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PSG – Nancy 2-1, 07/11/80, Division 1 80-81

Vendredi 07.11.1980, Championnat de France, Division 1, 17e journée (4e place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. NANCY-LORRAINE  2:1 (2:1)
– 12 000 spectateurs environ. Buts : Boubacar Sarr, 18′, Luis Fernandez, 20′, Rouyer, 23’. Arbitre : M. Girard.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliJean-Marc Pilorget, Abel Braga, Éric Renaut, Antoine GarceranDominique Bathenay, Luis Fernandez, Jean-Noёl HuckNambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Boubacar Sarr. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Nancy : Moutier – Lokoli, Neubert, Zappai, Cloet (Delpierre, 70’) – Martin, Perdrieau (Umpierrez, 70’), Delamontagne – Rouyer, Rubio, Zénier. Entraîneur : Huart.


Maillot utilisé :

Hechter hiver domicile 1980 1981

Maillot domicile 1980-81


Programme :


Photos du match :

Dominique Rocheteau devancé par Rubio

Le même Rubio ne franchira pas la muraille parisienne formée d’Abel Braga, de Eric Renaut et de Jean-Marc Pilorget (A. Lecoq)


Compte-rendu (France Football) :

Tout s’est joué en cinq minutes. Deux buts de Boubacar et Fernandez pour l’équipe parisienne, auxquels vint s’ajouter un troisième de Rouyer pour Nancy, et l’affaire était dans le sac. Paris-S.-G. semblait pourtant s’être mis à l’abri d’entrée, lorsque Boubacar reprit un centre de Toko et que deux minutes plus tard Fernandez lobait astucieusement Moutier. Mais Nancy, qui est depuis plusieurs saisons la bête noire des joueurs de la capitale, refusa d’abdiquer et répliqua immédiatement par Rouyer, bien lancé par Delamontagne. Paris aurait pu accroitre son avantage, notamment par Toko, dont le tir tut renvoyé par le poteau, mais il ne sut jamais faire la différence.

Réactions :

Moral au beau fixe, au Paris-Saint-Germain, après le dernier succès obtenu aux dépens des Nancéiens de Georges Huart. Georges Peyroche, l’entraîneur parisien heureux ne se laisse cependant pas gagner par l’euphorie, mais commence à envisager l’avenir avec de plus en plus d’optimisme. On a fait le point avec lui.

« Georges Peyroche, quelles satisfactions retirez-vous de la victoire sur Nancy ?
– Sans faire un grand match, car Nancy a fort bien mené sa barque, lui aussi, le Paris-Saint-Germain a d’abord remporté cette rencontre et ensuite s’est procuré un nombre intéressant d’occasions de but. Je n’insisterai pas sur les trois tirs qui ont percuté montants et barre transversale, mais plutôt sur l’excellent potentiel offensif que nous possédons aujourd’hui. Il est indéniable que notre ligne d’attaque est complémentaire et qu’à n’importe quel moment d’un match, elle est capable de se créer de multiples occasions. C’est extrêmement intéressant pour l’avenir.

– Quels progrès reste-t-il à faire ?
– Avec notre classement actuel, il ne faut pas se faire d’illusions : il faut s’attendre à une opposition de plus en plus acharnée, délicate. A nous d’imposer davantage notre manière de jouer sans attendre une défaillance ou des fautes d’inattention de l’équipe adverse. Ainsi, sur le plan du jeu collectif, il faut travailler pour devenir plus présent sur tout le terrain. A l’extérieur, le problème se pose différemment : il faut tendre à être plus attentif en défense, à mieux asseoir son jeu, à être plus conscient de ses respon-sabilités. A Lyon, demain soir, le test sera particulièrement passionnant à cet égard.

– Vous n’avez subi que trois défaites depuis le début du Championnat. C’est bon signe, non ?
– N’oublions pas en effet qu’après le match à Gerland, nous aurons disputé 10 matches à l’extérieur pour 8 seulement au Parc des Princes. J’ai aussi remarqué que les trois défaites que nous avons subies étaient arrivées après… trois trêves, dues aux Coupes d’Europe ou à l’équipe de France ! C’est pourquoi je souhaite qu’avant de recevoir Lens le 22 novembre prochain, nous puissions disputer un match amical. Paris-Saint-Germain a besoin de iouer.

– Désormais, des rêves européens ?
– Pas d’optimisme béat, de notre part. Il reste que notre calendrier, avant la trêve hivernale, est favorable. A nous d’en profiter, si possible. L’avantage cette saison, c’est que nous nous remettons constamment en question. L’équipe fait ainsi preuve d’une jolie maturité, d’un sang-froid excellent et démontre son équilibre moral, technique et physique. On parlera, plus tard, de rêves européens. Commençons par confirmer nos très bonnes dispositions, à Lyon. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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