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PSG – Nantes 0-3, 11/01/95, Division 1 94-959495_PSG_Nantes_Valdo

Mercredi 11.01.1995, Championnat de France, Division 1, 23e journée, match avancé (2e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. NANTES-ATLANTIQUE 0:3 (0:1)
– 45 266 spectateurs. Buts : P.Loko, 35′ ; N’Doram, 60′, N’Doram, 73′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – José Cobos, Alain Roche, Ricardo Gomes (Valdo Filho, 46′), Patrick Colleter – Vincent Guérin, Paul Le Guen, Daniel Bravo – Raí Oliveira (Pascal Nouma, 55′), George Weah, David Ginola. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à David Ginola et Vincent Guérin.
Expulsions : Daniel Bravo, 24′ ; Patrick Colleter, 79′.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

Réplique (modèle du commerce) maillot domicile 1994-95, version manches courtes, collection http://maillotspsg.wordpress.com

Maillot domicile 1994-95 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

José Cobos

« Mister » George Weah

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Valdo à la lutte avec Karembeu

Malgré Le Guen, N'Doram seront l'homme du match avec deux buts au compteur

Malgré Le Guen, N’Doram seront l’homme du match avec deux buts au compteur

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Un des deux cartons rouges que l’arbitre adressera aux parisiens…

José Cobos

José Cobos

Raï à la lutte

Raï à la lutte

Ricardo à la poursuite d'un nantais

Ricardo à la poursuite d’un nantais

George Weah cerné...

George Weah cerné…

Cobos s'interpose

Cobos s’interpose

Valdo devancé...

Valdo devancé…

Pedros poursuivi par Vincent Guérin et José Cobos

Pedros poursuivi par Vincent Guérin et José Cobos

Bernard Lama semble peiner à s'emparer du ballon, sous les yeux de Ricardo

Bernard Lama semble peiner à s’emparer du ballon, sous les yeux de Ricardo


Vidéo :


Compte-rendu (Ouest France) :

Faim de séries

La foudre a frappé, hier soir. Le Paris Saint-Germain a été foudroyé (0-3). Quatorze Nantais ont donné une magistrale leçon à des Parisiens vite réduits à dix, il est vrai, par l’expulsion de Bravo (25è). La série nantaise de matches sans défaite se poursuit. Celle de l’invincibilité parisienne au Parc s’est achevée. Insatiables Nantais, avides de plaisir, de gloire, de reconnaissance.

Il en est des séries comme des bonnes histoires : elles ont une fin. Tout a une fin. Luis Fernandez et ses Parisiens s’étaient promis de mettre un terme à une invincibilité nantaise qui perdurait depuis vingt-deux soirées. Car elle excite la convoitise cette réussite de ces « jaunes et verts » qui se prennent pour des extra-terrestres. Convoitise et prétention.

Il en est de la série nantaise comme de toutes les séries. Y compris celles du Paris Saint-Germain. Elle est promise à un enterrement. Mais l’échéance nantaise a été, hier soir, reportée une date ultérieure. Avec un FC Nantes-Atlanlique qui a joué avec l’étoffe d’un champion.

La saison passée, le FC Nantes-Atlantique s’était offert ta peau d’un ours parisien sur laquelle vingt-sept « chasseurs » s’étaient en vain cassés les dents. Cette série record après laquelle les Nantais courent allégrement aujourd’hui s’était achevée à La Beaujoire (3-0).

Depuis le 18 décembre 1992, le champion en titre n’avait pas connu la déflaite sur sa pelouse. L’Olympique de Marseille avait été le dernier tombeur des Parisiens (0-1). Cette impressionnante sérié de 28 victoires et 11 nuls a connu, hier soir, un épilogue ébouriffant. Parce que tout a une fin. Parce que ce Nantes qui n’en finit pas d’étonner, de séduire, de gagner, a faim. Faim de gloire. de reconnaissance, de plaisir. Faim de séries.

Toujours invaincu

Son invincibilité lui donne des ailes. A l’instar d’un Loko qui récite à Bernard Lama une partition déjà entonnée quinze fois depuis le début du championnat. A l’image d’un N’Doram qui crucifie l’épouvantail de la Ligue des Champions après avoir ciselé un petit bijou de lob.

Le Paris Saint-Germain s’était juré de renvoyer le prétendant nantais à ses gammes. L’humiliation a été au rendez-vous. Après que Daniel Bravo eut été prématurément (25è) renvoyé au vestiaire pour un tacle arrière, M. Vessière n’a pas hésité. Plus maladroit que méchant, peut-être, ce tacle était justiciable d’un carton rouge, point n’est besoin d’en discuter. Et Luis Fernandez, le bouillant entraineur du PSG, ne l’a pas fait.

Cette expulsion a sans doute lourdement pesé sur les débats. Plus que celle de Colleter survenue alors quo le sort des Parisiens était consommé (80è). Mais la démonstration nantaise a été époustouflante. Et le malheureux Dominique Casagrande contraint d’abandonner ses partenaires peu après le retour des vestiaires (48è) a sa part de mérite. On a pu craindre, à ce moment, pour le Nantes-Atlantique. Mais on avait tort, Loussouarn veillait au grain. Et Nantes avait une telle faim de gloire et un faim de jouer avec les séries.


Le stade :

Le parc des Princes

Le parc des Princes


 

Loic
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