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PSG – Rennes 4-1, 16/11/75, match amical 75-76

Les Parisiens avant le coup d'envoi

Dimanche 16.11.75, match amical à Saint-Denis, au Stade Auguste-Delaune :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C. (D2)  4:1 (1:1)
– Affluence inconnue. Buts : Rabier, 29′ csc, A. Bernard, 30′ ; Mustapha Dahleb, 83′, Humberto Coelho, 84′, François M’Pelé, 89′. Arbitre inconnu.
L’équipe du PSG : Ilja PantelićDenis Bauda, Humberto Coelho, Dominique Lokoli, Jacky Bade (Jacques Novi, ?’)  – Jean-Pierre Dogliani, Jacky Laposte, Jean-Pierre Tokoto – Francis Piasecki, François M’PeléMustapha Dahleb. Entraîneur : Just Fontaine.
L’équipe de Rennes : D. Bernard – Philippe, Rizzo, Rabier, Periault, – Poli, Guermeur, Simon – A. Bernard, Anafal, Dell’Oste. Entraîneur : Cuissard.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1975-76


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d'envoi

Les douze Parisiens ayant foulé la pelouse, avant le coup d’envoi


Compte rendu (presse bretonne) :

Sept minutes de trop pour le Stade Rennais devant Paris Saint-Germain

Si l’on se fie au seul résultat de ce match amical, on peut croire que le Stade Rennais a reçu une véritable « leçon » devant Paris Saint-Germain. Pour autant, sept minutes avant la fin, les deux formations étaient encore à égalité (1–1) et c’est ce même Pantelic qui devait s’estimer heureux de ne pas être battu sur un très bon centre en retrait de Simon en direction de Alain Bernard. Il fut miraculeusement sauvé par l’un de ses défenseurs qui n’eut d’autres ressources que de mettre la balle en corner. Sur ce coup de pieds en coin tiré par Poli, tous les Rennais étaient massés devant les buts de Yougoslave. Ce fut la contre-attaque menée par M’Pelé qui centra pour Dahleb: Daniel Bernard s’est incliné pour la seconde fois (83’).

Rennes était tout juste remis de leur surprise lorsque M’Pelé, encore lui, centra de la gauche cette fois pour Humberto qui marqua sans opposition moins d’une minute après.

Mais ce n’était pas fini : une longue transversale de Piasecki trouva M’Pelé qui se joua de Philippe et lobât Bernard. L’arbitre, M. Didier, n’avait plus qu’à siffler la fin de cette rencontre.

Si Paris méritait la victoire, nous devons affirmer que l’écart ne devait pas être si grand, principalement avant le repos. On aurait aimé, par exemple, qu’ils jouent avec la même détermination la veille à Dunkerque : il est alors certain qu’ils n’auraient pas abandonné la victoire aux nordistes.

Le mérite en revenait au trio Poli-Anafal-Guermeur qui répondit techniquement à celui formé de Piasecki–Laposte–Dogliani. Toutefois, le P.S.G. se montrait plus menaçant grâce a ses individualités de l’attaque : Tokoto, M’Pelé et surtout Dahleb.

C’est d’ailleurs sur l’un de ses centres de Tokoto , qui permuta souvent avec Dahleb, que Rabier détourne malencontreusement la balle dans ses propres buts (29´). Mais l’avance parisienne fut de courte durée puisque, une minute plus tard, Alain Bernard place à une tête splendide sur un centre de Guermeur.

Certes, on oublie pas que Tokoto tira violemment sous la barre -personne n’avait bronché tant le tir était violent et soudain- et que Daniel Bernard connu quelque chaud instants après le repos, mais les Bretons ne manquaient pas de porter le danger dans le camp parisien, Pantelic Était même contraint de sortir à deux reprises de sa limite de réparation. D’autre part, Simon faisait tourner la tête de Bauda sur l’aile droite et Rennes pouvais donc à tout moment, comme les Parisiens, prendre davantage.

En fait, le match fut trop long de sept minutes pour le Stade Rennais qui sentit, dès lors, peser la fatigue du match de Dunkerque.

Au cours de cette rencontre, Cuissard ne procède à aucun changement, Philippe et Periault détenant les deux postes d’arrières latéraux. On remarque à l’activité de Guermeur au centre du terrain, mais Michel Simon a confirmé l’excellente partie qu’il aurait réalisé à cette place devant Nantes.

À Paris, lorsque M’Pelé se réveilla, il fit le malheur que l’on sait, mais le joueur le plus remarqué fut incontestablement Dahleb.


Le stade :

Vue prise depuis la tribune du stade Auguste-Delaune

Vue prise depuis la tribune du stade Auguste-Delaune


Loic
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