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PSG – Saint-Etienne 3-2 ap, 13/07/80, amical de pré-saison 80-81

13 juillet 1980, Tournoi international de Troyes, finale, à Troyes, au Stade de l’Aube :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. SAINT-ÉTIENNE  3:2 après prolongations (1:0 , 2:2) 
– 5000 spectateurs environ. Buts : Nambatingue Toko, 12′, Platini, 56′, François Brisson, 63′, Paganelli, 89′, François Brisson, 115′. Arbitre : M. Quiniou.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliJean-Marc Pilorget, Éric Renaut, Thierry Morin, Antoine GarceranJean-Noёl Huck, Dominique Bathenay, Luis Fernandez – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, François Brisson. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Saint-Etienne : Curkovic – Janvion, Gardon, Lopez, Battiston – Elie, Larios, Santini – Paganelli, Roussey, Platini. Entraîneur : Herbin.


Maillot utilisé :

Maillot domicile hiver 1978 1979

Maillot domicile de la saison précédente (1979-80)


Les photos du match :

Les Parisiens avant le coup d'envoi...

Les Parisiens avant le coup d’envoi…

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Pilorget tente d’arrêter Larios

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Le jeune stéphanois Paganelli entre les parisiens Rocheteau et Garceran

De nouveau Paganelli, poursuivi par Dominique Rocheteau


Compte-rendu (L’Equipe) :

Paris-S.-G. au finish

Quelques minutes avant le début de cette finale du Tournoi international de Troyes, on se remémorait les belles dispositions stéphanoises de vendredi soir et l’on se mettait à redouter bien des vilaines choses pour les Parisiens.

Aussi les cinq premières minutes furent-elles vertes et faillirent-elles bien se concrétiser par un but quand, à la suite d’une action menée à trois par Larios, Paganelli et Elie, celui-ci se retrouvant à vingt mètres des buts parisiens, ajusta Baratelli qui fut tout heureux de voir son poteau le sauver.

Alors, le milieu de terrain parisien commença à soutenir la comparaison avec son homologue du Forez, les attaques des bleu et rouge se ressentirent aussitôt de cette égalité retrouvée. Rocheteau et Toko commencèrent à venir se frotter à la défense stéphanoise. On jouait depuis douze minutes quand Bathenay, tirant un coup franc de vingt mètres, chercha la tête de Rocheteau. L’ancien Stéphanois, légèrement poussé par Gardon, ne put se saisir de l’objet, mais, dans son malheur, il parvint à faire écran, tant et si bien que Curkovic, apercevant le ballon au dernier moment, le laissa filer vers son poteau et n’était plus là quand Toko put le reprendre et l’envoyer dans le but. Forts de cet acquis, les Parisiens ne s’en laissèrent plus conter.

Quand les opérations reprirent, Paris continua à opérer de plus en plus grâce à des actions du type commando. Les Verts dégarnirent leur milieu de terrain, libérant un homme, Platini, à qui Herbin demanda de venir harceler les défenseurs de Saint-Germain, dans l’axe central.

Et le cas de figure présenté à la charnière Renaut-Morin ne tarda pas à créer un problème insoluble. Cela finit d’ailleurs par être très préoccupant pour les Parisiens et finalement concluant pour les Stéphanois. A la 56e minute plus précisément, quand Platini, amortissant le ballon de la poitrine, se retrouva seul aux seize mètres, se tourna et ajusta Baratelli. L’équilibre ainsi obtenu n’était que justice.

Paris-Saint-Germain se mit à réagir. Dans la minute suivant le but de Platini, Rocheteau vint mettre la panique dans les six mètres stéphanois, et se fit sécher de manière suspecte. Puis, à la 61e minute, il frappa de la tête après que Curkovic eut hésité à sortir. Il y avait de nomeau équilibre au milieu du terrain.

Ils purent prendre la dimension de cette régénércence parisienne quand Brisson redonna l’avantage à son équipe. Cela fit suite à une merveilleuse action, une transversale de 40 mètres trouva Bathenay à la réception, totalement libre de ses mouvements. Il s’avança et à trente mètres du but de Curkovic se décida à frapper un tir d’une violence inouïe que le Yougoslave ne put que détourner dans les pieds de Brisson (63e).

Mais Paris fit alors preuve d’un grand sang-froid. Il céda pourtant à trente secondes de la fin quand Paganelli se vit offrir sur un plateau le but égalisateur par Platini. On jouerait donc les prolongations. Et elles permettraient aux Parisiens d’avoir le dernier mot par l’intermédiaire de Brisson qui reprenait victorieusement de la tête un centre de Morin.


Le stade :

Le stade de l'Aube

Le stade de l’Aube


 

Loic
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