PSG – Valence 1-1, 06/03/13, Ligue des Champions 12-13
Mercredi 06.03.2013, Ligue des Champions, 1/8 de finale, match retour à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – VALENCE C.F. (Esp.) 1:1 (0:0)
– 44 867 spectateurs. Buts : Jonas, 55′, Ezequiel Lavezzi, 66′.
L’Équipe du PSG : Salvatore Sírigu – Christophe Jallet (Grégory Van der Wiel, 27′), Alex Costa, Thiago Silva, Maxwell Scherrer – Clément Chantôme, Thiago Motta (Kévin Gameiro, 58′), Blaise Matuidi, Javier Pastore – Lucas Moura (Mamadou Sakho, 83′), Ezequiel Lavezzi. Entraîneur : Carlo Ancelotti.
Avertissement à Ezequiel Lavezzi.
Maillot utilisé (en version Europe) :
Billet :
Photos :
Vidéo :
Vidéo (les buts) :
Compte-rendu (lequipe.fr) :
Paris passe sans briller
Beaucoup moins à l’aise qu’au match aller, le Paris-SG s’est quand même qualifié ce mercredi au Parc des Princes pour les quarts de finale de la Ligue des champions après son nul face au Valence CF (1-1, 2-1 à l’aller).
Autant le Paris-SG avait affiché un visage séduisant et entreprenant à l’aller à Mestalla (2-1), autant pour ce match retour, le club parisien n’a rien proposé de très jubilatoire. Mais qu’importe puisque cet éprouvant match nul (1-1) suffit au bonheur du club de la capitale, qui jouera dans quelques semaines un quart de finale de la Ligue des champions, ce qui ne lui était plus arrivé depuis dix-huit longues années. Il faut en effet remonter à la saison 1994-1995 pour voir le PSG trôner parmi les huit meilleures équipes d’Europe. A l’époque, Rai, Valdo, Weah et Ginola avaient sorti le Barça en quarts (1-1, 2-1) avant d’être éliminés en demies par l’AC Milan. Une autre époque. Aujourd’hui moins flamboyant, Paris, qui était privé d’Ibrahimovic, Ménez et Verratti, n’a pris aucun risque et a tranquillement géré son avance. Parfois même un peu trop. Les choses auraient pu mal tourner en seconde période quand Jonas a fort logiquement ouvert le score (55e). Au vu de la faible implication parisienne jusque-là, le scénario aurait pu être catastrophe. Heureusement, il n’en a rien été.
Gameiro a réveillé les Parisiens
Sur leurs gardes une grande partie de la rencontre, les hommes de Carlo Ancelotti ont laissé le monopole du ballon aux protégés d’Ernesto Valverde. La première période a été d’une grande tristesse et elle fut sauvée par l’activité des Valenciens et par les deux arrêts de Sirigu, impeccable devant Soldado (15e) et Jonas (45e). Le portier du Valence CF, Vicente Guaita, n’a pas eu besoin de s’employer, car sur son unique tentative, Lucas a trop croisé sa frappe (11e). Le Brésilien, s’il porte trop le ballon, a été l’un des rares à pimenter (un peu) le jeu parisien avec quelques dribbles ou grigris, toutefois sans grande efficacité. Paris n’était pas là pour faire le spectacle, ni pour faire le jeu, on l’a vite compris.
L’entrée en jeu de Banega à la reprise a boosté le Valence CF. Sa vitesse et sa technique au-dessus de la moyenne se sont révélées précieuses. Le club espagnol a d’ailleurs vite ouvert les hostilités. Sur une mauvaise passe de Chantôme pour Matuidi, l’ancien Montpelliérain Tino Costa a servi Jonas, dont la frappe lointaine et au ras du poteau n’a laissé aucune chance à Sirigu (55e, 0-1). Le doute aurait pu s’installer dans le camp parisien. Valence n’avait alors plus qu’un but à remonter. Mais si Banega a vivifié les Chés, l’entrée de Gameiro à la place de Thiago Motta a réveillé des Parisiens particulièrement amorphes. Plein d’énergie, l’ancien Lorientais a transpercé la muraille valenciane et c’est Lavezzi qui a profité de l’aubaine en égalisant en deux temps (66e, 1-1). En une seule action, l’affaire était définitivement pliée. Pas brillant, mais sacrément efficace.
Le stade :
- Les matchs du 9 octobre - octobre 9, 2024
- Les matchs du 8 octobre - octobre 8, 2024
- Les matchs du 7 octobre - octobre 7, 2024
Rétroliens/Pings