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PSG – Milan AC 1-1, 20/02/01, Ligue des Champions 00-01

Nicolas Anelka trop court… (Ch. Gavelle)

Mardi 20.02.2001, Ligue des Champions, Deuxième phase, Groupe B, 4e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.C. MILAN (Ita.)  1:1 (0:0)
– 41 450 spectateurs. Buts : Laurent Robert, 75′, José Mari, 91′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Aliou Cissé (Pierre Ducrocq, 60′), Frédéric Déhu, Sylvain Distin, Didier Domi – Ali Benarbia (Peter Luccin, 69′), Édouard Cissé, Mikel Arteta, Laurent Robert – Nicolas Anelka, Laurent Leroy (Éric Rabésandratana, 85′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Édouard Cissé.


Maillot utilisé (à manches longues) :

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 2000-01 en version Europe (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

Ali Benarbia (Ch. Gavelle)

Ali Benarbia (Ch. Gavelle)

Sylvain Diston face à Leonardo (Ch. Gavelle)

Sylvain Diston face à Leonardo (Ch. Gavelle)

Laurent Robert quelque peu cerné (Ch. Gavelle)

Laurent Robert quelque peu cerné (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé

Peter Luccin (Ch. Gavelle)

Peter Luccin (Ch. Gavelle)

Laurent Leroy taclé (Ch. Gavelle)

Laurent Leroy taclé (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka (Ch. Gavelle)

Anelka en vol plané...

Anelka en vol plané…

… puis l'atterrissage (Ch. Gavelle)

… puis l’atterrissage (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka trop court… (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka trop court… (Ch. Gavelle)

Le tifo du Virage Auteuil (Mouvement Ultra)

Le tifo du Virage Auteuil (Mouvement Ultra)

Le même virage en feu (Mouvement Ultra)

Le même virage en feu (Mouvement Ultra)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Quelle poisse !

Les Parisiens ont largement dominé cette rencontre face au Milan AC. Ils ont par là-même retrouvé une vraie communion avec leur public. Pourtant, c’est triste qu’ils quitteront le Parc, une fois de plus. A ce niveau, on ne peut même plus parler de malchance. Le parfait hold-up à l’italienne de ce soir condamnera un PSG séduisant à ronger son frein. Reste le championnat, désormais…

Les hommes de Fernandez espéraient une soirée de gala, côté tribunes, ils l’ont eue. Même si l’humeur était à la bouderie côté Boulogne, un temps seulement et pas vraiment à l’égard de l’équipe, la soirée s’annonçait belle avec le Tifo dAuteuil et deux messages : « Avenue de la fidélité » ; « Fierte, fidélité, passion : quand le foot perd son âme, les Tigris gardent le cap. »

Pourtant, les premières minutes sont résolument milanaises. Les Parisiens sont nerveux, à l’image de Distin, qui perd une balle devant le trio Leonardo-Serginho-Chevchenko, heureusement mal exploitée (3e). Dans la foulée, « Leo » tente sa chance de volée aux dix-huit (5e), Ba offre un centre puissant sorti par Distin au premier poteau (7e), puis Serginho perd son duel (à son tour), face à Letizi (9e). Bref, c’est Milan qui attaque et le Parc frémit.

En tout cas, ces banderilles ont fouetté les partenaires de Dehu, qui vont imposer pendant tout le reste de la première mi-temps une pression physique et technique intenses. Mais, tantôt ce sont les Parisiens qui manquent de précision (frappe Robert, 29e ; frappe Domi, 39e), tantôt de réussite (deux corners chauds bouillants que les Milanais peinent à dégager devant leur gardien, 22e et 27e). Ou alors, c’est Abbiati qui fait des merveilles (tête de Leroy, 22e). Ou encore, les défenseurs détournent (centre Anelka, 22e ; tête Benarbia, 34e).

Au point, après une contre-attaque menée à fond par Robert, d’ouvrir la marque, par Anelka (21e). Mais ce dernier était en position de hors-jeu au départ du centre-tir de son partenaire. Bref, le PSG est comme l’espérait son public, qui se régale, en attendant, on l’espère, d’exploser en deuxième mi-temps. Reste que Milan a perdu la grande majorité des duels livrés (30 contre 17), ce qui est plutôt bon signe, au moment de rentrer au vestiaire. Sous les applaudissements.

Robert en deux temps

Une fois de plus, les Milanais démarrent plus fort. Le principe n’a pas changé : de longs ballons pour Chevchenko, dans le dos si possible, ce dernier s’efforçant de trouver un passage. Mais lui ou Serginho, juste avant (49e), ne peuvent conclure comme ils l’espéraient. Une fois de plus, les Parisiens reprennent leur domination. Déhu, de volée à vingt mètres (60e), ou Cissé, servi par Leroy après un échange Robert-Bernarbia sur la bande gauche (62e), préviennent Abbiati.

Tandis que Distin, Déhu ou Domi, continuent d’étouffer Chevchenko et Leonardo (pas toujours simple, même si Serginho n’est presque plus là), le milieu de terrain parisien a pris le dessus. Reste les attaquants… Le capitaine en personne va leur donner un gros coup de main, après une montée rageuse qui pousse les défenseurs milanais à la faute, juste devant leur surface. Côté droit, elle est parfaite.

C’est sans doute ce que se disent Laurent Robert, artilleur de service de ce côté, et Laurent Leroy, énorme ce soir, qui l’encourage en passant près de lui. Une première fois enveloppée au premier mais contrée par le mur (à retirer, estime justement M. l’arbitre), il ajuste sa deuxième frappe vers le poteau extérieur. Abbiati s’est laissé prendre. Le Parc, les joueurs et le banc explosent d’une joie méritée (75e).

Les Parisiens tiennent leur victoire, acquise au mérite et au courage. Du moins, c’est ce que l’on croit à voir les Milanais abattus et épuisés, comme s’ils avaient déjà reconnu leur défaite. Pourtant, sur un ballon qui traîne dans la surface peu avant le coup de sifflet final, Albertini pousse la balle, qui butte sur un pied avant de rouler tranquillement dans le but. On peut parler de malchance. Mais le mot est carrément faible. La poisse n’a pas fuit Paris !


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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