Red Star – PSG 0-0, 26/03/72, Division 1 71-72
Dimanche 26.03.1972, Championnat de France, Division 1, 28e journée (16e place), à Saint-Ouen, au Stade de Paris (Bauer) :
RED STAR F.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:0 (0:0)
– 10 278 spectateurs. Arbitre : M. Uhlen.
L’équipe du PSG : Guy Delhumeau – Jean Djorkaeff, Daniel Solas, Roland Mitoraj, Jean-Paul Rostagni – Sylvain Léandri, Jean-Louis Leonetti – Claude Arribas, Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jacques Rémond. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe du Red Star : Laudu – Guignolet, Mouilleron, Monin, Garrigues – Orlanducci, Simon – Besnard (Fauré, 59′), Ahache, Gondet, Guéniche. Entraîneur : Tomazover.
Le maillot utilisé :
Photo du match :
Compte-rendu :
Triste derby de la peur entre le Red Star et le Paris-SG. Les deux promus sont classés respectivement 16ème et 17ème, avec un seul point d’avance sur le premier relégable pour le PSG.
Et le match sera malheureusement très pauvre en occasion, les défenses prenant nettement le pas sur les attaques. La plus belle occasion sera parisienne, avec une frappe d’Arribas sur le poteau audonien.
Les joueurs du PSG repartiront avec le point du match nul qu’ils étaient venus chercher…
L’Equipe :
Pauvre derby parisien (0-0) !
Sans doute les joueurs des deux équipes étaient-ils quelque peu crispés par l’enjeu d’une rencontre qui avait pris une singulière importance à la lumière des résultats enregistrés dans, les précédentes quarante-huit heures.
Sans doute aussi, le petit contentieux résultant du match aller ne contribua-t-il pas à clarifier les débats.
Mais il faut quand même pas mal d’indulgence pour se déclarer satisfait, et encore plus comblé, par le spectacle offert en ce dimanche après-midi venteux et pluvieux par le Red Star et Paris-S.-G.
Jusqu’à la dernière seconde de jeu, l’on attendit en vain que le match prenne tournure, qu’une équipe ou une autre affirme ou démontre une quelconque supériorité sur sa rivale, dans un domaine ou dans un autre.
Les « remboursez, remboursez », qui fusèrent à plusieurs reprises des tribunes, témoignaient bien de la pauvreté de ce derby parisien pour lequel on aurait souhaité un tout autre déroulement.
Seul le dernier quart d’heure de la première période et les premières minutes de la seconde sortirent la partie de sa torpeur et de son à-peu-près.
Rendons néanmoins à Paris-S.-G. ce qui lui appartient, c’est-à-dire une assez nette domination territoriale – dans les trente minutes initiales principalement – mais qui ne s’assortit malheureusement que de fort peu de tirs au but ayant la soudaineté ou la précision nécessaire pour pouvoir tromper tin gardien tel que Laudu.
Les Parisiens ont pris en outre la fâcheuse habitude de tirer ait moins deux fois sur la barre ou les poteaux au cours d’un match. Ce fut le cas du malheureux Arribas à la 46e à la réception d’une transversale de Prost.
Parisiens et Audoniens ne ménagèrent pourtant pas leur peine – à l’image de Prost, de Rémond, de Gondet et de Guéniche – mais leurs actions manquèrent beaucoup trop souvent de l’indispensable cohésion. De plus, la tactique de prudence adoptée de part et d’autre ne facilita pas la tâche des avants de pointe, trop souvent isolés.
Les occasions de but – si l’on peut dire – furent finalement assez partagées, car si les attaquants de Paris-S.-G. furent plus souvent en possession de la balle, ils menèrent rarement leurs actions jusqu’au bout, alors que ceux du Red Star eurent des contre-attaques plus rares, mais plus tranchantes.
De ce « petit » match, où les défenseurs eurent finalement le dernier mot, personne ne ressortit très nettement.
On soulignera néanmoins, au Red Star, la bonne partie de Laudu, la solidité d’ensemble de la défense et le rôle utile de Simon dans l’entre-jeu. Gondet, Ahache et Guérniche couvrirent beaucoup de terrain, mais pour de bien maigres résultats.
A Paris-S.-G., dont on apprécie une fois encore l’esprit de solidarité, Rostagni joua un ton au-dessus de ses camarades. Il n’est pas loin de sa meilleure forme. Ses partenaires de la défense, sans briller, assumèrent consciencieusement leurs responsabilités, tout comme Leandri et Leonetti. Guignedoux essaya de mettre de l’« ordre dans la maison », Prost lutta beaucoup, comme à son habitude, mais avec un minimum de réussite ; Rémond aussi qui fut impitoyablement marqué.
Le stade :
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