PSG – Swansea 2-0, 03/11/82, Coupe des Coupes 82-83
Mercredi 03.11.1982, Coupe des Vainqueurs de Coupe, 1/8 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – SWANSEA CITY A.F.C. (Gal.) 2:0 (1:0)
– 49 179 spectateurs. Buts : Kees Kist, 5′ ; Luis Fernandez, 76′.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Yannick Guillochon, Jean-Marc Pilorget, Dominique Bathenay, Philippe Col – Jean-Claude Lemoult, Pascal Zaremba, Luis Fernandez, Mustapha Dahleb – Nambatingue Toko, Kees Kist (Michel N’Gom, 73′). Entraîneur : Georges Peyroche.
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Compte rendu (Onze) :
Pour le second match, le Parc des Princes avait fait le plein. Les enfants avaient rejoint leurs parents sur le chemin qui mène à la Porte de Saint-Cloud. Les danseuses d’avant-match donnaient un air de fête que parachevaient les feux de bengale, malheureusement un peu trop envahissants. Les supporters faisaient planer une ambiance bon enfant, contrairement au chauvinisme qui résonnait dans le vieux Parc des Princes. Peut-être aussi que le public avait été rendu confiant par ce but d’avance qui était d’ailleurs doublé après cinq petites minutes de jeu. En doublant la mise, Kist – après un excellent débordement de Dahleb et une tentative contrée de Toko – permettait aux Parisiens de se décontracter et d’envisager de donner à ces Gallois, toujours aussi peu inspirés, une leçon de beau jeu.
Ardiles, Boubacar et Rocheteau étaient absents mais, de son côté, Dahleb avait retrouvé ce sens du beau geste et de l’exploit technique qui fait tant vibrer les supporters. Toko et Kist, en pointe, se créaient des espaces autant par la lenteur des adversaires que par les dimensions du terrain qui ne permettaient même pas aux Gallois de développer leur tactique préférée de la défense sur l’aile puis centre aérien, et ce, pendant quatre-vingt-dix minutes. De leur côté les Parisiens jouaient à leur main avec des défenseurs attentifs et soucieux de bien relancer pour les demis, Dahleb, Zaremba. Fernandez et Col occupant bien l’entre-jeu. On ne pouvait que regretter que le dernier nommé ne profitât pas plus de sa liberté d’action pour tenter l’aventure plus souvent. Mais les Parisiens avaient trop d’avantages (physiquement, techniquement, et moralement) pour ne pas avoir la volonté de mieux faire. Quelques gri-gri de Dahleb, des poussées spectaculaires de Kist et des prouesses technico-physiques de Toko laissaient augurer une avalanche de buts. Il manquait un peu de réussite et de la détermination pour que Swansea reparte avec quelques buts dans ses valises. La fête eut été alors complète. Et lorsqu’a un quart d’heure de la fin, Luis Fernandez aggravait le score, ce n’était que pure anecdote. L’action avait été parfaite (contre-attaque, une-deux avec N’Gom, débordement et centre de ce dernier pour Fernandez qui reprenait en pleine course) et on aurait aimé que les Parisiens jouassent de la sorte (avec simplicité) tout au long du match. Mais comme dans l’esprit du sport professionnel, l’essentiel est de gagner, le Paris Saint-Germain avait rempli son contrat. Sans éclat mais avec sérieux.
Ne faisons pas la fine bouche, Bathenay et ses camarades ont gagné leur pari : donner rendez-vous à la Coupe des Coupes pour le pnntemps. Et comme le championnat semble bien entamé, leur saison 82-83 devrait être un peu plus positive encore que la dernière. C’est ainsi que l’on se rapproche du sommet, sans esbrouffe mais avec détermination. Le public semble bien l’avoir compris. Les vedettes (Rocheteau-Ardiles sont ou ont été absents longtemps) ne suffisent plus. Gagner non plus. Le football à Paris doit être victorieux, brillant, courageux. La difficulté est énorme mais le jeu en vaut la chandelle. Le véritable obstacle, le P.S.-G. va donc le connaitre au mois de mars. En quart de finale, on retrouve quelques ténors du football européen et même mondial. Comment ne pas craindre le F.C. Barcelone et ses vedettes ? Comment oublier que l’Inter Milan est toujours là? Comment passer une montagne comme le Bayern Munich ? Comment ne pas se méfier de Waterschei ou du F.C. Aberdeen ? Seuls les joueurs parisiens peuvent apporter une réponse à toutes ces questions. Sur le terrain ils sont isolés – même avec la présence de près de cinquante mille supporters – et donc maîtres de leur destin. Paris peut et veut s’éclater pour briller dans le concert du football européen. On disait, après la victoire en Coupe de France, que le plus dur était fait. Aujourd’hui, il reste malgré tout le plus dur à faire. Le football quand c’est fini, ça recommence. Heureusement !
Le stade :
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Le capitaine de Swansea est le gallois Jeremy Charles qui n’est autre que le neveu du légendaire John Charles joueur emblématique de Leeds United et de la Juve dans les années 50 et 60 .
Merci pour la précision (j’ai honte, mais je ne connaissais pas tonton Charles…)
Tu n’as pas à avoir honte . Quand je parle du « légendaire » John Charles c’est en fait le supporter de Leeds qui sommeille en moi qui s’exprime .
Supporter de Leeds! Moi qui me trouvais original à supporter les hammers!
En fait ça remonte à 1975 et leur épopée en C1 qui va les amener en finale au Parc . J’ai toujours adoré le foot anglais . West Ham à l’époque c’était pas mal non plus la C2 en 1976 si je me rappelle bien et des joueurs légendaires que tu dois connaitre ceux-là : Bobby Moore , Martin Peters et Geoff Hurst le seul mec à avoir planté 3 buts en finale de coupe du monde .
Ça, oui, ça me parle plus… 🙂
Était au stade ce jour là
Présent de 81 a 84 pour mon travail a paris que de bon moments a cet époque rien a voir avec l époque actuelle suis ravi d avoir vécu cette période
Supporters du PSG depuis mais franchement l’équipe actuelle me fait pas rêver