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PSG – Nîmes 1-1 (4-3 tab), 14/02/82, Coupe de France 81-82

Dimanche 14.02.1982, Coupe de France, 1/32 de finale à Narbonne, au Parc des Sports :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – NÎMES OLYMPIQUE (D2)  1:1  après prolongations (0:1, 1:1)
4 tirs au but à 3 pour le Paris Saint-Germain FC
– 5 000 spectateurs environ. Buts : Castagnino, 44′ ; Dominique Rocheteau, 51′. Arbitre : M. Girard.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli – Philippe Col, Thierry Morin, Dominique Bathenay, Raymond Domenech – Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Mustapha Dahleb – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Ivica Šurjak (Saar Boubacar, 61′). Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Nîmes : Ruffier – Chevalier, Devot, Deledicq, Fournier – Decilia, Herrero (Mitosevic, 105′), Castagnino – Goudard (Dalbart, 51′), Cubaynes, Ferratge. Entraîneur : Joël.
Avertissement : Cubaynes, 22′.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1981-82


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d’envoi (archives H. Dekeyne)

Dominique Rocheteau balle au pied

Dominique Rocheteau balle au pied

Tacle de Luis Fernandez

Dominique Rocheteau balle au pied

A nouveau Rocheteau à la lutte avec un défenseur nîmois


Compte-rendu (presse) :

… Et Francis Borelli, président, qui court comme un dératé sur une pelouse labourée cent vingt minutes durant par vingt-deux souliers. Ah ! l’heureux homme. Il accroche Louis Fernandez, il l’étouffe… Du bon pain parisien, ce Fernandez ! Et par-dessus tout, auteur du penalty qui vient d’envoyer Paris-Saint-Germain en seizièmes de finale de la Coupe. Parole, parole, les Parisiens sont au paradis, les Nîmois dans la peine. Comme on les comprend ceux-là… Tenez, ce match, a priori déséquilibré, peut commencer par une histoire de gardiens. Et on vous la conte…

Quarante-septiéme minute de jeu depuis l’ultime instant de la première mi-temps, Nimes meneau score et croit toucher déjà le dividende de ses spectaculaires envolées. Faute de Domenech sur Doudart et penalty pour Nîmes. Sévère ! La balle de 2-0 est au bout du sou!ier de Jean-Marc Feraatge. Il tire, le jeune homme, mais Baratelli, le « pépé », est parti du bon coté.

Cinquante et uniéme minute de jeu : Paris à l’attaque, quand même. Coup franc pour lui, c’est encore sévère ! Bathenay dépose le ballon sur le pied droit de Rocheteau, et il frappe, le Parisien. Et Ruffier qui tend les bras, prêt recevoir l’offrande. Mais Ruffier, bras tendus, sait déjà que le ballon lui a filé dans les doigts. Erreur fatale pour Nîmes, erreur magique pour Paris.

Quarante-septième minute, cinquante et unième… Ici a tourné un match de football, un match de Coupe de surcroît qui, plus jamais, ne retrouvera sa voie.

Où en étions-nous à ce moment Il faut se résumer, tout résumer…

Nîmes, brillant de tout son désespoir accumulé en Championnat, venait de réaliser une première mi-temps « grandiose », poussant son aîné d’adversaire à se noyer dans l’à-peu-près.

Nîmes à jeu égal avec Paris, c’était vrai. Vrai dans le nombre d’occasions, les coups de boutoir de Cubaynes et Castagnino compensant largement les essais de Rocheteau et Fernandez. Vrai dans les faits, et, mieux encore, Castagnino parvenant à exploiter un erreur collective de la défense parisienne, devançant Baratelli sur un tir « tordu » et cela, on l’a dit, juste avant la mi-temps…

Vous connaissez maintenant le reste, ou plutôt le début du reste. Paris, enfin touché par la grâce, se retrouva, s’appliquant surtout à copier son adversaire en le poussant, en le bousculant.

Copier c’est copier. C’est une égalité. Celle qui sanctionna le fin du temps réglementaire. Fort justement, après deux sauvetages remarquables de Ruffier devant Boubacar (63′) et Fernandez (64′).

Certains joueurs de la capitale étaient passés complètement à côté du sujet (Surjak et Dahleb, par exemple)… Il fallait donc sauver ce qui pouvait l’être.

Nîmes, toujours admirable de courage et même de lucidité, vola quand même jusqu’aux séries de penalties, aidé par Toko affreusement maladroit a la 101′ minute (seul face à Ruffier, tir sur le poteau, reprise manquée). Il en resta là avec honneur et dignité.

Un plongeon de Baratelli sur un essai de Dalbart. Le penalty du succès signé Fernandez… et Francis Borelli qui court, qui s’envole, qui explique entre deus tremblements « le le savais ! »


Le stade :

Le Parc des Sports

Le Parc des Sports


 

Loic
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