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PSG – Nantes 2-1, 23/09/00, Division 1 00-01

Samedi 23.09.2000, Championnat de France, Division 1, 9e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. NANTES-ATLANTIQUE  2:1 (1:0)
– 43 519 spectateurs. Buts : Nicolas Anelka, 8′ ; Moldovan, 52′, Laurent Robert, 56′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Frédéric Déhu, Éric Rabésandratana, Sylvain Distin – Ali Benarbia (Stéphane Dalmat, 78′), Pierre Ducrocq, Augustine Okocha (Peter Luccin, 60′), Laurent Robert – Nicolas Anelka, Laurent Leroy (Igor Yanovski, 84′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Pierre Ducrocq balle au pied

Photo Ch. Gavelle, psg.fr

Laurent Leroy félicite Nicolas Anelka pour son ouverture du score… opportuniste! (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle, psg.fr

Parade de Lionel Letizi (Ch. Gavelle)

Augustine « Jay Jay » Okocha (A. de Martignac)


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

C’est désormais habituel, les feuilles de matches se suivent mais ne se ressemblent pas. Fidèle à ses engagements, Philippe Bergeroo a fait tourner son effectif, et c’est ainsi que Luccin, Dalmat et Christian ont notamment été laissé sur le banc. A Nantes, la surprise de Raynald Denoueix, c’est l’absence Frédéric Da Rocha, laissé parmi les remplaçants. A part ça ? Rien. C’est un samedi soir tranquille sur la Terre comme le chantait presque Cabrel.

Comme à son habitude, Paris a pris les devants. Le duo d’attaque Anelka-Leroy est prometteur. Mais le mieux c’est le triptyque Benarbia-Leroy-Anelka. Le milieu de terrain parisien n’est pas avare d’offrandes estampillés « caviar » envers les deux derniers. C’est donc de cette façon que les hommes de Philippe Bergeroo vont débrider le score. C’est Okocha qui décale le premier Benarbia, qui, dans sa course lance Leroy entre deux défenseurs nantais. La frappe de l’attaquant parisien est suffisamment puissante pour passer entre les jambes de Landreau. Gillet se précipite et dégage sure sa ligne dans le visage de son gardien. Anelka à l’affût, n’a demandait pas tant et propulse le ballon dans les filets (9e) face au Kop de Boulogne. Voilà une soirée bien amorcée, et un joli cadeau pour les Boulogne Boys qui fêtent leurs quinze années d’existence ce soir.

Mais Paris ne va pas chercher à gérer cet avantage. Avec le rendement qui est le sien à domicile, chacun espère ici que les filets vont encore trembler. Le meilleur canonnier local c’est Laurent Robert. Avec déjà six réalisations en championnat, le génial gaucher sème le trouble dans la défense nantaise à chacune de ses incursions, ou dès que Monsieur Coué siffle un coup de pied arrêté (22e). La première frappe dangereuse des visiteurs est l’œuvre de Eric Carrière, mais Létizi, très attentif bloque calmement le ballon (28e). C’est d’ailleurs ce dernier qui se montrera le plus dangereux tout au long de la rencontre. Paris joue mieux, et ça se sent. Les liens sont plus forts entre chaque ligne. Jay Jay Okocha œuvre parfaitement dans un rôle de numéro 10 qui lui va comme un gant. L’ancien parisien Nicolas Laspalles est à l’origine d’un bon mouvement à trois avec Ziani et Carrière, mais Rabesandratana ne laisse rien passer (30e).

Puisque le couloir gauche de la défense nantaise semble fébrile, Paris va chercher à bousculer Nantes sur son mauvais côté. Leroy, lancé par Anelka dans la dos de la défense, se retrouve dans la même position que lors du premier but parisien, mais cette fois c’est Fabbri qui repousse le danger, alors que le tir était cadré (32e).

Paris est bien en place, et on le devine même plutôt serein. Ce n’est pas une surprise d’ailleurs si Jay Jay se charge de faire le spectacle avec ces grigris dont il a le secret (35e). Mais les compagnons de Mickaël Landreau ne sont pas en reste, et il s’en faut de peu pour qu’un tir de Moldovan ne finisse sa course au fond des filets juste avant la pause (37e).

Robert « pichichi »

Le quart d’heure de repos passé, Nantes va mettre les bouchées double pour égaliser le plus rapidement possible. Son pressing ne va mettre que sept minutes avant de payer. Une action menée en triangle avec au départ Touré qui sème la panique dans le bloc défensif Rouge et Bleu, est relayé par Carrière qui décale Moldovan dont la frappe bien ouverte du plat du pied droit met le ballon hors de portée de Létizi (55e). Tout est à refaire, et Paris vient une nouvelle fois d’encaisser un but. Une statistique rageante, qui ne freine pourtant pas l’envie de bien faire des Parisiens. Nantes a pourtant l’occasion de doubler la mise trois minutes plus tard, mais sur le tir de Savinaud, Ziani est trop court pour prolonger le ballon (55e).

Tout ceci pour faire bien comprendre aux hommes de Philippe Bergeroo qu’il va falloir réagir et vite. C’est exactement ce que font les compagnons de « Nico ». Okocha depuis le rond central lance sur son côté gauche Laurent Robert. Touré a vu le danger et revient à grandes enjambées sur l’attaquant parisien. Robert crochette vers l’intérieur de la surface laisse Laspalles sur place, avance son ballon et frappe instantanément du droit.

Deux secondes plus tard le missile du droit, excusez du peu, de « Lolo » Robert est dans la lucarne de Landreau (56e). Le Parc peut exulter, ce môme est une génie doué d’un profond sens du but. Pour l’anecdote, il passe provisoirement en tête du classement des buteurs (7 buts). Si son pied gauche sait faire parler la foudre, son droit sait comment la faire taire. Paris a cette fois toutes les cartes en main. Bergeroo en profite pour faire entrer en jeu Luccin, Dalmat et Yanovski. La fin de match va être difficile, et un défenseur supplémentaire ne peut pas faire de mal. Il y a tout d’abord un coup de tête de Fabbri (63e) sauvé par un Parisien sur sa ligne, puis Moldovan lancé par ce dernier qui butte in extremis sur Létizi (90e). Mais ce n’est pas le seul exploit de fin de match du gardien parisien qui stoppe l’égalisation qui était au bout du pied de Da Rocha. Paris peut élever une statue pour son gardien, qui vient d’offrir trois points précieux à son équipe. Une victoire synonyme de premier place provisoire au classement, car Bastia a dû lui, partager les points avec Sedan (3-3). Finalement, ce n’était pas un samedi soir, comme un autre, sur la Terre.


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


 

Loic
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