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PSG – Monaco 1-1, 28/04/01, Division 1 00-01

Laurent Robert

Samedi 28.04.2001, Championnat de France, Division 1, 32e journée (12e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. MONACO F.C.  1:1 (0:0)
– 41 734 spectateurs. Buts : Simone, 66′, Laurent Robert, 74′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Frédéric Déhu, Sylvain Distin, Didier Domi – Édouard Cissé (Marcos Vampeta, 56′), Peter Luccin (Pierre Ducrocq, 88′), Augustine Okocha, Mikel Arteta (Laurent Robert, 71′) – Christian Corrêa, Nicolas Anelka. Entraîneur : Luis Fernandez.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Mikel Arteta

Mikel Arteta (Ch. Gavelle)

Ali Benarbia

Ali Benarbia (Ch. Gavelle)

Laurent Robert

Laurent Robert (Ch. Gavelle)

Tacle de Peter Luccin (O. Andrivon)

Tacle de Peter Luccin (O. Andrivon)

Les Boulogne Boys et la tribune A à l'entrée des joueurs

Les Boulogne Boys et la tribune A à l’entrée des joueurs


Compte-rendu (psg.fr) :

Un bon nul…

Loin de la morne réalité du classement, le Parc attendait de beaux débats entre le champion de France en titre monégasque et son dauphin parisien… Et il a plutôt été gâté, au terme d’une partie disputée sur un rythme enlevé et fertile en occasions de part et d’autre. De part, c’est Simone le rusé qui le premier trouva la faille. D’autre, c’est Super Robert, entré en cours de seconde période, qui lui répliqua d’un « coup de fusil » dont il a le secret. Un bon nul, somme toute…

Allez… Et si on oubliait, l’espace d’une soirée parisienne, les tracas rencontrés cette saison par Monaco comme le PSG. Si on oubliait les places respectives de l’un et l’autre (neuvième et douzième), en se régalant après tout à l’avance d’un choc entre deux grandes équipes de l’Hexagone, entre le champion de France en titre venu défier son dauphin dans un Parc plein, fébrile, attendant de ses ouailles une victoire et du beau foot.

Et si Paris, aussi, commençait à inverser une fâcheuse tendance face à sa « bête noire » monégasque. On ose à peine parler des débats près du Rocher (2 succès parisiens seulement en 31 rencontres). Et au Parc, le bilan est aussi négatif (11 victoires, 4 nuls, 14 défaites), Monaco étant la seule équipe en France a dominer le PSG tant à domicile qu’à l’extérieur.

C’est ainsi que les Parisiens, sans tirer des plans sur la comète Intertoto à la trajectoire plus qu’incertaine et non maîtrisée, se sont lancés tête baissée dans la bataille avec une seule idée en tête : gagner et bien jouer, ne serait-ce que pour récompenser leurs supporters de leur fidélité même dans l’adversité, comme l’avait d’ailleurs annoncé Fred Déhu, en capitaine courage et respectueux avant la rencontre.

Deux barres d’entrée !

Et les supporters ont apprécié d’entrée : deux raids d’abord de Christian durant la première minute, dont le premier, sur un centre à ras terre, ne fut pas loin de trouver Anelka à la réception, devancé finalement par Porato. Puis deux minutes torrides : coup-franc tiré par Domi, remise de volée dans l’axe « made by Jay-Jay », reprise de Déhu… sur la barre (5e). Et dans la foulée, tir de Luccin… de nouveau sur la barre (7e). Elle en tremble encore !

Le Paris de Luis, organisé en 4-4-2 finalement autour de Domi, Distin, Déhu et Algerino derrière, Edouard Cissé, Luccin, Arteta et Okocha au milieu plus le tandem Christian-Anelka en pointe, avait de suite trouvé la bonne carburation, en étant notamment à la hauteur sur le plan des duels physiques au milieu du terrain. Ainsi, à la 20e, Anelka se retrouva à son tour en bonne position, mais presque trop collectif, chercha Christian signalé hors-jeu au grand dam de Fernandez, pas vraiment d’accord avec l’arbitre de touche.

Et c’est finalement Marco Simone qui, le premier, pointa le nez chez les Monégasques en tirant mollement sur Letizi. Mollement peut-être, mais si ce n’est un centre à ras terre à nouveau dangereux d’Okocha (21e), c’est sûrement que Monaco refaisait surface, à l’image d’un bon coup-franc de Léonard contrôlé par Létizi (23e) ou bientôt d’une succession de corners.

Mais pas d’affolement non plus. En fait, c’était juste le signe annonciateur d’une neutralisation des forces qui allait durer jusqu’à la mi-temps, avec un jeu plutôt haché et sans grandes envolées, si ce n’est une belle action collective monégasque initiée par un Simone toujours aussi remuant et accrocheur et conclue au dessus des cages de Letizi par Farnerud (43e). Une mi-temps somme toute équilibrée au niveau du temps de possession du ballon (52% contre 48%, en faveur du PSG).

Simone s’est jeté…

Paris ne pouvait se contenter d’avoir seulement bien commencé, il lui fallait maintenant concrétiser, ce que faillit faire.. dans l’autre camp Simone, auteur d’une belle frappe enroulée pied gauche qui passa tout près du poteau gauche de Létizi (46e). Dix minutes plus tard, Anelka donnait la réplique en ne pouvant lui aussi cadrer un bon centre d’Okocha au premier poteau, juste avant que Vampeta ne remplace Edouard Cissé.

On crut bien la bonne heure arrivée pour Paris quand Luccin transperça comme une flèche la défense monégasque, avant d’être déséquilibré dans la surface et de voir son ballon mourir non loin du poteau gauche de Porato. On y crut encore quand Vampeta mit le turbo côté droit pour lui aussi rentrer dans la surface, centrer et faire paniquer Porato et sa défense. Mais c’est finalement de l’autre côté que le score fut défloré par l’inévitable Simone, s’étant jeté comme un mort de faim sur un centre au deuxième poteau de Giuly (65e).

…Robert est arrivé

Curieusement, ou plutôt logiquement, le Parc n’en fut pas pour autant abattu, tant il sentait les siens capable d’un résultat. Et… Et… « Zorro » Robert est arrivé. Le temps de remplacer Arteta qu’il remettait déjà les pendules à l’heure : coup-franc de Luccin qui décale Algerino à droite, centre en retrait à ras terre, reprise instantanée du point de pénalty de Laurent Robert et voilà le ballon qui fuse sous la barre de Porato (73e). Une belle égalisation et une belle ovation pour « Lolo »…

On allait finalement en rester là, mais ce n’est pas la faute d’une fin de match qui fut pour le moins animée. D’abord avec Simone qui fit encore frissonner Paris en s’envolant vers Letizi, que la bonne la sortie gêna avant que Distin ne sauve du pied sur la ligne le tir de l’ex-Parisien (85e).

Et c’est enfin Anelka qui, par deux fois, eut l’occasion de faire pencher la balance durant les arrêts de jeu. La première occas’ fut carrément ratée et bien ratée pour Nico, la seconde, rondement menée, faillit tromper Porato. La messe était dite, et les chœurs d’Auteuil pouvaient y aller d’un couplet de circonstance ce soir : « Robert à Paris… »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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