PSG – Monaco 1-1, 05/10/14, Ligue 1 14-15
Dimanche 05.10.2014, Championnat de France, Ligue 1, 9e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – A.S. MONACO F.C. 1:1 (0:0)
– 45 308 spectateurs. Buts : Lucas Moura, 71′, Martial, 92′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Grégory Van der Wiel, Zoumana Camara, David Luiz, Maxwell Scherrer – Marco Verratti (Jean-Christophe Bahebeck, 46′), Thiago Motta, Blaise Matuidi – Lucas Moura, Edinson Cavani, Javier Pastore (Yohan Cabaye, 76′). Entraîneur : Laurent Blanc.
Avertissements à Lucas Moura, Blaise Matuidi et Marco Verratti.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Vidéo (Ligue 1 officiel, cliquer sur le lien dans la vidéo) :
Compte-rendu (lequipe.fr) :
Contre Monaco, le PSG tombe de son nuage
Paris a été tenu en échec par Monaco (1-1), qui a égalisé dans les arrêts de jeu, dimanche, en clôture de la 9e journée. Cinq jours après sa perf contre le Barça (3-2), ce nouveau match nul en Championnat relègue le PSG à sept points du leader, Marseille.
Le match : 1-1
Ce n’était pas le PSG version C1, mais bien celui en mode L1, incapable de tenir un résultat. Après Rennes (1-1), l’Ajax d’Amsterdam (1-1) et Lyon (1-1), les joueurs de Laurent Blanc ont de nouveau lâché des points en ayant mené au score, dimanche soir face à Monaco (1-1). Alors que Lucas était parvenu à traduire la domination globale de son équipe au tableau d’affichage (71e), la défense parisienne a cafouillé dans le temps additionnel (90e+1), laissant Anthony Martial offrir à l’ASM son deuxième nul de la semaine après celui obtenu mercredi sur la pelouse du Zenith Saint-Pétersbourg (0-0) en Ligue des champions.
Déjà tenu en échec à Toulouse (1-1) lors de la précédente journée, le PSG (3e) laisse filer l’OM en tête du Championnat (sept points d’écart). Il pourra regretter ses occasions manquées en première période, mais aussi de ne pas avoir su tuer le match en contre quand il en a eu l’occasion à 1-0. Jusqu’à cette égalisation, il avait plutôt bien maîtrisé les offensives monégasques, même s’il avait eu un peu de réussite à l’image d’une frappe de Ferreira Carrasco détournée sur sa barre par Sirigu (43e).
Un joueur dans le match : Edinson Cavani
En d’autres temps, le public du Parc des Princes aurait certainement perdu patience. Plutôt que d’accabler Edinson Cavani, auteur coup sur coup de deux frappes complètement manquées (59e, 60e), les supporters parisiens ont préféré scander son nom pour l’encourager. Titularisé en pointe pour la quatrième fois d’affilée (toutes compétitions confondues), l’attaquant uruguayen a une nouvelle fois livré une prestation en-deçà des attentes placées en lui. Il voulait jouer dans l’axe? Depuis la blessure de Zlatan Ibrahimocic, il n’a pas fait grand chose pour donner envie à Laurent Blanc de lui donner satisfaction une fois que le géant suédois sera revenu.
Outre ses deux manqués à l’heure de jeu, on retiendra de son match un duel perdu avec Raggi alors qu’il réclamait en vain un penalty (22e), un ballon chipé à Matuidi qui semblait pourtant mieux placé que lui (37e), mais aussi un contre mal négocié (79e). A son actif tout de même: un repli défensif toujours aussi impressionnant, mais aussi une balle de but offerte à Bahebeck dont la tentative a été détournée par Subasic (57e). Il n’a plus marqué depuis le 21 septembre et la réception de Lyon (1-1), un match qu’il avait disputé… sur le côté droit.
Le fait du match : Van der Wiel, un sauvetage… pour rien
La troisième occasion franche a été la bonne pour Monaco. S’ils ont essentiellement procédé en contre, les joueurs de Leonardo Jardim auraient pu mener au score à deux reprises : en fin de première période d’abord sur une reprise de Ferreira Carrasco sur la barre de Sirigu (43e), mais surtout sur un centre repoussé par le portier italien dans les pieds de Kurzawa. Seul face à la cage, l’international Espoirs s’est certainement vu inscrire son premier but de la saison. C’était sans compter un énorme retour de Van der Wiel sur sa ligne (61e). Un sauvetage qui n’a finalement rapporté qu’un point aux Parisiens…
Réactions :
«Blaise Matuidi, après ce nul concédé face à Monaco, c’est un sentiment de déjà-vu?
Oui, ça se répète. C’est une mauvaise habitude, il faut que ça s’arrête. Ce soir, on y a trop pensé, j’en suis sûr, c’est ce qui fait qu’on encaisse ce but. Lorsqu’on est envahi par une certaine peur, ça ne pardonne pas, c’est ce qui s’est passé. On a manqué, notamment sur la fin, de personnalité, de caractère. Il va falloir vite le retrouver parce qu’on perd des points…
Peut-on parler d’un sérieux coup d’arrêt après la prestation livrée face à Barcelone?
Oui, mais s’il n’y a pas ces deux minutes en plus, on dirait qu’on a retrouvé Paris. Ça se joue sur des détails… Dans l’ensemble, ça a été un match difficile. On avait le fait le plus dur, mais on n’a pas su garder ce résultat, c’est ce qu’on retient.
Vous disiez que «c’était dans la tête». Vous le pensez vraiment?
On a démontré il n’y a pas si longtemps que ça qu’on était capable de grandes choses. Maintenant, il faut savoir se reconcentrer. Le Championnat, c’est notre quotidien. Il faut avoir ça en tête, c’est important.
Le PSG accuse désormais 7 points de retard sur l’OM. Est-ce préoccupant?
Dans nos objectifs, on a envie d’être tout là haut, mais pour y être, il faut faire le nécessaire. Si aujourd’hui, on n’y est pas, c’est qu’on ne le fait pas. J’espère qu’après ces 15 jours (de trêve internationale), on va tous revenir avec un état d’esprit de vainqueur parce qu’en ce moment, en Championnat, on ne l’a pas vraiment. J’espère aussi qu’on récupérera les joueurs de classe mondiale qui nous manquent et qui nous font du bien.»
«Laurent Blanc, comment expliquer ce scénario déjà vu ?
C’est un film qu’on a déjà vu malheureusement en en connaissant la fin. Notre équipe a tellement peur de prendre un but qu’elle le prend. On ne fait pas ce qu’il faut pour préserver notre avantage, et dans les deux, trois dernières minutes il faut être plus vigilant, professionnel et garder le ballon, et je vois l’équipe un peu en panique. C’est un scénario de match qui malheureusement se répète, j’espère qu’il ne se répètera plus. Mon effectif était assez fatigué dans les 10 dernières minutes, inconsciemment on a reculé, même s’il ne faut pas oublier que Monaco a fait une bonne deuxième mi-temps.
À 1-0 on s’est dit qu’on allait préserver le score, en défendant très bas, mais souvent dans cette situation là, l’équipe adverse arrive à concrétiser une occasion. C’est vrai que ce n’était pas brillant ce soir, mais pouvait-on l’être après la débauche d’énergie de mardi ? On fait un marathon, on a fait notre septième match en 23 jours. Certes, Monaco aussi a joué en Ligue des champions cette semaine mais il y a eu sans doute moins de débauche d’énergie. Vouloir préserver le 1-0 n’est pas illogique, on a fait les changements qu’il fallait faire, ça n’a pas tourné à notre avantage.
Marseille possède sept points d’avance, est-ce inquiétant ?
C’est désolant de perdre autant de points que ceux qu’on perd actuellement. Avec la victoire à trois points, il vaut mieux perdre et gagner et ne pas faire de nuls, on est certes invaincus mais on fait beaucoup de nuls, donc on perd des points. Marseille mérite d’être là (en tête), il y aura des confrontations contre Marseille mais il faudra grignoter des points d’ici là. Cette équipe récolte énormément de points, elle le mérite mais ne joue qu’un match par semaine. On n’est qu’à neuf journées de championnat. On travaille et on veut des points, voilà le plus important pour nous.
Pourquoi avoir sorti Pastore et comment Cavani va-t-il retrouver sa fraîcheur mentale ?
Pastore était énormément fatigué. On ne sort pas les joueurs par plaisir. Amener un peu de fraîcheur au milieu après l’énorme match de Barcelone, ce n’était pas prendre de risque. A la 88e minute, un entraîneur pense à préserver le score, pas à marquer un deuxième but. Pour que Cavani retrouve sa fraîcheur mentale, si j’avais la réponse, je la réserverais à l’équipe. Il ne part pas en sélection, on va lui faire faire un travail technique pour qu’il retrouve confiance devant le but. Edi a déjà traversé des périodes comme ça, tous les buteurs en traversent, mais sa confiance reviendra».
Le stade :
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