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PSG – Saint-Etienne 1-0, 09/07/85, Tournoi de Paris 1985

Omar Da Fonseca à la lutte avec le stéphanois Gilles

Mardi 09.07.1985, match amical, Tournoi de Paris à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – A.S. SAINT-ETIENNE (D2)  1:0 (0:0)
– 17 000 spectateurs environ. Buts : Omar Da Fonseca, 52′. Arbitre : M. Quinion.
L’équipe du PSG : Joёl Bats – Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Claude Lowitz (Franck Tanasi, 83′) – Fabrice Poullain, Luis Fernandez, Safet Sušić – Dominique Rocheteau, Pierre Vermeulen (Oumar Sène, 20′, Robert Jacques, 74′), Omar Da Fonseca. Entraîneur : Gérard Houllier.
L’équipe de Saint-Etienne : Castaneda – Claveloux, Oleksiak, Gilles, Ferri – Peycelon, Daniel, Ribar – Makita, Milla, Bellus. Entraîneur : Kasperczak.


Maillot utilisé (en version été, à manches courtes et col échancré) :

IMG_0390

Maillot « hiver », 1985-86 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi

Les parisiens avant le coup d’envoi

Les stéphanois Kurbos, Oleksiak et Milla sur la pelouse du Parc

Les stéphanois Kurbos, Oleksiak et Milla sur la pelouse du Parc

Omar Da Fonseca à la lutte avec le stéphanois Gilles

Omar Da Fonseca à la lutte avec le stéphanois Gilles


Vidéo (ASSE Memories) :

 


Compte-rendu (presse) :

[Pour le premier match du tournoi de Paris 1985, les Parisiens se voient proposer comme adversaire une ancienne gloire hexagonale, l’AS Saint-Etienne, qui prépare sa saison de Division 2. Et ce sont les visiteurs qui auront la mainmise sur la première période, le Paris-SG perdant par ailleurs sur blessure Pierre Vermeulen, le hollandais de Maastricht, mis à l’essai sur ce match (et finalement conservé). En seconde mi-temps, Castaneda repoussera un tir de Rocheteau sur Da Fonseca, qui inscrira ainsi le seul but du match.]

Sur une action confuse…

PS-G jouera donc la finale de son Tournoi contre Waregem mals l’équipe parisienne a encore du pain sur la planche, car elle a éprouvé les pires difficultés, hier soir, à venir à bout d’une formation stéphanoise qui confIrma toute sa valeur collective et toutes ses promesses.

Entre un Paris new-look et un Saint-Etienne toujours vert tendre, le second match de la soirée avait offert un double intérêt pendant toute la première période, à défaut de prodiguer beaucoup de buts et d’occasions : d’un côté, une formation parisienne prenant un excellent départ et pratiquant un jeu offensif varié, prometteur, sous l’impulsion de l’étonnant Hollandais mis à l’essai, Vermeulen, dont tous les départs de l’aile gauche et les préparations d’attaque avaient été efficaces. Pendant ces dix premières minutes, les Stéphanois durent alors subir un assaut en règle, mais ils résistèrent fort bien, et il fallut une blessure à la cheville de Vermeulen, pour calmer un peu le jeu et éteindre ce feu du P-SG. Le Hollandais, malchanceux, devait d’ailleurs sortir à la vingtième minute pour céder sa place à Sène.

Comme par hasard à partir de ce moment, l’équipe stéphanoise, sous la direction d’un Milla omni-présent et faisant fonction de meneur de jeu actif et clairvoyant, devait déployer tout son talent collectif et s’attirer alors les applaudissements et les encouragements d’un public venu assez nombreux et qui retrouvait avec joie ses Verts. La machine parisienne eut alors beaucoup de mal à retrouver sa meilleure cadence.

Et II fallut en plusieurs occasions toute la sérénité et le sang-frold de Joël Bats, son nouveau gardien, pour remettre un peu d’ordre dans le maison, et pour lui éviter le pire, à la 33e et à la 37e minutes, sur des essais de Daniel et de Makita. En fin de compte, les Stéphanois avalent tenu la dragée haute à leurs prestigieux adversaires pendant ces quarante-cinq premières minutes, grâce à un fonds de jeu meilleur et à une organisation plus rationnelle. II est vrai qu’ils bénéficiaient, eux, de l’acquis de la saison dernière alors que le PS-G, totalement reconstruit pendant l’intersaison, est encore en période de rodage.

Il fallut une action de jeu un peu confuse pour qu’on assiste peu après la reprise du match à le réalisation d’un premier but qui était d’ailleurs égaiement le premier du Tournoi : à la 52e minute en effet, une attaque parisienne se termina par un tir de Rocheteau qui nous parut au départ de l’action assez nettement en position hors jeu, tir que Castaneda avait repoussé une première fois brillamment, mals que Da Fonseca parvint aussitôt après à convertir en but avec la complicité il est vrai d’un défenseur stéphanois. Ce but qui donnait aux Parisiens un avantage assez flatteur fut comme bien l’on pense mal accueilli par un public tout dévoué à la cause des Verts.

Ce but parisien allait être finalement celui de la victoire, une victoire quelque peu tirée par les cheveux. Car la seconde période du match devait etre identique à la première, à savoir que les jeunes Stéphanols continuèrent à pratiquer un football beaucoup plus cohérent que leurs adversaires et qu’ils dominèrent la plupart du temps le jeu, sens parvenir toutefois à venir a bout de la défense adverse et surtout d’un Bats déjà en grande forme et qui devait jusqu’à la fin préserver le succès de non équipe.

Dans une équipe stéphanoise qui confirme tout le bien qu’on pense d’elle depuis un an, on remarqua plus particulièrement, avec les défenseurs CASTANEDA et OLEKSIAK, les deux milieux de terrain DANIEL et RIBAR, BELLUS pour sa technique du pied gauche et un MILLA toujours aussi… vert.

Chez les Parlaiens, BATS démontra tout son talent et sa grande sûreté derrière une défense où l’on apprécia la bonne rentrée de PILORGET et les excellents débuts de LOWITZ. Pour le reste, on retiendra surtout les bons débuts de VERMEULEN qui mérite d’être revu.


Le stade :

Le Parc des Princes


Loic
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