, se montrent tour à tour dangereux.
Le Parc des Princes, pour ce dernier rendez-vous de la saison à domicile, peut entamer une ola interminable, le tout sous les feux d’artifice d’Auteuil. Ce PSG là, avec un tel public, se doit de représenter la France dans la reine des compétitions européennes. Un premier pas a été franchi ce soir. Reste maintenant un ultime déplacement à Lille à aborder avec la même détermination tout en espérant un faux-pas d’Auxerre à domicile face à Rennes. Les paris les plus insensés, sont bien souvent les plus beaux. Alors soyons réalistes demandons l’impossible.
Le stade :
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