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Sochaux – PSG 1-0, 09/04/77, Coupe de France 76-77

Les parisiens avant le match : Laposte, Novi, Renaut, Lokoli, Pilorget, Bensoussan - Nosibor, Redon, Piasecki, Tokoto, Dahleb (archives Jac79)

Samedi 09.04.1977, Coupe de France, 8e de finale, match aller à Montbéliard, au Stade Auguste-Bonal :
F.C. SOCHAUX-MONTBÉLIARD – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:0 (1:0)
– 6 307 spectateurs. But : G.Soler, 9′.
L’Équipe du PSG : Michel Bensoussan – Jean-Marc Pilorget, Jacques Novi, Éric Renaut, Dominique Lokoli – Philippe Redon (Lionel Justier, 89′), Jacky Laposte, Francis Piasecki – Guy Nossibor, Jean-Pierre Tokoto, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Vélibor Vasović.


Maillot utilisé (avec le numéro) :

Maillot Coupe de France 1976-77

Maillot Coupe de France 1976-77


Billet :


Programme :


Vidéo :


Photos du match :

Les parisiens avant le match : Laposte, Novi, Renaut, Lokoli, Pilorget, Bensoussan - Nosibor, Redon, Piasecki, Tokoto, Dahleb (archives Jac79)

Les parisiens avant le match : Laposte, Novi, Renaut, Lokoli, Pilorget, Bensoussan – Nosibor, Redon, Piasecki, Tokoto, Dahleb (archives Jac79)


Compte-rendu (Jean-Jacques VIERNE) :

A UN SOUFFLE DU K.-O.

Sochaux a-t-il bien « joué le coup » vendredi soir au stade Bonal face au Paris S.-G.? Les réalistes pourront répondre qu’il suffit d’attendre demain soir et le match retour pour le savoir. Mais en fait, ce n’est pas si simple.

Rappelons les faits : attaquant le match à cent à l’heure et sautant à la gorge de leurs adversaires étourdis, les Sochaliens creusaient de larges brèches dans le dispositif défensfi du Paris S.-G. — assez friable à ce moment-là — et rataient finalement de justesse un K.-0. retentissant. En neuf minutes, ils se créaient, en effet, cinq occasions de but franches par Soler (3 fois), Pintenat et Djadaoui. Le cadre était manqué trois fois, Bensoussan intervenait une fois et un but était marqué (Soler, 8e minute). Les Parisiens, alors à Ia dérive, étaient K.-O. debout. Un second but les eût allongés pour plus que le compte, et il s’en est fallu, on l’a vu, de justesse qu’il ne soit marqué.

Même par la suite, si les Francs-Comtois avaient réussi à doubler leur avance avant la mi-temps, leur pari pouvait encore être gagné car les Parisiens auraient été obligés de se découvrir davantage. En revanche, à 1-0, Sochaux n’était pas gagnant car sa folle dépense d’énergie ne lui permettait pas d’espérer maintenir en seconde mi-temps un rythme qui d’ailleurs avait déjà sensiblement baissé plusieurs minutes avant le repos.

Il n’en reste pas moins que l’idée de Fauvergue était très défendable. Avec un soupçon de sang-froid, voire de chance, elle aurait réussi. Et sans doute définitivement, car en cette soirée, le Paris-S.-G. n’avait peut-être pas les arguments nécessaires pour une réplique dans le même style, réplique qui eût été indispensable si Sochaux avait mené 2 ou 3-0 après 45 minutes de jeu.

Après le repos, une fois les jambes sochaliennes alourdies, la valeur originelle des deux formations ressortit plus fidèlement. Non pas, qu’il existe un monde entre les uns et les autres, mais il semble tout de même que les Parisiens disposent de quelques arguments techniques supplémentaires.

Tout cela pourrait laisser à penser que le Paris S.-G. possède les plus grandes chances d’enlever, au Parc des Princes, son quatrième visa — en quatre ans d’existence, un bel exploit ! — pour les quarts de finale. Il conviendrait pourtant de nuancer fortement cette affirmation. Pour plusieurs raisons :

1. D’abord — à tout seigneur, tout honneur — la valeur de l’adversaire. Sochaux semble en train de mener à bien un redressement difficile en Championnat où son avenir devrait, sauf catastrophes en chaîne, rester serein. A l’exception d’Eric Renaut, c’est la même équipe qui accrocha une place en Coupe de l’U.E.F.A. la saison dernière. Sa valeur foncière ne saurait donc être négligée, elle l’a prouvé vendredi soir.
2. Ensuite le Paris S.-G. lui-même ne connaît plus son état de grâce des mois de janvier-février. Surtout, parce que Mustapha Dahleb, qui a dû s’arrêter le mois dernier pour une grippe, n’a pas encore retrouvé toutes ses forces. Et il manque M’Pelé qui ne pourra saris doute pas rentrer mercredi. Dans un match où il faudra attaquer, c’est une absence lourde.
3. Enfin, Sochaux est sinon plus « motivé » que Paris, du moins plus apte à certaines actions de commando qui peuvent réussir souvent, compte tenu de la formule de l’épreuve. Car, dans cette opposition, c’est quand même lui qui fait figure de « petit » au départ. Une des explications du début de match de mercredi.

Cela dit, il s’agira cette fois pour Jean Fauvergue de monter un commando défensif et non offensif. D’après le total des buts marqués et encaissés par les Sochaliens en 29 matches de championnat (37 contre 43), la chose serait davantage dans leurs cordes. Du moins en théorie.

Voilà pourquoi, si on continue d’accorder la faveur du pronostic à Paris S.-G., on ne le fera qu’avec les réserves d’usage. Un spectacle de plus à ne pas manquer pour le public du Parc des Princes, ce mercredi.

Réactions :

Velibor Vasovic (entraîneur du Paris-SG) : Votre équipe a été sérieusement bousculée pendant une mi-temps ?

En effet. Ce départ ultra rapide des Sochaliens n’a pas été pour me surprendre. J’avais mis les joueurs en garde avant la rencontre. Malheureusement je n’ai pas été écouté.

Mécontent ?

De la manière, du moins en première mi-temps, oui. Du résultat final, certainement pas. Compte tenu de notre faiblesse du début, nous pouvions compter un retard beaucoup plus important, et même définitif. avant la mi-temps. Nous nous en sommes très bien tirés, prenant compte de la domination sochalienne durant cette période, même s’il est exact que nous pouvions égaliser sur le vu de la seconde mi-temps.

L’équipe parait moins « saignante » qu’il y a un mois ?

Sans doute le contre-coup psychologique de nos défaites du Championnat. qui nous ont barré l’accès à l’une des trois premières places. Dans cette optique, le résultat de Sochaux peut être bénéfique pour nous.

Alors ! Confiant pour le retour au parc ?

Quand on sent que la chance revient avec soi, on est toujours confiant ; d’ailleurs le problème est simple : si battus 0-1 par Sochaux à l’aller nous ne sommes pas capables sur notre terrain de faire la décision et de renverser le résultat, c’est que nous n’avons rien à faire en quart de finale de la Coupe. Et il n’y aura pas à regretter notre élimination. Il va surtout s’agir d’aborder la rencontre avec davantage de concentration et de mieux respecter les consignes.


Le stade :

Le stade Auguste-Bonal

Le stade Auguste-Bonal


 

Loic
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