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PSG – Troyes 4-1, 28/11/15, Ligue 1 15-16

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et quamité d'origine: http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2015/3156/55309/match/Paris-Troyes-4-1/Paris-Troyes-4-1)

Samedi 28.11.2015, Championnat de France, Ligue 1, 15e journée (1re place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – E.S.T.A.C. TROYES  4:1 (1:0)
– 45 932 spectateurs. Buts : Edinson Cavani, 20′ ; Zlatan Ibrahimović, 58′ sur penalty, Layvin Kurzawa, 67′, Jean-Kévin Augustin, 84′, Ayasse, 91′.
L’Équipe du Trapp – Grégory Van der Wiel, Thiago Silva, David Luiz, Layvin Kurzawa – Benjamin Stambouli, Adrien Rabiot (Thiago Motta, 66′) – Lucas Moura (Blaise Matuidi, 66′), Ángel Di María, Edinson Cavani (Jean-Kévin Augustin, 80′) – Zlatan Ibrahimović. Entraîneur : Laurent Blanc.


Maillot utilisé (sans sponsor, floqué « Je suis Paris ») :

Maillot domicile 2015-16

Maillot domicile 2015-16


Photos du match :

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et quamité d'origine: http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2015/3156/55309/match/Paris-Troyes-4-1/Paris-Troyes-4-1)

Benjamin Stambouli (Ch. Gavelle)

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Tentative d’Edinson Cavani (Ch. Gavelle)

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Lucas déborde Pi (Ch. Gavelle)

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Angel Di Maria tente de prendre Ayasse de vitese (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle, psg.fr (image en taille et quamité d'origine: http://www.psg.fr/fr/Actus/105003/Galeries-Photos#!/fr/2015/3156/55309/match/Paris-Troyes-4-1/Paris-Troyes-4-1)

Le but de Jean-Kévin Augustin, entré en jeu trois minutes plus tôt (Ch. Gavelle)


Vidéo (cliquez sur le lien dans la vidéo) :


Compte-rendu (CulturePSG) :

Paris tranquille champion d’automne

Malgré un match tranquille, voire moyen en première période, le PSG s’est imposé face à Troyes (4-1) grâce à des buts de Cavani, Ibrahimovic, Kurzawa et Augustin. Le PSG est d’ores et déjà champion d’automne, quatre journées avant la mi-saison.

Le match :

Dans un inhabituel 4-4-2 et après une très belle cérémonie d’hommage aux attentats du 13 novembre dernier, le PSG démarre doucement son match mais se crée deux énormes occasions d’entrée par Cavani, à chaque fois servi par Di Maria. Ses deux têtes au premier poteau sont malheureusement repoussée par Bernadoni puis hors du cadre et le PSG ne confirme pas ce début de rencontre convaincant. Troyes s’offre même deux incartades dans la surface peu après et Trapp doit s’employer sur l’une d’elles. Les Troyens frôlent toutefois le penalty quand Van der Wiel s’enfonce dans leur surface mais M. Varela, très mal placé, indique qu’il n’y a rien, à tort.

Paris peine à se mettre en place et joue par à coups, récupérant notamment quelques coups de pieds arrêtés. Sur un corner, c’est Thiago Silva qui voit sa tête piquée être repoussée sur la ligne par un Troyen avant de tirer au-dessus sur le second ballon quelques secondes plus tard. Faute de jeu, les Parisiens exploitent bien les erreurs adverses et Lucas piège l’ESTAC sur un pressing aux 35m. Le ballon retombe sur Di Maria qui, d’une fabuleuse ouverture de l’extérieur du pied gauche, envoie Cavani au but. Sans contrôle, l’Uruguayen reprend du plat du pied gauche et trompe Bernardoni, pas heureux sur le coup puisque la balle lui passe entre les gants (1-0, 20e).

Une fois le score ouvert, le scénario du match ne change pas et Troyes fait toujours mal dans le PSG quand les locaux peinent à se montrer dangereux à l’exception de certains contres. Sur l’un d’entre eux, Di Maria s’emmêle les pinceaux avant de mal servir Ibra puis, à la demi-heure de jeu, c’est Cavani qui loupe sa Madjer aérienne sur un bon centre de Lucas, idéalement lancé par Ibra. Troyes joue crânement sa chance et c’est Kevin Trapp qui évite l’égalisation grâce à un bon réflexe du pied sur un duel avec Nivet qui s’était infiltré dans la surface. Juste avant la pause, Ibra s’offre bien une occasion sur une frappe en angle fermée qui finit dans le petit filet puis Cavani une frappe au-dessus suite à un contre où il avait enfin réussi à placer son fameux crochet du pied droit mais le score de 1-0 est plus que logique et Troyes peut s’en vouloir, les derniers du classmentayant littéralement offert le seul but du match à un PSG vraiment pas convaincant.

Le match semble repartir comme il s’était arrêté avec un PSG qui subit le match plus qu’autre chose face à des Troyens toujours aussi frais mais cela ne dure pas. Passés en 4-3-3, avec Di Maria au milieu et Cavani côté gauche, les Parisiens mettent en route la machine après quelques instants. Ibra est tout d’abord repris dans la surface sur un contre avant que Lucas ne loupe le cadre du gauchesuite à une belle action conclue par un centre en retrait de Kurzawa. A la 55ème c’est encore Lucas, et toujours du gauche, qui sollicite le gardien adverse après un bon travail de Stambouli et une passe d’Ibra en profondeur. C’est le même duo Ibra/Lucas qui fait finalement le break pour le PSG. D’une superbe passe en forme de virgule, il envoie Lucas au but mais le Brésilien est fauché par Mavinga dans la surface. Ibra transforme le penalty en ouvrant son pied et avec un peu de chance, le ballon touchant le poteau avant d’entrer (2-0, 58e).

Le PSG vient de tuer le match et les Troyens prennent un gros coup sur la tête avec ce deuxième but. Leur enthousiasme s’est envolé et les jambes commencent à peser lourd pour les hommes de Furlan. Le coaching commence des deux côtés puisque Blanc sort Rabiot et Lucas pour Motta et Matuidi afin de rééquilibrer son 4-3-3. Une fois les changements effectués, le PSG repart vers l’avant et Van der Wiel déborde côté droit. Son centre est mal repoussé et retombe sur Kurzawa aux 20m devant la surface. Le latéral gauche enchaîne contrôle de la poitrine et reprise de volée puissante du pied gauche. Cela part dant le petit filet des buts de Bernardoni, planté sur ses appuis et impuissant (3-0, 68e).

Le PSG s’amuse désormais avec Troyes et déroule avec un Di Maria désormais côté droit. L’Argentin accélère et sert aux 18m Matuidi qui remet sur Ibra mais le Suédois loupe sa reprise en très bonne position. Quelques minutes plus tard, c’est encore Di Maria qui met le feu dans la défense adverse mais Matuidi vient le gêner au moment de frapper après un une-deux en pleine surface avec Ibra. Le ballon retombe sur Kurzawa mais le goal sort bien et le prive d’un doublé. Après le nouveau mélodrame à la sortie de Cavani (pas d’insultes mais des plaintes auprès de Blanc), le match reprend avec Augustin à sa place et le jeune formé au PSG met moins de 5 minutes à se signaler. Il obtient d’abord un coup-franc qu’Ibra frappe bien mais que la défense détourne en corner puis Augustin marque. Servi par Di Maria aux 20m, le jeune Parisien évite un joueur d’une feinte puis frappe des 20m. Le goal adverse est masqué et trompé, offrant à Augustin son premier but en professionnel (4-0, 84e).

La fin de match est une lente agonie pour l’ESTAC et les Parisiens s’offrent encore quelques belles occasions mais le réalisme n’est pas là. Au contraire, Troyes réduit le score d’une superbe frappe d’Ayasse aux 20m sur laquelle Trapp est très limite (4-1, 92e). Le match s’achève sur ce but et le PSG est champion d’automne.

L’impact au classement :

Suite à cette victoire, le PSG a 41 points et est toujours leader de Ligue 1, avec désormais 16 points d’avance sur son dauphin, l’OL. Le PSG est officiellement champion d’automne alors qu’il reste quatre journées de L1 à jouer avant la trêve hivernale…

Réactions :

Laurent Blanc :

Champion d’automne :
« C’est un titre honorifique mais cela veut quand même dire qu’on fait une bonne demi-saison. Etre champion d’automne aussi tôt, cela veut dire qu’on a le nombre de points pour l’être et que l’on a gagné beaucoup de matches. Je l’ai dit et je le redis encore, c’est honorifique et ce qui nous intéresse est d’être champion à la fin. »

Son 4-4-2 abandonné dès la pause :
« C’était peut-être pas la… (il s’arrête) Moi, cela m’a plu et je l’ai fait pour certaines raisons. Je pense qu’il y avait des gens qui voulaient marquer des buts et qui devaient en marquer. Il y a eu des bonnes choses et des moins bonnes mais en ce qui concerne par exemple le but d’Edi [Cavani] , je suis content parce qu’il fallait qu’il marque. Il avait besoin de marquer et on voit qu’il a marqué en position centrale. Rien que pour ça, c’était déjà une bonne chose. Après, on revient dans un schéma plus classique. Si je vais le retenter ? Je ne sais pas, peut-être, en cours de match, en fin de match, en début. Le système, pour moi, c’est important mais c’est surtout l’animation qui est importante. »

Cavani encore une fois pas content de sortir :
« Ce qu’il me dit ? Qu’il n’est pas content de sortir, ce que je peux comprendre. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’à ce moment-là, je pense déjà au match d’Angers. C’est ça les joueurs, ils sont très égoïstes. Je l’ai été donc je peux en parler mais tout ira mieux demain matin. Cela fait deux fois ? Et bien peut-être qu’il y aura une troisième fois. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il veut rester sur le terrain et continuer à marquer des buts, c’est bien. »

Un PSG un peu décevant en première période :
« (Il râle) Remettez un peu le contexte. Les équipes qui ont joué en coupe d’Europe cette semaine, laissez les souffler. On a pu voir Lyon hier qu’il y a vraiment eu des problèmes. Quand on joue la semaine en déplacement, on est rentrés tard, on ne joue même pas trois jours après et on gagne 4-1. Après, On peut toujours être meilleurs, certainement, mais je suis très heureux dans la mesure où il fallait gagner ce match et on l’a fait. Ce n’est pas un match qui restera dans les mémoires, je suis d’accord avec vous mais il faut prendre des points pour être champion. »

Les jeunes du PSG, avec Augustin buteur :
« Il y a Adrien qui est le plus près de cette génération-là mais il y en a d’autres qui sont derrière. Il y a le petit Hervin Ongenda qui a vraiment vécu une saison très difficile à Bastia et qu’il fallait relancer. On a mis un peu de temps pour le relancer mais il s’est relancé lui-même puisqu’il a fait un très bon travail et cela a été payant à Lorient. Il y a Adrien confirme le potentiel que l’on connaît, il y a Jean-Kevin qui peut jouer et rendre des services devant, il y a le petit Nkunku qui était le 19ème homme ce soir et vient de fêter ses 18 ans. Il pourra certainement nous rendre des services dans la saison au milieu du terrain. Voilà, Paris aussi a des jeunes joueurs qui sont très bons. Ils sont très bons la semaine et ils apprennent beaucoup au contact de grands joueurs. Cela sera bien pour eux et pour leur carrière. »

Layvin Kurzawa :

Son but, un geste parfait ?
« Si c’est rentré, oui, c’est que c’est le geste parfait (sourire). Je suis content parce que cela m’apporte à moi et à l’équipe donc c’est que du bon. »

L’impact de son but :
« Comme je l’ai dit, cela me fait du bien et cela me met en confiance. Même par rapport aux coéquipiers, cela leur montre que je ne suis pas là pour rien. »

Le 4-4-2 de la première période :
« C’est vrai qu’on avait du mal à se repérer et à la mi-temps, on a discuté et on a préféré repasser en 4-3-3. En première période, il y avait offensivement beaucoup de joueurs et je pense qu’on se marchait un peu sur les pieds. Il a fallu rectifier le tir en seconde période. »

Déjà champion d’automne, une signification ?
« On ne sait pas, on verra, le plus important est d’être champion à la fin. Tous les joueurs ont conscience [de la supériorité du PSG] mais on n’est qu’à la moitié du championnat, même pas, et il va falloir continuer comme ça. »

Jean-Kévin Augustin :

Son premier but en professionnel :
« On me fait la passe et j’ai anticipé vu qu’il y avait un joueur derrière moi. J’ai mis un contrôle orienté et j’ai vu que je n’avais qu’une seule solution, frapper. J’ai tenté ma chance et j’ai vu que j’avais marqué. Cela fait plaisir, pour mon premier but, surtout au Parc des Princes. »

Ibra et ses nombreux conseils :
« Yes, euh oui (rires). C’est vrai qu’en s’entraînant au quotidien avec de telles stars, tu progresses plus vite. Ibra me dit ne pas tirer trop fort et surtout de réfléchir. Cadrer ? Oui, aussi. Ne pas tirer fort mais toujours cadrer. »


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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