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PSG – Sète 4-0, 09/03/75, Coupe de France 74-75

Louis Floch marquera le 2ème but parisien...

Dimanche 09.03.1975, Coupe de France, 1/16 de finale, match retour
à Saint-Ouen, au stade de Paris :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – F.C. SÈTE (D2)  4:0 (2:0)
– 3 593 spectateurs. Buts : François M’Pelé, 15′, Louis Floch, 19′ ; François M’Pelé, 83′, Mustapha Dahleb, 87′. Arbitre : M. Martin.
L’équipe du PSG : Ilja PantelićDenis Bauda, Jacques Novi, Jacky Bade, Louis CardietAlbert Poli, Éric Renaut, Jean-Pierre DoglianiLouis Floch (Jacky Laposte, 46′), François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Sète (parmi les 12 joueurs) : Cerrato – Bonnier, Combettes, Cuxac, Granier, Michel – Milo, David, Licciardi – Garcès, Edwige, Green. Entraîneur : Milo.


Maillot utilisé :

Maillot domicile des années 70 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1974-75 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photo du match :

But de François M'Pelé de la tête

But de François M’Pelé de la tête

François m'Pelé devance Granier, sous les yeux de Mustapha Dahleb

François m’Pelé devance Granier, sous les yeux de Mustapha Dahleb

Mustapha Dahleb devance Raffy

Le même Dahleb, qui devance Raffy

Duel aérien entre Jean-Pierre Dogliani et Raffy

Duel aérien entre Jean-Pierre Dogliani et Raffy

"Mouss" Dahleb face à Granier

« Mouss » Dahleb face à Granier

Le but de Dahleb à rois minute du terme malgré la tentative de sauvetage de Cuxac

Le but de Dahleb à trois minute du terme malgré la tentative de sauvetage de Cuxac

Louis Floch marquera le 2ème but parisien...

Louis Floch marquera le 2ème but parisien…


Compte-rendu (France Football) :

Dans ces tours de Coupe par rencontres aller et retour, il est bien rare que l’équipe qui est parvenue à prendre une certaine avance – aussi minime soit-elle – sur le terrain de l’adversaire lors du premier round, fournisse au retour devant son public un match de très bonne qualité.

Cela s’est encore vérifié ce dernier week-end avec Lille – qui avait gagné à Paris -, avec Toulon, qui s’était au préalable imposé à Libourne, avec Strasbourg qui a fait moins bien chez lui, à la Meinau, qu’à l’aller à Besançon, et aussi avec le Paris S.-G. qui avait creusé un écart de deux buts à Sète.

Ce phénomène s’explique, pour l’essentiel, par des causes psychologiques, le vainqueur de l’aller relâchant son attention, habité qu’il se trouve par la quasi-certitude de sa qualification et le vaincu n’entretenant pratiquement plus la moindre Illusion quant au sort qui lui sera une nouvelle fois réservé.

Sans doute est-il difficile de considérer que les Parisiens ont déçu ou failli à leur mission — qui était la qualification —après le 4-0 passé aux Sétois, et pourtant le public de Saint-Ouen n’a pas été gâté.

Au moins les Parisiens et leurs responsables avaient-ils le mérite d’en être conscients, ce qui tend à prouver que, contrairement à la formule souvent employée, il n’y a pas que le résultat qui compte. A la réflexion, ce qui aurait pu sauver ce match de la médiocrité, c’est un sentiment de révolte, une volonté de relever un défi, dictant d’entrée aux Sétois un comportement « agressif », au bon sens du terme.

Il n’en fut rien. hélas ! pour les quatre mille spectateurs, et la passivité de ceux à qui était dévolu le rôle de challengers, n’incita pas, on s’en doute, le Paris S.-G. à sortir le grand jeu, à trois jours du choc avec l’Olympique de Marseille. Les responsabilités sont évidemment à partager, en la circonstance.

Il reste néanmoins que les Parisiens se sont montrés bien brouillons et maladroits dans un contexte facile, à l’image de Dogliani qui nous avait habitués à beaucoup mieux depuis le début de la saison. Pour quelques rares bons mouvements – comme celui qui amena le but de Dahleb à trois minutes de la fin – que de passes manquées, que d’erreurs d’appréciation !

Heureusement encore que le canonnier maison M’Pelé ait pu placer un coup de tête (15′) et un tir victorieux (83′), alors que Floch (19′) y allait aussi de son petit but, dans une position assez insolite pour lui, d’intérieur gauche.

Quant aux Sétois, ils réalisèrent bien tardivement, alors qu’ils étaient déjà menés 0.2 (2-6 sur l’ensemble des deux matches) qu’ils devaient quand même offrir au public parisien autre chose que leur pâle prestation de la première période.

L’on eut ainsi la bonne surprise de voir, après le repos, des Sétois audacieux et pas maladroits du tout qui firent mieux que donner une bonne réplique et qui contraignirent Pantelic à s’employer… enfin.

Ce qui nous confirme dans notre idée que si les Sétois avaient abordé la partie moins résignés, décidés à jouer crânement peut-être pas la qualification mais « le résultat du jour », l’on n’aurait pas eu ce P.S.-G.-Sète, sans queue ni tête. Mais on ne refait pas l’histoire des matches. Surtout ceux de la Coupe de France…


Le stade :

Le stade de Paris, dit

Le stade de Paris, dit « Stade Bauer »


Loic
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