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Rapid Bucarest – PSG 0-1 ap, 25/09/01, Coupe de l’UEFA 01-02

Mickel Arteta

Mardi 25.09.2001, Coupe de l’UEFA, 1/64 de finale, match retour à Bucarest, au Stade Giuleşti :
F.C. RAPID BUCAREST (Rou.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1  après prolongations (0:0, 0:0) match arrêté sur la 115′ minute de jeu suite panne d’électricité. Gagné 3-0 sur tapis vert.
– 20 000 spectateurs environ. But : José Aloísio, 93′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Cristóbal Parralo, Mauricio Pochettino, Gabriel Heinze, Didier Domi – Édouard Cissé (Hugo Leal, 72′), Frédéric Déhu, Mikel Arteta, Augustine Okocha (Ronaldinho Gaùcho, 63′) – José Aloísio (Francis Llacer, 97′), Nicolas Anelka. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Mikel Arteta, Didier Domi, Gabriel Heinze et Francis Llacer.


Maillot utilisé (en version Coupe d’Europe, sans les logos sur la manche) :

Maillot extérieur 2001-02 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2001-02 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

José Aloisio balle au pied (Ch. Gavelle)

José Aloisio balle au pied (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka cerné (Ch. Gavelle)

Nicolas Anelka cerné (Ch. Gavelle)

José Aloisio devancé

José Aloisio devancé

Tacle de Mauricio Pchettino (Ch. Gavelle)

Tacle de Mauricio Pchettino (Ch. Gavelle)

José Aloisio

José Aloisio

Mickel Arteta

Mickel Arteta

Les fans parisiens à Bucarest

Les fans parisiens à Bucarest


Vidéo :


Compte-rendu (psgmag) :

LE RAPID PREND LES DEVANTS, MAIS PARIS EST DANGEREUX

Pour Paris, la mission est claire : il faut marquer à Bucarest pour au moins faire douter cette équipe du Rapid, parfaitement organisée au match aller. Si Luis Fernandez tenait absolument avant les premiers combats physiques dans le chaudron de Giulesti à dédramatiser une éventuelle défaite, une élimination au premier tour de la Coupe UEFA n’arrangerait pas le moral de ses troupes. Avec deux et non pas trois attaquants, Ronaldinho s’assoit sur le banc au coup d’envoi, le PSG subit d’entrée de jeu, incapable de développer un jeu collectif cohérent, s’en remettant au talent de son Espagnol Mikel Arteta pour porter le danger. Les Roumains, à l’aise en contre-attaque au Parc des Princes, montrent qu’ils savent aussi construire, même si les occasions de but se font rares, hormis un centre tendu dans la surface bien capté par Lionel Letizi (3ème). C’est au moment où les « cheminots » de Bucarest imprègnent leur rythme que Paris est tout proche d’ouvrir le score. Sur un mini-corner astucieusement frappé par Arteta, Nicolas Anelka ne peut reprendre à bout portant le cuir, surpris puis gêné par Dorel Mutica, qui dégage le danger presque involontairement du genou (11ème).

LE JEU S’ÉQUILIBRE DANS LA MÉDIOCRITÉ

Deux minutes plus tard, alerté par un centre de José Aloisio, parti à la limite du hors-jeu, l’attaquant international tombe dans la surface et réclame penalty. M. Ceferin ne bronche pas. La réaction roumaine à ces deux essais non transformés reste trop timide pour inquiéter Letizi, rassurant dans chacune de ses interventions. Prémices d’une nette baisse de régime des hommes de Viorel Hizo, au collectif fébrile et à l’imagination limitée. Sur un nouveau coup de pied arrêté d’Arteta, un corner cette fois, le PSG rate de peu d’en profiter : Mauricio Pochettino manque de quelques centimètres de reprendre, dans un but vide, une déviation de la tête de Gabriel Heinze (27ème). Vexé par cette troisième chaude alerte, le Rapid retrouve le temps d’une séquence son football initial. A la conclusion d’un joli mouvement, Rat, parti sur son aile gauche dans le dos de la défense parisienne, place une lourde frappe. Elle est cadrée mais Letizi la dévie du bout des doigts, sauvant son équipe (31ème). Au retour des vestiaires, le jeu s’équilibre dans une médiocrité ambiante. Il faut ainsi attendre 60 minutes au duo Aloisio – Anelka pour enfin combiner. Le Brésilien trouve dans la surface l’ex – Gunner et Madrilène, qui s’accompagne le ballon de la tête avant de manquer sa reprise du plat du pied. Nicolas Stanciu sauve tranquillement sur sa ligne.

PARIS POUSSE ET ALOISIO MARQUE | 0-3 SUR TAPIS VERT

Paris pousse mais se montre trop maladroit, à l’image d’Aloisio, seul au second poteau à la réception d’une superbe ouverture de Didier Domi mais dont la reprise de volée passe à côté. Rarement menaçant, si ce n’est jamais, les Roumains frôlent le hold-up sur une frappe à bout portant de Mutica contrée par Frédéric Déhu. Au terme de trente dernières minutes du temps réglementaire au cours desquelles Aloisio s’était vu prendre pratiquement à tous les coups au piège du hors-jeu, c’est l’ex-Stéphanois qui libère le PSG, après trois minutes seulement en prolongation. Sur une remise bien sentie d’Anelka, il devance la sortie de Dolha et envoi d’un petit lob le ballon au fond des filets (1-0, 93ème). Sonnés et fatigués, les joueurs du Rapid se montrent alors incapables de hausser le ton pour au moins revenir au score et faire douter le PSG. C’est même le PSG qui est tout près de doubler la mise sur un coup – franc d’Arteta repoussé par le poteau (115ème). Une panne générale d’électricité à deux minutes du terme, la seconde en quelques minutes, oblige le match à être interrompu. Finalement, l’UEFA décidera de donner match gagné au PSG, 0-3 sur tapis vert…

Réactions :

Frédéric Déhu : « Si l’UEFA fait ce choix alors nous serons bien dans l’obligation de rejouer. Nous serons alors contraints de refaire ce déplacement à Bucarest, en espérant faire une partie similaire pour obtenir notre qualification pour le second tour. »
Laurent Perpère : « Il y a eu une première panne, très partielle, qui a tout de même motivé un arrêt de jeu de trois ou quatre minutes. Puis il y a eu cette panne générale, dans tout le stade, mais également en ville. Le Rapid Bucarest ne possédant pas un groupe électrogène de secours, comme l’exige l’UEFA, le match a été à nouveau interrompu. Cette situation était dangereuse pour la sécurité de nos supporters et des joueurs. Dans l’obscurité totale, il aurait pu se passer n’importe quoi. Même s’il n’y a pas faute, le Rapid Bucarest est responsable. La lumière s’est remise a fonctionner, et lorsque les joueurs du PSG sont revenus sur le terrain, le stade a aussitôt été replongé dans l’obscurité. Je constate également qu’à aucun moment les joueurs du Rapid Bucarest sont revenus sur le terrain. Je m’interroge sur tout cela, et je ne suis pas sûr qu’on se trouve dans le cas de force majeure que stipule le règlement. Le délégué de l’UEFA était tributaire des informations qu’on lui donnait. Il était dans l’impossibilité de trancher. Après une heure trente, nous avons effectivement pris la décision de partir. Un avion nous attendait à l’aéroport et il n’était pas certain de pouvoir décoller plus tard. C’est pourquoi nous sommes partis. Le règlement de l’UEFA prévoit de rejouer le lendemain un match interrompu, ce qui pose un certain nombre de problèmes. En tant que Président du PSG, il me semble inconcevable et dangereux pour la santé des joueurs de rejouer le lendemain. Nous avons exposé les faits et déposé une réclamation auprès de l’UEFA, car nous considérons qu’il s’agit d’événements totalement anormaux. J’estime également qu’un match arrêté à quatre minutes de la fin, alors que nous menions 1-0 et qu’il aurait donc fallu au Rapid Bucarest deux buts pour se qualifier, peut-être entériné. Même si le football réserve parfois des surprises. Décidément, il se passe toujours quelque chose lorsque le PSG va jouer à Bucarest. Mais cette fois, le PSG n’y est pour rien. »


Le stade :

Le Stade Giulesti

Le Stade Giulesti


 

Loic
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