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Rouen – PSG 4-0, 28/01/73, Coupe de France 72-73

Les parisiens avant le coup d'envoi : Dossevi, Béreau, Py, Schmitt, Béhier, Laposte, Dumot, André, Renaut, Marella, Brost (archives MK)

Dimanche 28.01.1973, Coupe de France, 1/32 de finale à Mantes-la-Ville, au Stade Aimé-Bergeal :
F.C. ROUEN (D2) – PARIS ST-GERMAIN F.C. (D3)  4:0 (2:0)
– 1 776 spectateurs. Buts : Fuentes, 9′, Corcolle, 27′ ; Fuentes, 83′, Carrié, 86′. Arbitre : M. Pawlik.
L’équipe du PSG : Patrice PyOthniel Dossevi, Bernard Béréau, Pascal Schmitt, Michel BéhierJacques Laposte, Éric RenautMichel Marella (Claude Rivet, 61′), Christian André, Bernard Dumot, Jean-Louis Brost. Entraîneur : Robert Vicot.
L’équipe de Rouen : Joannes – Morel, Bernier, Notheaux, Yvinec – Corcolle, Szezyrba – D’Alissac, Lhoste, Carrié, Fuentes. Entraîneur : Melchior.


Maillot utilisé :

Extérieur hiver 1972 1973

Maillot extérieur 1972-73


Résumé vidéo :


 

Photos du match :

Les parisiens avant le coup d'envoi : Dossevi, Béreau, Py, Schmitt, Béhier, Laposte, Dumot, André, Renaut, Marella, Brost (archives MK)

Les parisiens avant le coup d’envoi : Dossevi, Béreau, Py, Schmitt, Béhier, Laposte, Dumot, André, Renaut, Marella, Brost (archives MK)

Offensive rouennaise

6 joueurs (les Parisiens Laposte, André et Renaut et les Rouennais Morel, Yvinec et le gardien Joannes) ainsi que le ballon dans les buts : c’en fut visiblement trop pour l’arbitre qui invalida ce qui aurait été le seul but du PSG du match (archives Fédération des culs rouges)

La défense normande (ici Notheaux et Yvinec) fait bonne garde devant Christian André

Pascal Schmitt s’impose de la tête devant Notheaux (archives Fédération des culs rouges)


Compte-rendu (presse, merci à Stéphane Grandvalet) :

Fuentès mène le bal

Quatre buts à zéro, certes l’addition est lourde pour Paris-S.-G., mais la défense parisienne commît beaucoup trop d’erreurs devant une attaque rouennaise pourtant réputée pour son efficacité et son habileté. On ne laisse pas impunément le champ libre à un garçon comme Fuentes dont le premer but fut un coup de poignard dans le coeur des Parisiens.

Pourtant tout Saint-Germain était là : les trompettes, les jeunes du club, les banderoles, et le match débutait dans l’euphorie. Dès la première minute, André débordait sur dont le tir était contré in-extremis, puis l’aile droite et centrait en retrait pour Brost c’était Renaut qui obligeait Joannes à intervenir sur un coup franc bien tiré de 20 mètres. Mais au milieu de cette tempête, Rouen gardait son calme et alors que Paris-Saint-Germain croyait déjà son adversaire à sa portée, Corcolle d’une ouverture lumineuse alertait Fuentes dont le tir dans la foulée du pied gauche allait se loger dans la lucarne droite du but dé Py. C’était la première attaque rouennaise, et un sérieux avertissement pour la défense sangermanoise.

Il faut dire que le dispositif tactique adopté par Melchior, l’entraîneur rouennais, allait poser un problème insoluble aux attaquants parisiens qui butèrent pendant quatre-vingt-dix minutes sur une défense renforcée la plupart du temps par Szczyrba et Corcolle. Et pendant que Paris-S.-G. se laissait emporter imprudemment vers le but rouennais, Fuentes, Carrié et Lhoste plaçaient des contres meurtriers à travers la défense sangermanoise.

Cependant le second but des « diables rouges » ne fut pas le fruit d’une de ces contre-attaques, mais le résultat d’un cafouillage de la défense parisienne. Sur un corner tiré de la gauche par Fuentes, Notheaux devança Py qui, battu, fut sauvé par Dossevi. Malheureusement la balle fut reprise par Corcolle dont le tir de plein fouet ne laissa aucune chance à Py qui ne put que dévier le ballon dans ses buts.

Sans vouloir accabler Py, il était évident que l’absence de Choquier se faisait cruellement sentir et il est probable que l’expérience de ce dernier aurait été fort utile. Toujours est-il que malgré tout leur courage en seconde mi-temps, les Sangermanois ne parvinrent jamais à combler leur handicap de deux buts. C’est au contraire Rouen qui allait aggraver le score par Fuentes et Carrié dans les dix dernières minutes.

Rouen a laissé une très forte impression à Mantes. La défense est solide avec dans les buts un Joannes absolument irréprochable tandis que le milieu est occupé d’une manière rationnelle par Corcolle, Szczyrba, Carrié. Et encore, Bianchi, un junior 2ème année, n’était pas là ! A son sujet, Melchior ne tarit pas d’éloges. Quant à l’attaque ce n’est pas par hasard qu’elle a marqué 36 buts en championnat et que seul Monaco a fait mieux. Face à des garçons comme Fuentes, certainement le meilleur homme du match, Lhoste et Carrié, la moindre erreur ne pardonne pas.

On reparlera de Rouen lors des seizièmes de finale.


Le stade :

Le stade Aimé-Bergeal

Le stade Aimé-Bergeal


Loic
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