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PSG – Rennes 1-0, 05/12/99, Division 1 99-00

Contrôle d'Augustine Okocha

Dimanche 05.12.1999, Championnat de France, Division 1, 18e journée (2e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C.  1:0 (1:0)
– 43 991 spectateurs. But : Aliou Cissé, 2′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino (Igor Yanovski, 85′), Éric Rabésandratana, Augusto César, Aliou Cissé – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Augustine Okocha (Édouard Cissé, 71′), Laurent Robert (Edwin Murati, 81′) – Laurent Leroy, Christian Corrêa. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Augusto César et Edwin Murati.


Maillot utilisé (en version à manches longues) :

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Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

La joie d'Aliou Cissé et Laurent Leroy après l'ouverture du score du premier cité

La joie d’Aliou Cissé et Laurent Leroy après l’ouverture du score du premier cité

La joie d’Eric Rabesandratana, de Laurent Robert et d’Augustine Okocha (Presse Sports)

Bernard Lama gardera ses cages inviolées (Presse Sports)

Pierre Ducrocq dans les airs

Pierre Ducrocq dans les airs

Contrôle d'Augustine Okocha

Contrôle d’Augustine Okocha


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr):

En ajoutant à l’ambiance des Rouge et Bleu en pleine confiance après leur succès à Montpellier et des Rennais (dont trois ex-Parisiens, Gava, Revault et bien sûr Paul Le Guen) avides de revanche après leur défaite (1-3) au match aller, on se doutait bien que le Parc allait vivre une belle tranche de football, entre deux équipes portées de plus vers l’offensive…

Avec le même onze de départ que dans l’Hérault (Madar étant out normalement jusqu’à la fin de l’année pour cause de claquage à la cuisse), Paris démarra les débats telle une fusée : le temps de jouer le coup d’envoi et de faire quelques passes jusqu’à Christian, que ce dernier se faisait crocheter une de ses longues jambes…

Coup-franc légèrement côté gauche à une trentaine de mètres des buts de Revault… Loin mais jouable pour une frappe enroulée du pied gauche magique de Robert… qui heurta le montant gauche du portier breton, pour mieux être reprise par… Aliou Cisse ! But ! Rennes était KO d’entrée et le Parc, comme toujours comble, s’enflammait sur cette première étincelle.

Et comme pour enfoncer le clou, Paris s’offrait dans la foulée deux de ces gestes qui rassurent : une prise de balle impeccable de Lama sur un corner de Bigné, puis un superbe contrôle orienté de la poitrine de Cesar pour son gardien… Ce qui voulait tout de même dire que les Rennais n’avait pas été assommés, Nonda et Bigné en tête, ce dernier sollicitant même Lama sur une reprise de volée à ras-terre mais dans l’axe, suite à un coup franc de Gava repoussé de la tête par Cesar (16e).

Le match était donc bien lancé, le jeu ouvert avec des espaces dont Paris pouvait profiter, comme à la 26e sur une montée dans l’axe de Benarbia, transmettant côté droit à Christian qui centrait au deuxième poteau pour la tête de Laurent Robert : vite fait, bien fait, mais claqué par Revault en corner.

Les Parisiens prenaient l’ascendant, à l’image des nombreux corners concédés par leurs vis à vis, de plus en plus acculés à leur but… A la 31e, une frappe de Ducrocq côté droit sollicitait Revault. Trois minutes plus tard, sur un énième corner tiré par Robert, Laurent Leroy reprenait de la tête au deuxième poteau et faisait hurler de joie… la tribune Boulogne, croyant au but. Ce n’était pourtant que le petit filet !

Partie remise ? Le même Leroy frappait ensuite sèchement des 18 mètres suite à un bon travail de Christian, et Revault détournait en… corner (37e). Le temps pour Rennes de remontrer le bout de son nez par Bardon, dont le tir fut impeccablement capté par Lama (42e), que Paris repartait de plus belle. Suite à une interception de Benarbia qui lançait en profondeur Christian, le Brésilien, à terre mais le ballon comme scotché au pied, arrivait à tirer, Revault détournant… Devinez-où ? En corner.

Et quand le même Christian, sur un centre parfait de Robert, était poussé dans le dos dans la surface (44e), on crut la bonne affaire emballée : pénalty sifflé par M. Sars, Christian qui s’élance et qui frappe…dans les décors ! ! ! Cela n’empêcha pas les supporters de scander son nom pour le réconforter, mais le  » mal  » était fait et comme pour rappeler qu’à 1-0, tout restait possible, Bardon ne se gêna pas pour inquiéter Lama une dernière fois avant la mi-temps.

TENIR…

A défaut d’avoir pu doubler la mise, Paris allait donc devoir tenir le score, voire plus si affinités avec Dame logique au vu de la première période… Benarbia lançait dans un premier temps Laurent Leroy, dont le tir au premier poteau échouait sur Revault (47e). Mais c’était au tour de Fernandes de mettre sur orbite Bardon, dont la frappe enroulée passait au dessus (53e).

Trois minutes plus tard, un long raid solitaire de Laurent Leroy fit monter la tension… Mais oubliant Robert à sa gauche, l’attaquant frappait dans les décors. Dans la foulée, Benarbia, au four et au moulin, décalait Laurent Robert à gauche dont le centre-tir ne donna rien, si ce n’est un geste d’agacement de Jay-Jay Okocha qui aurait bien voulu avoir le ballon…

Les Parisiens n’étaient plus sereins, même s’ils continuaient à dominer, Okocha expédiant par exemple, suite à une passe en retrait de l’inévitable Benarbia, un tir puissant de l’extérieur du droit bien capté par Revault. Derrière, Rabesandratana tenait la baraque, et surtout, Lama effectuait un sans faute, sauvant même les meubles à la 81e quand N’Diaye se présenta seul face à lui !

Tenir, tenir… Lama allait tenir, multipliant les sorties aériennes qui rassurent. Edouard Cisse avait remplacé Okocha pour injecter du sang neuf au milieu, puis Murati était entré à la place de Robert, et Yanovski allait suppléer Algerino, furieux d’avoir ressenti une vive douleur à la cuisse suite à une béquille.

Les dernières minutes furent pénibles, le PSG faisant le dos rond pour repartir en contres prudents, le métier aidant… Jusqu’à ce que le Parc entende enfin le coup de sifflet final libérateur, juste au moment où Laurent Leroy, pris dans son élan, croyait avoir marqué le second but des siens…

Mais ce n’était qu’anecdote, Rennes avait perdu pour la première fois en neuf rencontres à Paris, sa bête noire, qui pointe désormais à la seconde place du classement derrière Monaco, avant des déplacements à Metz et à Auxerre, pour le millième match de son histoire en D1 ! Le 998e avait en tous cas été palpitant… et prometteur.


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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