PSG – Real Madrid 4-1, 18/03/93, Coupe de l’UEFA 92-93
Jeudi 18.03.1993, Coupe de l’UEFA, 1/4 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – C.F. RÉAL MADRID (Esp.) 4:1 (1:0)
– 46 000 spectateurs environ. Buts : George Weah, 33′ ; David Ginola, 81′, Valdo Filho, 89′, Zamorano, 92′, Antoine Kombouaré, 96′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jean-Luc Sassus (Bruno Germain, 77′), Antoine Kombouaré, Ricardo Gomes, Patrick Colleter – Vincent Guérin, Paul Le Guen, Valdo Filho – Amara Simba (Daniel Bravo, 72′), George Weah, David Ginola. Entraîneur : Artur Jorge.
Avertissement à Jean-Luc Sassus.
Maillot utilisé (en version définitive, c’est à dire avec le bleu et le blanc des manches inversé par rapport à ce prototype) :
Billet :
Programme :
Fanion :
Photos du match :
Vidéo (résumé commenté par les joueurs puis long résumé en 3 parties) :
Compte-rendu (psg70)
Après avoir éliminé les grecs du PAOK Salonique, les italiens de Naples et les belges d’Anderlecht, le Paris Saint Germain poursuit son parcours et connaît son premier choc dans cette Coupe de l’U.E.F.A 1992/93. Le grand Real de Madrid, leader de Liga espagnole vient affronter les hommes de la capitale.
Au match aller, le Real remporte un franc succès (3-1) en venant à bout d’une équipe parisienne pétrifiée dans un Stade Santiago Bernabeu trop grand pour elle.
Le match retour s’annonce « chaud-bouillant » dans un Parc des Princes en ébullition.
Kombouaré, Ricardo, Le Guen, Sassus, Lama, Valdo, Weah, Simba, Ginola, Guerin et Colleter débutent la rencontre côté parisien.
Dès la 33ème minute, ce sont les locaux qui ouvrent la marque. George Weah remprend victorieusement de la tête un corner de Valdo. 1-0. La machine est en route !
Jusqu’à la pause, les espagnols vont contenir les mutliples assauts parisiens, préservant le score. Mais le PSG semble croire à l’exploit.
81ème minute, le PSG n’y croit plus, le Real tient bon. A moins de 10 minutes de la fin du match, Celui-qui sera surnommé « El Magnifico » par la presse ibérique à la fin du match, David Ginola double la mise concluant ainsi une action rondement menée par Valdo, Weah puis Bravo qui remise de la tête. Sa frappe ne laisse aucune chance à Buyo le gardien madrilène. (2-0)
Il reste quelques minutes aux hommes de la capitale pour inscire ce 3ème but synonyme de qualification. Ce sera chose faite à la 89ème minute lorsque Valdo crochète un défenseur madrilène et ajuste Buyo. (3-0)
92ème minute, coup de théâtre. Alors qu’on pensait la qualification acquise, que le Parc chantait, le Real réduit la marque par Ivan Zamorano sur un coup franc excentré. La qualification est remise en cause par ce but qui permet aux espagnols d’accrocher la prolongation. Enorme désillusion des parisiens que d’encaisser ce but alors que le temps réglementaire était dépassé.
96ème minute. Monsieur Puhl l’arbitre du match ne semble pas vouloir siffler. Il laisse une ultime action aux parisiens après le but assassin du chilien Zamorano. Le PSG obtient un coup franc à 25 mètres des buts du Real. C’est le coup-franc de la dernière chance avant les prolongations. Le brésilien Valdo s’en charge et trouve la tête d’Antoine Kombouaré qui trompe Buyo d’un coup de boule exceptionnel. Celui qui sera surnommé « Casque d’or » vient de donner la qualification au PSG et permet de poursuivre l’aventure en demi-finale.
Réactions :
Paul Le Guen : « Ce match est fou, fou, fou. Un match extraordinaire à jouer. On savoure d’autant plus cette victoire qu’elle a été difficile, on est vraiment allé la chercher. On mène 3-0, on se fait remonter 3-1. Là, je crois avoir sorti toute une série d’injures invraisemblables. Je m’en voulais, je nous en voulais, je maudissais tout le monde, le ciel nous tombait sur la tête. La déception était énorme. Je me suis tout de suite mis dans la tête qu’on allait jouer les prolongations. Et puis, ce 4ème but est venu d’une manière incroyable. Le but d’Antoine est mon émotion la plus forte sur le terrain. C’est merveilleux qu’il réédite le même coup au Parc Astrid et au Parc des Princes. Je suis content pour lui. Le bonheur que je ressens est un moment rare dans une carrière, parfois jamais vécu. Je sais déjà qu’il ne pourra pas s’effacer de ma mémoire. »
Le stade :
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